Domaine de ker astanec .Seigneurie de Frenolec

C'était un décor splendide ,les vignes de part et d'autre du petit chemin bordé par des fossés remplis d'ajoncs et de bruyères .On voyait les côtes et la falaise qui donnaient des vues splendides sur l'océan.

Au loin le petit village de Kersterel ou l'on pouvait trouver une petite taverne ou les crepes étaient fort bonnes et ou les lits n'étaient pas chers!!!L'on pouvait voir apr derrière la vieille batisse du chateau ancestral des Frenolec.Batisse moyen ageuse et renaissance.

François arriva au galop sous la pluie battante auxportes du chateau .
Les soldats le laissèrent passer sans encombre .

Un homme arriva au galop entouré d'une escorte de deux hommes revêtant des tuniques au couleurs de Venise. C'était un homme, grand, brun, aux yeux bleus-verts, sur son torse il portait une cuirasse de dragon en or damasquiné marqué d'un blason : un lion surmontant trois collines surmonté à son tour de trois lys et d'un châpiteau, mais qui pouvait-ce être, c'était ... le Comte di Negrar, il s'arrêta devant la Porte du château de la seigneurie de Frenolec, puis il posa pied à terre, immédiatement un serviteur arriva, le comte lui tint ces mots de façon quelque peu trop protoclaire :

-"Je suis le Comte Alessandro di Negrar,Comte de Negrar, Marquis d'Arbizzano, Vicomte de Peschiera et ambassadeur de la Sérénissime République de Venise et je viens en ces lieux afin de m'entretenir avec Monsieur le Baron de Frenolec."

Le serviteur le vit et le fit entrer dans une pièce après l'avoir débarassé, puis il rétorqua :

-"Je vous prie de me pardonner Excellence, je vais voir si mon maître peut vous recevoir."

Le Comte lui tint alors harassé de fatigue et énervé par une migraine assez forte :

-"Il doit me recevoir, je n'ai pas fait près de trois cents lieues pour me voir refuser une audience."

Le serviteur disparut alors sans dire mot.

Il revint quelques minutes plus tard essoufflé et accompagné d'un jeune homme à peine sorti de l'enfance qui portait un tricorne et dont l'accoutrement vestimentaire était à la dernière mode de la bourgeoisie parisienne.
Il eut un petit sourire en coin en apercevant le comte et finalement s'assied sans proposer un instant à son hôte de faire de même.
Il esquissa une révérence qui n'étais pas assez longue par rapport à l'importance du comte,cela était bien sûr volontaire!

-Roland a dit que vous étiez un comte étranger,de Venise si ses dires sont justes.Pardonnez le mais sa connaissance de l'Europe est restreinte.
Ce n'est qu'un fils de paysan qui n'a jamais quitté le domaine.

Après avoir fait patienter Alessandro un temps assez long il indiqua à Roland une chaise et celui s'empressa de l'apporter au comte.

-J'ai cru comprendre que vous vouliez voir le Baron et que votre patience était à bout.Mais je suis désolé de vous apprendre que Monsieur le baron est parti à la chasse!Je ne suis que son humble serviteur et me nomme François Cavaillac,intendant du domaine.
Je dois aussi vous apprendre que le baron en titre est Monsieur François de Frenolec le jeune fils du vieux baron,celui ci a abandonné tout pouvoir à son fils!
Mais qu'est ce qui vous amène en cet endroit reculé?Vous n'avez je crois pas été convié ici!Mais l'hospitalité est en vigueur ici d'autant qu'il n'y a pas un château à moins de 10 km à la ronde et le palefrenier m'a dit que votre cheval était fourbu!

Le comte le regarda d'un air choqué. Puis il ouvrit la bouche et dit alors :

-"Monsieur l'intendant, en tout premier lieu la convenance aurait été de me présenter une révérence digne de ce nom, non seulement dûe à mon rang, mais également à ma fonction, en un second lieu il semble que vous ayez raison sur ce domestique il ne connait que très peu l'Europe, je n'ai pas dit que j'étais un comte vénitien, car, vous en conviendrez, Venise est une république. Je me nomme Alessandro GRELA SPERI et je suis le Comte de Negrar, Marquis d'Arbizzano, Vicomte de Peschiera mais je suis en premier lieu l'Ambassadeur de la Sérénissime République de Venise pour le royaume de Louis le quatorzième."

Il s'interrompit un instant et reprit :

-"Je dois également vous dire que je dois parler à monsieur le Comte de Frenolec "père" au sujet de sa fille Louise! Et honnêtement, je ne pense pas que vous soyez la personne la plus qualifiée pour vous entretenir avec moi, je vous demanderais donc de bien vouloir envoyer quelqu'un à la recherche du comte car je ne souffre plus d'attendre dans de telles conditions, comme vous l'avez vu, mon escorte est dehors c'est à dire que je suis en visite officielle. D'ici une heure ou deux, d'ailleurs un carosse devrait arriver de Paris afin de m'amener des documents pour que je puisse continuer à travailler, bien que n'étant pas à mon bureau."

Puis il fit un signe de la tête caractéristique, il voulait que l'on execute ses ordres, avec sa position, il n'aurait toléré qu'on ne lui obéisse pas. Il était un personnage important et donc pouvait aller se plaindre à Sa Majesté elle même.
Finalement il sortit de la pièce alla dans la cour demanda au palefrenier de lui amener son cheval et tout le matériel dont il aurait eu besoin pour s'en occuper, c'était la seule chose qui aurait pû calmer le comte.

Puis il regarda son escorte et leur dit :

-"Curate voi stessi i vostri cavalli, non faccio fiducia a questa gente che si crede."

Puis il vit Virgilio, son cheval arriver il regarda cette bête à la robe noire comme la suie et il sourit, c'est alors que....

Une voix retentit au loin ,au même moment une violente averse se déclara, la voix se rapprochait.

-He,Jeannot ,viens donc prendre mon cheval et rentre le bien vite à l'écurie!Je ne voudrais pas qu'il attrappe quelque mal.

Quelques aboiements se firent alors entendre

-Louis ,viens ici,tiens les bien et ramène les au château bien vite!!!!

Plusieurs voix déclarèrent alors

-D'accord m'sieur,ce s'ra fait m'sieur.

Une silhouette svelte mais masculine apparut soudain,mais il était impossible d'en distinguer les traits.

-Oh,je sens qu'un bon petit feu ne sera pas de trop,je suis trempé jusqu'aux os.

Le visage indistinguable de l'inconnu se porta alors vers Alessandro.

-He,Jeannot qui est ce monsieur là?[color:562d=olive:562d]-Je ne sais pas mais l'écurie est bien pleine depuis qu'il est arrivé,ce doit être un gars important,suremet pas d'chez nous!

L'homme se dirigea alors vers le comte

-Ne restez donc pas dehors monsieur ,vous allez prendre froid,rentrer donc dans cette vieille batisse

dit il en indiquant le château....L'inconnu semblait ne pas porter de chapeau ,ses cheveux étaient apparemment courts,il portait un justaucorps beige complètement détrempé et une chemise blanche devenue transparente ,à ses pieds de vieilles bottes noires

Le comte regarda l'homme, il n'aurait su dire quel âge il avait puis il tint alors :

-"A qui ai-je l'honneur, monsieur? Moi je me nomme Alessandro GRELA SPERI DI NEGRAR, comte de Negrar, marquis d'Arbizzano et vicomte de Peschiera mais également ambassadeur de Venise en France."

L'homme eut un petit rire en entendant cette déclaration inattendue

-C'est ça et moi je suis Sa Majesté Louis XIV!
Il se reprit soudain

-Si il s'avérait que vous êtes ce que vous dites ,je me demanderai la raison de la venue d'un personnage si haut placé dans ce coin perdu de France!!!!La vie n'est pas rose et on ne vous y servira pas de mets raffinés!
Mais qui que vous soyez ,vous n'allez pas rester ainsi planter bêtement sous la pluie battante!Le logis n'est pas très confortable mais les nobliaux de province s'y font bien ....
Et puis si vous voulez parler au maitre de céans vous ne le trouverez surement pas dehors!

Les deux hommes entrèrent à ce moment le carosse de l'ambassade arriva chargé de papier, le comte dit alors à ses hommes de ramener la malle avec ses armoiries, les deux hommes l'amenèrent, et la personne qui venait d'arriver fût ébahi en voyant les tuniques de la république de Venise mais également le blason de la république estampillé sur les épées des deux hommes d'escorte. Il se rendit alors comte qu'il avait peut être été trop présomptueux. Puis le comte ouvrit alors la malle et sortit un grand parchemin, il s'agissait de Lettres de Noblesse qui n'attestaient pas moins de vingt quatre quartier.

L'homme était un peu vexé mais un sourire jovial flottait sur son visage.

-Et bien ,vous êtes content de m'avoir impressionné je suppose,c'est bon je vous crois et j'admets volontiers que ma méprise était grande.Mais cela ne changera surement rien à la qualité du logis que vous trouverez ici!En bretagne être nobliau ou de haute nobesse ne change pas grand chose .Mais rangez ces papiers ils vont être mouillés ,sire ,vous êtes un inconscient!Et bien puisque vous semblez vouloir rester contempler l'écurie je vous laisse ,vous êtes libre de me suivre dans le château je le connais comme ma poche!

Sur ce il s'élança rapidement vers la batisse .

Le comte suivit ce mystérieux individu dans le couloir et lui dit alors :

-"Mais enfin donc monsieur, allez vous me dire qui vous êtes?"

Il attendait une réponse

L'homme devint hilare.

-Mais enfin ,en quoi cela est ce important pour vous votre Excellence?

On pouvait maintenant distinguer son visage plus amplement,il était fin,ses yeux étaient vert sombre,on y voyait en ce moment une étincelle de gaieté ,ses cheveux etaient chatains mais tiraient légèrement vers le roux.Il avait des dents d'une blancheur éclatante ce qui était étonnant et son visage était plutôt pâle,il n'était pas très grand mais ses muscles on le voyait maintenant à travers la chemise étaient saillants.

-Et bien...
Il allait répondre lorsqu'il vit François Cavaillac s'avancer vers lui et lui donner une accolade amicale.

-ça fait toujours plaisir de te voir,vieux frère.-Tiens
-je vois que tu as rencontré monsieur
lança Cavaillac d'un ton narquois.
-Et bien oui!Mais pourquoi cela te fait il sourire?
Il se retourna vers Alessandro
-Et bien je suis le maître incontesté de ce taudis,sire,et si vous ne me croyez pas baron et bien je vais là dessus chercher mes lettres de noblesse bien que mes ascendants soient moins prestigieux que les votre sans doute!

Le comte le regarda et lui dit alors en ne se souciant guère de ce que lui avait dit le baron :

-"Allons donc monsieur le baron, je ne vous ferai pas cet affront de vous demandez vos lettres de noblesse car je manquerais de respect à un membre de la famille de votre fille. Monsieur, je viens ici pour vous demander la main de votre fille que j'espère vous accepterez de me donner!"

Il attendit la réponse.

Le baron resta ébahi,ses yeux sortaient de ses orbites enfin façon de parler!Il semblait étonner au plus haut,point

-Mais sire,cela me semble difficile je n'ai pas de fille, et si j'en avais une elle ne serait pas en âge de se marier ,me voilà contrit,j'ai l'air d'un vieillard?

François cavaillac ne souriait plus

-Ce jeune homme est le fils de monsieur Aymeric de frenolec,monsieur jean de frenolec.

-Mon père ne monte plus à cheval ...Ni ne chasse,le pauvre a des rhumatismes et la jambe mal en point,c'est à moi que revient toute décision.
Sauf celle ci.Mais veuillez me suivre,je vous prie,mon père se trouve en sa chambre avec Madame ma mère!

Les deux hommes étaient soudainement redevenus sérieux et dignes.

Le comte suivit alors le jeune baron il arriverent alors face a une porte en chêne massif, le baron fit signe au comte d'attendre dehors un instant


HJ Precise quand le perso est jeune

hrpc'était fait exprès identité inconnu du personnage lol,mais il est baron aps comte!!!HRP

Le jeune baron s'éxécuta et partit en compagnie de françois cavaillac.Les armoiries des frenolec étaient gravés sur la porte...Aucun serviteur pour introduire le comte.Il entra donc de lui même.Devant une cheminée dans laquelle le foyer dansait gaiement se tenait un fauteuil en bois couvert de velours rouge ,un homme y était assis de dos.On pouvait apercevoir ses cheveux grisonnant et longs .A ses côtés il y avait une femme ,plutôt grande ,aux traits anguleux,elle n'était pas grasse .es yeux sombres fixèrent le comte avec inquiétude.

-Messire,à qui avons nous donc l'honneur et qui vous a permis de vous introduire ici??

Sa voix était détendue et son ton courtois et bienveillant

Le comte regarda l'homme qui semblait quelqu'un de gentil et généreux, il prit conscience alors de qui tenait sa dulcinée. Il fit une révérence.
Puis avec le ton le plus mielleux et affirmé qu'il put il tint ses mots à son interlocuteur :

-"Bien le bonjour Monsieur le Baron, veuillez me pardonner d'être entré cependant vu que personne ne m'a présenté selon le protocole j'ai décidé de me présenter moi-même; je suis le comte Alessandro GRELA SPERI di Negrar, Comte de Negrar, Marquis d'Arbizzano, Vicomte de Peschiera et Ambassadeur de la Sérénissime République de Venise auprès de Sa Majesté le Roy Louis Le Quatorzième."

Il marqua une pause puis repris :

-"Veuillez me pardonner de ne point avoir envoyé d'émissaire afin de précéder mon arrivée cependant ce dont je vous dois entretenir méritait que je me déplace, il s'agit de votre fille que j'ai rencontré à la cour de Sa Majesté...".

Il reprit :

-"Je suis tombé en amour pour votre fille Louise, et je souhaiterais si vous me l'autorisez vous demander sa main."

Un blanc suivit. Puis le baron ouvra la bouche...

Le vieillard s'était alors levé.....
"mais comment ma fille a telle pu être séduite par cet homme affublé de titre pompeux et tous plus ronflants les uns que les autres."
Il inclina sa tête en signe de respect.

-Pardonnez moi mais cette nouvelle est assez inattendue!!Ma fille ne m'a jamais parlé de vous ,elle poursuit ses aventures d'amour en amour tombant dans les bras d'un autre gnetilhomme après avoir rencontré un certain Roland de Gilead maintenant voilà que c'est de vous qu'elle s'éprend.Elle change ma parole d'avis comme de chemise ma brave petite!
Pardonnez moi mais je pense qu'il faut que je réfléchisse à la question un instant...

"il semble intègre,n'est pas du tout repoussant,possède terres fortunes et titres,assurément un bon parti ,quel mal y aurait il à cette union si elle y consent...?

-C'est d'accord ,vous avez ma bénédiction mais donner ma fille au premier venu n'est d'habitude pas dans mes principes ,sachez le.Evitez d'apprendre la nouvelle à mon jeune fils et surtout à son ami,Jean est très protecteur et n'aime pas les étrangers quand à François,cela fait longtemps qu'il a le béguin pour ma fille!!!!!!

Le Comte eut son visage qui s'illumina comme si il avait gagné une bataille perdue d'avance puis il tint au baron :

-"Rassurez monsieur le baron, je prend cette décision après l'avoir mûrement réfléchie. Par contre, pourrais-je vous demander de confirmer par écrit à votre fille que nous avons votre bénédiction bien sûr sous pli scellé car je crois que vous lui manquez à la cour et voir votre écriture ne pourra lui faire que le plus grand bien."

Il attendit une réponse

Le Comte eut son visage qui s'illumina comme si il avait gagné une bataille perdue d'avance puis il tint au baron :

-"Rassurez monsieur le baron, je prend cette décision après l'avoir mûrement réfléchie. Par contre, pourrais-je vous demander de confirmer par écrit à votre fille que nous avons votre bénédiction bien sûr sous pli scellé car je crois que vous lui manquez à la cour et voir votre écriture ne pourra lui faire que le plus grand bien."

Il attendit une réponse

Le vieux baron sourit à cette remarque

-Oui ,enfin elle ne s'inquiète pas de nous !!Lui confirmer par écrit me montre que vous semblez préoccupé car elle semble vous échapper...vous ne la contrôlez pas..du moins pas encore,Louise vous savez c'est une fleur de Bretagne ,comme l'ajonc ,c'est une fleur sauvage qui a besoin de place pour pousser et d'air pour respirer.
J'espère que vous autre Italien prenez soin de vos fleurs.

Il lissa sa moustache

-Elle se lasse vite des hommes,vous savez.Capricieuse comme l'orage mais douce comme un pétale de rose

Ajouta sa mère.

-François !!!!!!!!!!!!Jean!!!!!!!!!!!!!!

Les deux jeunes hommes arrivèrent quelques minutes après dans la salle.
Jean avait revêtu des habits dignes de son rang.

-Veuillez montrer à Messire la chambre qu'il occupera,si toutefois il désire résider quelques jours ici.Messire fait désormais partie de notre grande famille tout comme ce cher François,mais vous devez Messire avoir rencontrer notre bon intendant,François Cavaillac le plus grand coureur de jupon de la province ,il est élevé au château depuis ses huit ans au moins c'est comme un frère pour notre Jean.

François ne souriait pas et Jean semblait dévisager Alessandro
-Mais certainement père,,je vais bien trouver une petite place pour messire dans les chambre de bonnes!
Je vois que vous avez accordé la main de Louise à ce gentilhomme,vous la céderez à n'importe quel individu si étranger soit il!!!!

-Jean cela suffit ,tais toi ,je suis encore lucide et tu le sais fort bien ,pourquoi agresse tu messire?-Qu'importe père ;;;Et bien il y a la chambre verte.

A l'entrée de la mère de Louise il reconnut la beauté de sa bien aimée, il s'approcha d'elle et fit baise-main révérencé. Puis, il fit deux pas en arrière et dit alors :

-"Malheureusement, Madame la Baronne, hélas je ne puis rester ici, je dois reprendre la route pour régler d'importantes affaires avec le Ministre des Echanges de Sa Majesté."

En réalité il était vexé de l'attitude de son futur beau frère, mais il était vrai que cependant Louise commençait déjà à lui manquer!

Puis il se tourna vers le baron et lui demanda :

-"Monsieur le Baron accepteriez-vous de m'accompagner à Paris sous la protection de mon escorte, rassurez vous j'ai tenu comte qu'il serait plus agréable pour vous de voyager en carosse, ainsi les lieues passant nous ferons plus ample connaissance et j'espère que vous apprendrez à me connaître. En outre, je pense que votre visite ravirait ma chère Louise. Bien évidement vous serez logé en tant qu'invité officiel de la République de Venise."

Le vieil Aymeric eut un petit soupir

-Messire,les voyages ne sont plus de mon âge et ma fille aurait honte d'un pauvre campagnard comme moi!Non mais je tiens à ce que mon bon Jean......

Se tournant vers son fils qui lui lançait un regard furibond.

-........Vous accompagne,mais pas de carosse pour lui,c'est inutile messire préfère le cheval,il trouve cela plus viril!!

-Alors François m'accompagne,je ne partirai pas sans lui,qui sait ce qui peut arriver avec les italiens!Beau frère ou pas je m'en méfie comme de la peste...

La mère regarda Alessandro une lueur de regret se lisait dans ses yeux

-Messire,n'écoutez donc pas ces vilains garnements qui se prétendent gentilshommes,je suis sûr que vous êtes un homme
honorable... mais je vous conseille de vous arrêter en route la fatigue gagne facilement les membres aussi je vous prie d'accepter de séjourner un peu chez notre ami à Cresteljac,c'est un gentilhomme accompli et le frère du défunt époux de notre fille ,quelqu'un de très comme il faut vous verrez ,il vous accueillera à bras ouvert

Le comte ne supportant plus les insinuations de son futur beau frère le fusilla des yeux puis en regarde le baron il dit :

-"Monsieur, le baron, rassurez vous, un ami possède un château sur la route."

Puis il se retourna vers Jean :

-"Jean, pensez-vous que si je n'aimais pas vôtre soeur j'aurais accepté votre attitude xénophobe sans dire mot, sachez mon cher Jean que mon honneur n'est pas quelque chose à mettre en doute, et si jamais vous l'osez je me devrais de l'affront malgré tout l'amour que je porte à votre soeur, cependant, soit, François peut venir! Allons mettons nous en route."

Puis il fit une révérence au père, un baise-main à la mère, il se couvrit et sortit. Une fois dans la cour, il demanda son cheval, son escorte arriva, puis à contrecoeur Jean arriva suivi de François, ils fîrent sceller des chevaux et le cortège partit en direction de Fontainebleau.