Appartements de la baronne de Frenolec ,ouverts à tous!

La baronne entra dans ses appartements et fut agréablement surprise on lui avait narré l'état des chambres attribuées aux courtisans et les idées qu'elles s'en étaient faites n'étiaent pas des plus réjouissantes,évidemment ce n'était pas le confort dont elle diposait chez elle à Frenolec mais c'était convenable et la décoration si petite soit elle était faite avec gout.


Son lit était un lit à deux personnes comme celui qu'elle possédait dans son domaine ,mais à Fontainebleau cela devait avoir une autre utilité :rendez vous galants,les draps étaient très propres et d'un blanc immaculé ,évidemment elle aurait préféré un dessu de lit en soie mais bon..De toute façon elle ne connaissait personne avec qui aprtager ce lit !
Il y avait de petits cintres à accrocher sur une barre mobile pour mettre ses jolis robes ,et une petite salle qui disposait d'une baignoire qui à en juger par son état ne devait servir qu'à 1/10 des personnes qui résidaient à Fontainebleau .Evidemment pas de toilettes,à Fontainebleau ! on lui avait aconté que les courtisans pouvait aller faire leurs besoins dans les couloirs ou bien chercher des toilettes dans tout le chateau.Il ya avait de petits tableaux accrochés aux murs ,tableaux de batailles en particulier.
N'attendant personne car ne connaissant malheureusement personne elle s'assit sur un petit tabouret qui se trouvait dans ses appartements dans l'attente d'une visite inespérée.

En voulant rejoindre ses appartements Marie Adélaïde passa devant ceux de cette baronne qui l'avait si bien accueillit à son entrée à Fontainebleau.
Elle se mit à penser que plus tard il faudrait qu'elle lui rende une petite visite de courtoisie, surtout que ses appartements étaient situés tout près des siens...

En sortant de ses appartements la baronne découvrit avec ravissement que sa voisine n'était autre que la charmante demoiselle qu'elle avait accueilli à l'entrée!

En sortant de ses appartements Marie Adélaïde surpris la baronne de Frenolec . Et lui sourit et lui dit

- Hé bien madame la baronne je suis ravie de vous savoir voisine. Et j'espère partager moultes discussions avec vous.

Je l'espère aussi!!!Mais vous pouvez m'appeler mademoiselle je n'ai que 16 ans et quelques et ne suis plus fiancée!!!!Etes vous fiancée?

A cette question Marie Adélaïde voulait rester très évasive. Le souvenir de son amour perdu lui déchira le coeur et tenta malgré tout de garder bonne figure et de lui sourire

- Non mademoiselle la baronne, je ne suis pas fiancée au grand désespoir de mon père, je dois dire!!

-Madame je vois que ce sujet n'est pas à aborder,moi même j'ai perdu mon fiancé:François de Feydeau!Il est mort en officier lors d'une des campagnes de sa majesté!C'était des fiançailles de convenance mais nous nous aimions vraiment!Je cherche maintenant quelqu'un qui puisse devenir mon fiancé!

A ces paroles Marie Adélaïde eu beaucoup de tristesse pour cette jeune femme !!

- Je vous présente toutes mes sincères condoléances ! Et soyez certaines que si vous avez besoins d'une oreille attentive je serais toujours là !
L'amour que j'ai perdu fût un amour impossible, je pense que vous êtes beaucoup plus courageuse que moi, vous arrivez à surmonter vos malheurs avec beaucoup de dignité. Moi, malheureusement, je suis encore nostalgique de ces moment passés avec l'être aimé.

Marie Adélaïde eut un sourire amer, où se mélaient tristesse et colère... Re trouverait elle un jour l'amour ? Un amour tellement grand qui lui ferait oublier ses déceptions passées...
Elle se mit à avoir honte du peu de courage qu'elle avait face à cette jeune femme qui avait réellement perdu son être aimé...
Comment pouvait surmonter ces malheurs ? Comment pouvait elle être aussi aimable et avenante malgré son dur passé ? autant de question auxquelles Marie Adélaïde restée sans réponses

-Merci mademoiselle ,je ne suis pas plus courageuse que vous car moi je sais que je ne le reverrai jamais alors que vous vous savez que vous pouvez encore le voir c'est donc vous la plus courageuse de nous deux ,je suis désolée pour vous!Est ce à cause de votre rang que....?

- Oui, j'en ai bien peur ! Mais pour moi, mon rang ne signifie rien, l'amour n'a pas de barrière...
Je vous remercie de votre soutien.

Marie Adélaïde se dit que oui, cette jeune fille était d'une innocence rare en cette cour, elle se mit à espérer qu'elle ne perde pas cette fraicheur.

-He bien moi j'étais bien tombé de mon rang ,jeune ,beau et attentionné mis le destin en a décidé autrement!!!Mais un de mes amis très proches françois Cavaillac qui est intendant en notre domaine de Bretagne est comment dire....Je crois qu'il m'aime et moi je le considère seulement comme un ami ,évidemment je me fiche de son rang si je l'aimais j'essaierai de l'épouser bien sur!!!!Mais ce n'est pas le cas et je crains qu'il ne débarque en Fontainebleau !

- J'en suis fort désolée pour vous ! Mais n'avez vous pas essayez de lui faire comprendre vos positions quant à vos sentiment ? En tout cas je suis certaine que bientôt tout les hommes de cette cour seront à vos pieds !! lui dit elle en riant ...

Tient, c'était bien la première fois depuis plusieurs jours qu'elle n'avait point rit. C'était une sensation qu'elle avait perdu ! Haaa! Que c'était bon de rire ...

-Vous etes trop gentille ,moi je ne pense car voici les catégories d'hommes que l'on trouve à Versailles

-Les grands princes et le roi:donc trop hauts
-Les vieillards:trop vieux
-Les fiancés:donc inutile d'y penser
-les mariés:inutile d'y penser
-Les amants:inutile
-Les prétentieux:inutile
-Les valets:inutile
-les hommes qui ne s'intéresse qu'aux hommes et pas aux femmes
-les nouveaux venus et jeunes désirant se fiancer:très rares!

A sa réponse Marie Adélaïde rit à gorge déployée ! En plus d'être charmante cette jeune femme était dotée d'un grand sens de l'humour !

- Et bien espérons que la rareté ne nous fasse pas défaut !
Il faudra sans doute que je me mette à la chasse à l'homme avant que ces poupées parlantes ne nous les mangent tout crus !!

Et elle se remit à rire d'un rire franc et dénué de bonne manière !

La baronne rit elle aussi à gorge déployée!

-Mais ces harpies ne sont pas si méchantes qu'elles peuvent le paraitre!!!!
Je vous souhaite bonne chance pour trouver un jeune homme qui vous convienne !!!

- à vous aussi jeune demoiselle !

Sur ceux elle lui fit une révérence et sortit...

-Merci!
Elle répondit en faisant aussi une révérence!

Marie Adélaïde, après sa petite promenade avec monsieur Colbert, passa devant les appartements de mademoiselle frenolec...

Celle ci était fermé elle n'osa donc la déranger, elle vit alors passer une servante devant elle , celle ci lui fit une révérence de courtoisie

- mademoiselle y a t-il quelque chose que je puisse faire pour vous...

-oui ma petite ! (car elle devait être très jeune!!se mit elle à penser )voilà j'aimerai que vous dites à mademoiselle la baronne que je l'attend à la grande salle si elle le veut et dès que cela lui sera possible .
Vous avez bien compris très chère ?

- oui mademoiselle, j'y vais de ce pas ...

Marie Adélaïde alla donc de ce pas à la grande salle

Louise s'avacht sur son lit puis prenant conscience qu'on l'attendait dehors elle se dévetit ,son petit valet lui ayant déjà rempli la baignoire d'eau chaude.Elle trempa son pied dans l'eau la trouva bonne et se mit dans la baignoire .Elle se savonna ,se prélassa dans son bain et en sortit .Elle prit la serviette que le petit valet avait déposé sur le lit et se sécha doucement puis elle prit son eau de rose et s'en parfuma légèrement.Enfin elle revetit une robe jaune de coton léger et se para d'un petit pendantif.

-Silvio, viens me voir!

il accourut .

-Tiens voilà la clé va donc te promener mais ne la perd pas et reviens avant l'aurore!!!

La Duchesse sortit de ses appartements.

Jean Jean et Louise précédés du petit page italien ,prirent l'escalier de marbre ,Jean Jean, admirant l'architecture de cette batisse aux proportions étonnantes pendant que la baronne pensait à ce qu'elle pourrait bien faire de sa journée.
Ils tournèrent ensuite au premier étage vers la droite et arrivèrent enfin aux appartements des dames ,lesquelles ne s'offusqueraient pas de voir un homme car elles faisaient de ^même tous els soirs avec leurs amants.Enfin ils arrivèrent devant une porte ou sur une ardoise étaient écrits ces mots"Appartements de la Baronne de Frenolec".Silvio ouvrit la porte et la tint pour laisser entrer la baronne et Jean Jean.

-Voilà messire mes modeste appartements .Vous allez vous esclaffer car c'est vraiment très petit et en aucun cas spacieux et il n'y a même pas de toilettes

La chambre à la tapisserie rose était aménagée avec goût quoique le confort y fut très sommaire.Le lit à baldaquin était fort beau le bois était de chêne et les draps étaient d'une blancheur immaculée et les pardessus ,de soie rose,quelques cadres représentant des batailles ,un peu trop guerrier au gout de la baronne .Deux petites tables dont une recouverte d'un naperon de dentelle sur lequel était posé un petit vase de procelaine rempli de fleurs aux couleurs éclatantes.Un petite pendrie mobile et une salle debain avec une petite baignoire .Les portes étaient de bois ,peintes en blanc et sur les bords dorées.

Le lit à baldaquin sauta aux yeux de Jean-Jean : il était fort beau, mais était prévu pour le confort de deux personnes partageant les mêmes moments d’intimité. Il lui fallait trouver un moyen de dormir, la superficie de l’appartement ne permettant pas d’y installer un deuxième lit. Il dit à Silvio, qui était encore présent :

« Mon bon Silvio, pourriez-vous m’apporter une paillasse, sur laquelle je pourrais passer la nuit ? Cela ne devrait pas être difficile à trouver dans les parages me semble-t-il ».

Silvio acquiesça, et se mit en route.

Jean-Jean se retourna vers la jeune fille :

« Mademoiselle, voici un bien joli appartement n’est ce pas ». Sachez que mes cellules et alcôves dans les monastères et abbayes étaient bien plus austères : une paillasse, un broc, une chaise, une table et une fenêtre, donnant sur une cour intérieure. Voilà qui me change de mes habitudes. Je peux vous l’avouer, je n’avais pas encore vu une cuve où l’on peut se coucher, et faire ses ablutions : quel luxe ! Je vois qu’un endroit restreint peut recevoir une demoiselle de votre rang. »

Jean-Jean s’excusa, et ouvrit un bagage : il en sortit un « christ en croix » en ivoire, sur pied , et le déposa sur la deuxième petite table qui n’était pas encore décorée, et invita la Baronne à se signer.

La faim commençant à le tenailler, et ne connaissant pas les habitudes de Fontainebleau, Jean-Jean s’adressa encore à la Baronne, et lui demanda quelles étaient les habitudes au niveau des repas : étaient-ils pris en commun, où, et qui était présent . Enfin, il espérait que la Baronne l’accompagnât à la Chapelle l’après-midi, si du moins leur rencontre ne l’avait trop fatiguée.