Nom(s), prénom(s) : Di Cola, Lorenzo et Vincenzo
Âge respectifs : 34 ans pour Lorenzo.
32 pour Vincenzo.
Personnage incarné: Les frères Di Cola, « capitaine » de la Police Royale, lieutenants du Chevalier de Lassalle
Nationalité : Italiennes, plus précisément Vénitiennes !
Talents précis: Lorenzo – Spécialiste du renseignement, des coups tordus, et des basses œuvres nocturnes.
Vincenzo – Maître Es poisons, alchimiste, spécialiste des « machinas infernales ».
histoire:
Comment parler d’un frère sans parler de l’autre ? Né à deux ans d’écart, de la même mère, mais de père différents. Les deux frères firent preuve très tôt d’une grande complicité, qui alliée à leur intelligence, et surtout leur malice, faillit rendre folle leur mère dont la solide éducation ne pu rien contre les quatre cent coup diaboliques des deux bambins. Ils grandirent gavés de soleil et de farces sur les pavés de la Sérénissime République de Venise, où ils firent leurs premières armes, art où ils acquirent très jeune une certaine réputation. D’abord au service des grandes coteries aristocratiques qui se livraient des conflits aussi sanglants qu’interminables, mais comprenant rapidement que quitte à embrasser un parti, autant se rallier au plus stable et au plus riche, c'est-à-dire celui du doge.
A 25 et 23 ans respectivement, ils intégrèrent les services secrets du Doge, où ils y reçurent une plus que solide formation tant tous les domaines de l’intrigue même si, et pour la seule fois de leur vie, les deux frères excellèrent dans des disciplines divergentes. Lorenzo avait le goût de l’intrigue dans sa partie la plus théâtrale, celle qui concernait renseignement, espionnage, falsification, coups tordus et, « accidents » nocturnes, adorant tirer un coulisse de complexes ficelles pour des jeux de marionnettes dont il était parfois le seul à comprendre la logique. Vincenzo préféra la partie technique, tout ce qui se rapportait à la fabrication des poisons, aux manières les plus discrètes de les inoculer, mais surtout dans la confection des « machinas infernales », une science complexe et terrible dans lequel il devint une référence pour une génération de jeunes vénitiens. La carrière des Di cola pouvait débuter, celle-ci allait se faire crescendo, avec des épisodes aussi glorieux que douteux, qui leurs assurèrent une certaine reconnaissance dans les milieux les plus autorisés de Venise. C’est au court de ces épisodes fameux qu’ils firent connaissance du Chevalier de Lassalle, alors à l’époque une des nombreuses lames au service des guerres aristocratiques.
Leur fortune n’aurait pu cesser de croître sans un autre pêché qu’ils partageaient en commun avec l’intrigue : les femmes ! Ayant séduit tour à tour, et respectivement, l’une des femmes, et l’une des filles des plus nobles familles de Venise, ils se retrouvèrent rapidement pour ces écarts dans les prisons du Doge. Celui-ci, malgré les grands services que lui avaient rendu les deux frères, trouva ainsi prétexte commode pour se débarrasser de deux hommes qui connaissaient bien trop de secret.
Promis à la potence, ils en furent privés (injustement affirma Lorenzo) par l’astuce du Chevalier qui parvint à les faire évader. Lui devant la vie, ils lui vouèrent désormais une reconnaissance éternelle, décidant de l’accompagner lui et sa bande en formation sur les routes d’Europe, quittant à regret la douce Venise, mais accueillant finalement avec philosophie les nouvelles perspectives qui allaient s’offrir à eux.
L’association dura 5 ans, et fut remplie d’innombrables aventures, mêlant rapines, intrigues, mercenariat et quêtes improbables ! Au milieu de ces luttes, naquit une franche amitié entre les deux frères et Lassalle, une de celle qui se forge à la vie à la mort, une fraternité de grands chemins indissoluble. Nostalgique pourtant de leur Venise, ils se résolurent un jour à finalement à prendre un chemin divergent du « Vieux Borgne », regagnant leur ville natale, où ils vécurent à nouveau, et à grands frais grâce aux fruits de cinq ans de pillage. Ruiné au bout d’une année d’une telle existence, ils durent reprendre leurs anciennes activités, même si le cœur n’y était plus, les deux frères détestaient le réchauffé ! Finalement, Lassalle, nouveau lieutenant de police, et gouverneur de la bastille, décida de faire appel à leurs talents respectifs auprès de lui à Paris, avec sa bande en reformation. Les deux frères ne se firent pas prier longtemps, trop heureux de reprendre le service du « Vieux Borgne »,tout en salivant d’avance de se retrouver dans la ville où les « madones » sont les plus belles du monde…
Apparence physique:
En ce qui concerne la physionomie, c’est encore là que les deux frères cumulent le plus de coïncidences, mais aussi de dissonances, heureusement on avait envi de dire ! Pour ce qui à mettre dans le dossier des ressemblances, il faut prendre compte une stature a peu près similaires : 1, 70 pour Lorenzo, et 1, 68 pour Vincenzo pour une silhouette aussi fine, que bien faite. Ils ont tous le deux le même visage, anguleux mais gracieux, le même nez, long et aquilin, les mêmes yeux, noir et pétillants, les mêmes lèvres, délicates et sensuelles. Ils accordent un soin tout particulier à leur barbichette travaillé à la mode de l’époque, un soin qu’il faut généraliser à tous le corps, on est séduisant ou on ne l’est pas ! Telle est le maître mot des deux frères.
A décharge de ses ressemblances, ils se distinguent sur certains points : tout d’abord la couleur des boucles de leurs épaisses chevelures, qui descendent en cascade le long de leurs épaules, Lorenzo les a noires, Vincenzo blondes (un reste de sa paternité selon sa mère, sûrement un reître brandebourgeois de passage, ce qui déclenche toujours les méchantes railleries de Lorenzo à son égard).
Enfin, une dernière divergence se retrouve au niveau vestimentaire : par goût du théâtre, et de ses effets, Lorenzo préfère les oripeaux du corbeau de la farce : Hauts de chausse de cuir noir vernis, culotte sombre, longue rapière toujours à nu, épaisse redingote (quelque peu râpée il est vrai) à la robe ténébreuse (c’est aussi l’endroit où il dissimule ses deux pistolets, deux de six dagues, ses fioles de poisons, d’eau de vie et de parfums, mais ceci est une autre histoire), bicorne chaussé d’une plume d’un noir de geais ! Un vrai choucas de carnaval, un aspect qu’il a mit un soin plus que particulier à se confectionner, et qu’il ne troquerait contre rien au monde !
Vincenzo lui, à moins cette science de l’effet, il a certes le goût de l’apparence, mais dans une acception plus classique, il se contente d’être toujours à toute la dernière mode, celle-ci changeant sans cesse, il est donc bien difficile de décrire précisément quelle sera celle que le plus jeune des frères portera à un moment T de notre histoire. Côté instrument de jeu, étant moins doué sur ce point que son frère, il se contente de la classique rapière, de seulement deux dagues, un pistolet et ces charmantes inventions chargés de vous offrir en primeur le tout dernier venin qu’il a mis au point !
Caractère :
Les deux frères ont au niveau caractère, les qualités et les défauts de leur sang, a-t’on envi de dire ! Méridionaux par excellence, ils en ont conservé la fierté de coq, l’orgueil de bazar, la volubilité des marchés, l’amour de la « madone » a ajouté à leur tableau de chasse, et le goût des beaux duels épées à la main ! Revers de la médaille : ils se placent très souvent dans des situations aussi périlleuses qu’inextricables autant que par bravade que par jeu, ils doivent pour cela à Lassalle plus d’une vie !
Mais ils ne sont pas que des coqs italiens, ils sont aussi des espions vénitiens, formés à cela dans l’une des meilleures écoles du monde ! Leurs actes relèvent parfois autant de l’inconscience, que de leur expérience de l’intrigue. Ils savent utiliser les forces et les faiblesses de leur semblable pour parvenir à leurs fins, et pour cela aucun moyen n’est assez bon pour y parvenir. Même s’ils se distinguent souvent sur la méthode, Lorenzo préférant les plans plus tortueux, aux fins obscurs, alors Vincenzo aurait tendance à être plus franc pour des coups de théâtre beaucoup plus explosif ! Ils ont en commun par contre, un reste de leur enfance, le goût de jeux bizarre dont ils les seuls à connaître les règles (quand il y en a) et aux objectifs insondables pour qui n’est pas un Cola !
Enfin si on devrait qualifier leur caractère, c’est encore Lassalle qui le fait le mieux :
« Ils sont déments, bravaches, comédiens, menteurs, tricheurs, séducteurs, bouffons, ripailleurs, batailleurs et tortueux mais c’est aussi pour ça qu’on les aime ! » C’est aussi pour tout ça qu’ils vouent une fidélité sans borne au « Vieux Borgne… »
Voilà, j'espère que c'est bon pour vous, moi je me suis beaucoup amusé à faire la fiche des Di Cola Brother's !