Appartements de la baronne de Frenolec ,ouverts à tous!

Louise rougit jusqu'aux racines de ses cheveux ,un tel compliment ne venait pas tous les jours,même rarement...
Elle n'avait jamais été de la trempe des intriguantes comme Madame de Montespan et encore moins séductrice comme toutes ces petites favorites qui entouraient le jeune roy.

-Retenez vous Votre Excellence!!!Je ne suis qu'une pauvre baronne provinciale,gardez vos compliments pour d'autres!!!!!

Elle était vexée autant qu'heureuse qu'un homme sans doute très volage lui fasse cette réflexion plutôt agréable

Mais sa réplique ne produisit aucunement 'léffet qu'elle aurait voulu et il passa sa main ,une grosse main d'homme par dessus ses yeux la rendant aveugle ,il la mena comme un pantin et elle sentit sur son cou une chose froide s'installer..
Elle ouvrit alors les yeux

-Ahhhhhhhhhhhhhhhhhh!

N'osant pas en croire ses yeux,elle perdit conscience

Le comte la rattrapa au vol.
Et grâce à ses nombreux voyages en orient ayant appris la medecine musulmane et chinoise,il fit alors une pression dans le creux du cou qui fit reprendre conscience à la baronne qu'il tenait alors dans ses bras.
Puis il lui tint ces mots :

-"Madame que vous est-il arrivé! Vous vous êtes éffondrée face à moi et j'ai du faire appel à la médecine chinoise pour vous réveiller."

Il se dit alors :

-"Mon dieu, qu'elle est belle, j'espère qu'elle m'apprécie autant que je l'apprécie."

Puis il la regarda de nouveau et failli trésaillir, son regard l'avait foudroyé et il la regardait des yeux emplis de ... serait-ce de l'amour???

Un homme s'approchait d'elle,un homme vigoureux dans la froce de l'âge,brun...elle l'attendait depuis longtemps...Elle dit alors

-Roland!!!!

Mais il s'éloigna en la regardant,et sa silhouette s'évanouit dans la brûme et une voix rude la sortit de sa torpeur

Citation :

-"Madame que vous est-il arrivé! Vous vous êtes éffondrée face à moi et j'ai du faire appel à la médecine chinoise pour vous réveiller."

-Comment,que se passe t il ,ou suis je??????

Elle regarda alors Alessandro..

-Mais c'est vous votre excellence????

Il la dévorait des yeux,elle ne supportait pas de voir ce regard explorer ses formes...

-Vous semblez troublé......

-"Comment pourrais-je Madame ne pas être troublé alors que vous venez de vous évanouir."

Puis il lui demanda :

-"Rassurez-moi aimez vous ces ferrets?"

Puis il la regarda hésitant à l'embrasser, il se dit voyons d'ici quelques instants

"quel fin stratège il ferait,il sait mentir......"

-Vous avez raison ,excusez moi de vous agresser ainsi.....Je ne sais pas ce qui m'a pris..

Il lui posa alors une question assez inattendu

-Mais bien sûr ils sont merveilleux,pourquoi croyez vous que je me serais évanouie sinon!!!!!

Elle aperçut une lueur étrange dans les yeux de l'italien...

Il prit alors son courage à deux mains et s'approchât d'elle, puis il l'embrassa fougueusement espérant ne pas être refoulé.

Louise le vit alors se ruer sur elle à la manière d'une bête sauvage,il l'embrassa,elle le laissa faire puis se débattit,le tapant ,le griffant.Elle finit par se saisir d'un petit livret de messe et le lui assena sur la tête ,cela n'était pas assez gros pour l'assomer bien sûr mais il finit par s'écarter et elle le gifla...

-Jeanne ,vite ,viens ici!Dépêche toi,Monsieur a trop bu reconduit le à l'entrée ...fais quelque chose
Elle restait stupéfaite...on ne s'y était jamais pris comme cela avec elle!Elle glissa tout bas

-Votre excellence,j'espère que cette vilaine trace rouge partira vite de votre joue..je ne voulais pas vous gifler aussi fort..

Avant que jeanne arrivât il lui dit alors :

-"Madame, je vous prie de m'excuser, ma fougue m'a emporté, cependant je ne puis renier mon attirance pour vous."

Puis il claqua des talons et repartit en direction de la cour du cheval blanc, la baronne le regardait partir comme si elle regrettait son geste, puis avant qu'il franchisse la porte elle fit :

-"Excellence..."

Il se retourna et attendit les mots.

Il s'était retourné..

-Excellence,je suis vraiment désolée,de vous avoir éconduit ainsi

Jeanne était arrivé avec une cruche à la main par derrière L'ambassadeur,elle était prête à le frapper

-Jeanne stop,je crois que Monsieur a eu son compte aujourd'hui.
Elle lui fit les yeux doux.

-Allons Alessandro ne restons pas en de si mauvais termes

Ne résistant pas à son ardeur elle lui prit la main

Le comte lui dit alors :

-"Ma Mie, cessez de m'appeller excellence appellez moi par mon prénom."

Puis il s'approcha de nouveau d'elle mais cette fois ci il fit simplement une partie de l'approche, si elle l'aimait, elle aurait dû, elle, approcher ses lèvres.

Puis il attendit sa réaction

-Alessandro !alors soit Alessandro vous serez pour moi .Mais vous pourriez le regretter.Réfléchissez avant!!

Il s'approchait d'elle dangereusement ,trop proche ,elle avait peut e^tre eu tord de ne pas le rabrouer assez.

-Alessandro ce que vous voulez faire ne me semble pas vraiment en règle.Vous me faites la cour ,je le vois..Que se passerait il si je vous laissais faire?
Et que penserait ma famille si vous m'abandonniez et repartiez bien vite chez vous?

-"Ma douce Louise, mettriez vous en doute mon honneur?"

Puis il s'éloigna, et haussa le ton :

-"Jamais en trois siècle de noblesse guerrière personne n'a osé mettre en doute mes actes ou ceux de mes ancêtres."

Puis il se calma et se rapprocha de nouveau d'elle

-"Louise, mon amour, acceptez de m'épouser si vous avez peur que je vous quitte."

Il la menaçait il criait ,l'air cruel ,la regardait froidement et tout à coup ce bloc de glace fondit comme illuminé par un rayon de soleil.

-Alessandro,si vous êtes un homme qui ne maitrise pas ces humeurs et est trop orgueilleux alors non je ne vous épouserais pas..
Il est trop tôt pour moi ..Je ne sais pas si je vous aime et quand bien même il faudrait demander l'accord de mes parents..

Elle avait peur de lui

-Non,ne soyez pas vexé.

Il partit lui disant :

-"Et bien, soit indiquez moi ou votre père vit , et je vais de ce pas lui querir votre main."

Et là elle éclata de rire .

-Messire,quel emportement ,savez vous au moins ce que vous voulez?
Mais soit pou ne point laisser votre coeur meurtri je vais vous indiquer la demeure de mes parents mais le voyage sera long.C'est en Bretagne dans la campagne le domaine de Ker Astenac...

Et bien soit, il partit en courant, et arriva dans la cour du cheval blanc, puis il sauta sur son cheval et partit au grand galop accompagné de deux gardes.
Voilà tout ce dont la baronne pût voir à partir de sa fenêtre.

Trois coups se fîrent entendre sur la porte en chêne, la femme de chambre de Louise ouvrit, un homme revêtant la tunique vénitienne lui donna une lettre pour sa maîtresse, le soldat claqua alors des talons et repartit. La femme de chambre déposit alors la lettre sur le chevêt de Louise, elle entra, rompit le sceau qu'elle savait être celui du comte puis lut :

Ma très chère Louise,

J'ai fait envoyer un carosse pour que vous vous joigniez à moi ce soir pour dîner, une surprise sera là.