Arrivée de La Vallière accompagnée du Général Winderfield.

Louise entra dans la Grande Salle du palais, suivie du général. Elle n'était pas tout à fait à l'aise et craignait de rencontrer d'autres personnes de la cour qui ne l'appréciait pas. Elle ne voulait pas montrer sa peur à l'homme qui l'accompagnait c'est pourquoi elle avait tout de même accepté de lui montrer le chemin.

Elle se tourna vers lui et lui demanda:

"Voulez-vous que je reste avec vous ou alors puis-je me retirer?"

Elle avait dit ça d'un ton poli et respectueux mais en fait, elle n'aspirait qu'à partir de la salle. A chaque bruits de pas, elle tournait la tête pour voir de qui il s'agissait...

Jean entra dans le palais derrière Louise. Il regarda rapidement les lieux. Non pas qu'il était épaté, mais une simple mesure de précaution qu'il prenait depuis fort longtemps. On ne savait jamais sur quoi on pouvait tomber et une connaissance des lieux donnait un avantage sur un éventuel... combat.

Il entendit Louise lui demander si elle pouvait partir. Jean répondit sans grand émotion:

- Vous pouvez vous retirer, merci

Une simple mesure de politesse... comme bien des choses. Il regarda Louise partir et ensuite, il analysa chaque porte de la grande salle. De là, tout était connecté dont l'antichambre de la salle du trône. Il sera donc logique d'y trouver des gardes à cette porte.

Il marcha en direction de chaque porte et il finit par trouver des gardes à l'intérieur d'une salle qui semblait etre une salle d'attente. Winderfield savait qu'il venait de trouver ce qu'il cherchait. Il emboita le pas et il entra dans l'antichambre. Prenant bien soin d'inspecter les lieux avant d'y entrer

Louise fit une courte révérence avant de se retirer par la porte de la Salle qui menait vers les appartements.
Elle marchait d'un pas rapide et déterminé. Elle n'avait qu'une idée en tête : rentrer dans sa chambre et revoir son enfant...ainsi que Louis...

*Pourvu qu'il n'est rein arrivé pendant mon absence..*

Sentant l'angoisse venir en elle, elle accéléra encore...

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Il faisait nuit, tout le monde au chateau dormait à présent. Elrohir marcha seul, dans la grande salle. Il regardait autour de lui, mais ses yeux ne regardaient pas vraiment. Il était absorbé par ses pensées. Toute cette enquête, et dire que sa fiancée, Héloise, dormait.

Il se dirigea vers les marches et il s'y assis. Il y avait un silence de mort qui règnait dans le chateau. Il se souvint de ses paroles disant que le chateau n'était plus un endroit sûr. Était-ce vrai, ou bien simplement une illusion à laquelle il faisait face à ce moment à cause de la difficulté de l'enquête. Il ne le saurait dire.

Dehors, la pluie commençait à tomber. Lentement, les coups de tonerres qui semblaient si lointain commencèrent à sembler plus près. Mais cela ne faisait pas flancher Elrohir qui était toujours songeur. Les différents indices, la taverne du masque rouge, Henriette d'Angleterre et la Marquise de St-Yves... le chapelet, le morceau de tissu et surtout, le cadavre. Il devait y avoir un lien qui les réunnisaient tous, mais lequel.

Voila qui, pour une des rares fois, allait donner bien des maux de tête à Elrohir et à Évangéline qui devait partager cette enquête avec lui.

La comtesse d'Askellya arriva en courant dans la grande salle. Elle eut un petit sourire et ralentit son allure, qui n'aurait servi qu'à la faire remarquer. Surtout que ce n'était vraiment pas le moment ...
L'eau de pluie ruisselait sur ses chevaux blonds cuivrés à moitié détachés, et sa tenue n'était autre qu'une simple robe bleu marine bordée de fourrure blanche, assortie avec son regard pétillant. La jeune femme avait toujours aimé la pluie, et plus encore son cheval. Elle revenait d'une ballade qui l'avait mise de très joyeuse humeur, et bien qu'il fasse presque nuit elle ne se sentait aucunement fatiguée.

Elle observa discrètement les alentours, les dorures des tableaux, les broderies dans le tissu des tapis et l'ambiance chaleureuse de la salle. Cela lui plaisait.

Alors elle vit Elrohir. Tout le monde n'était donc pas couché ...Elle aurait être plus prudente. Rose prit un air avenant, souriante, et s'approcha du jeune homme.
Elle esquissa une simple révérence, et se présenta.

"Bonjour, monsieur. Je suis Rose Homblière d'Askellya. A qui ai-je l'honneur ?"

Elrohir, qui était concentré à ce qu'il pensait, n'avait pas vu arrivé la comtesse d'Askellya. Quand elle lui adressa la parole, Elrohir perdit pied et il tomba des trois marches auxquels il s'était installé.

Elrohir, étendu au sol, prit la peine de replacer son uniforme de mousquetaire noir. Il regarda à l'endroit où son chapeau était tombé. Il regarda ensuite la dame qui venait d'entrer. Elle était détrempée, probablement qu'elle venait d'entrer de la nuit.

Elrohir se releva et se pencha un peu en signe de salut. Il dit:

- Pardonnez-moi, j'étais un peu distrait par.... oubliez cela. Je suis Elrohir de Verchères, mousquetaire du roi.

Elrohir se tourna et il alla ramasser son chapeau qui venait de tomber. Pendant qu'il ramassait son chapeau, Elrohir dit:

- Mais je suis enchanté de vous rencontrer comtesse d'Askellya. Tout le bonheur est pour moi.

Elrohir se releva et il tenait son chapeau dans la main. Il fixa la comtesse quelques secondes pour bien l'analyser. Il regardait ensuite les cheveux blonds qui était détemprés. Il demanda:

- Vous venez de l'extérieur... c'est bien vilain cela, il va falloir vous mettre au chaud et pour vous sécher. Venez, il y a un foyer la-bas, je pense bien pouvoir allumer le feu sans attirer les foudres du roi, il doit dormir à cette heure

Elrohir lui tendit la main avec un grand sourire.

Rose étouffa un cri. Mousquetaire du Roi ! Elle allait devoir surveiller ses paroles, une fois de plus ...
Elle rosit légèrement quand Elrohir lui tendit la main; la jeune femme n'était pas habituée à cela. Rose était simplement musicienne ... Elle sourit néamoins et posa sa main avec grâce sur celle du jeune homme.

"Merci ..."

Soudain, elle ne sut qu'ajouter. Elle n'avait rien prévu ...Quelle horreur ! Et au bras d'un mouquetaire qui plus est. Tout lui revint rapidement. Les manières, les paroles, les mots qu'il faut prononcer dans telle ou telle circonstance, toute son éducation.

"J'espère ne pas vous avoir dérangé, monsieur, je souhaitais juste me réchauffer quelque peu, et en un sens je suis déjà satisfaite ...Vous m'avez l'air d'une compagnie charmante."

Elle sourit légèrement.

Elrohir, qui apportait la comtesse vers le foyer, sourit au commentaire de la jeune femme. Il voulut répondre c'Est ce qu'on dit, mais il préféra dire:

- Je vous remercie, je suis content d'apporter un peu de bonheur dans votre vie en ces temps si... pluvieux

Une fois arrivé près du foyer, il dirigea la comtesse vers un fauteuil pour qu'elle puisse s'installer confortablement. En la laissant sur le fauteuil, il lui dit:

- Je ne partirai pas bien loin, n'ayez crainte. Il faut juste que je fasse le feu.

Il se retourna et il commença à placer les buches pour permettre d'Avoir un feu et surtout, une chaleur qui pourrait se dégager pour réchauffer la jeune femme. Tout en travaillant, il demanda:

- Moi qui pensait connaitre une grande partie des gens qui faisait partie de la cours du roi, êtes-vous nouvelle Comtesse Askellya ou bien c'Est ma mémoire qui me fait défaut. Remarquez que cela serait attribuable à mon age...

Il s'appretait à mettre la paille dans le feu lorsqu'un énorme coup de tonnerre retentit dans le chateau. Ne sachant si la jeune femme était effrayé par l'orage, il se retourna vers elle et lui dit:

- N'ayez crainte, je peux vous protéger autant des brigands que des coups de tonnerre. Alors, détentez-vous et profitez du feu qui sera prêt dans quelques sec.... minutes

Il termina de placer la paille

La comtesse ne s'assit pas.

"Peut-être puis-je vous aider ..."

C'était incorrect. Enfin, elle ne savait pas vraiment, mais elle attendit quand même la réaction d'Elrohir. Rose s'étonna, elle le pensait plus jeune ...Enfin c'était peut-être pour plaisanter.

"Sans doute ne m'avez-vous jamais vue auparavant, ou remarquée ...Je suis ici depuis 7 ans, mais seulement en tant que musicienne. On ne me considère pas vraiment comtesse, ma mère était ..."

Elle s'interrompit brusquement et pâlit. Que pouvait-elle dévoiler à cet homme qu'elle venait de rencontrer et qui était mousquetaire du roi ? Rose l'observa attentivement. Elle connaissait très peu de nobles à la cour, hormis ceux qui venaient l'écouter jouer, mais celui-ci avait l'air d'un homme de confiance. Elle hésita un instant, puis se ravisa.

"Je vous remercie de votre attention à mon égard, monsieur, je ne mérite pas tant. Je ne doute pas de vos talents de mousquetaire, bien au contraire. Et quant à me détendre, ...Eh bien soit, je reterai volontiers quelques instants ici, de plus votre feu m'a l'air accueillant."

Gaspard arriva tout essoufflé et trempé bien après la comtesse : elle les avait semé.
Il était en effet suivit de la jeune fille rencontré plus tôt, mais l'intendant compris qu'il n'avait pas à s'avancer plus loin : la comtesse était en grande conversation avec un mousquetaire au fond de la salle et elle ne l'avait pas encore remarqué.

Lorsque Camille à son tour fit son apparition, ouvrant la porte sur le déluge et la refermant tout aussi vite, Gaspard lui indiqua seulement la musicienne du doigt en haussant les épaules.

-Si vous désirez, commença-t-il en chuchotant, vous réchauffer, ils sont tous deux près du feu. Sinon, je vous conseille la salle de jeu, pleine de monde à cette heure, où l'on trouve toujours une ambiance festive. Il faudra vous changer, bien sûr.

Citation :

Sans doute ne m'avez-vous jamais vue auparavant, ou remarquée ...Je suis ici depuis 7 ans, mais seulement en tant que musicienne. On ne me considère pas vraiment comtesse, ma mère était ...

Elrohir se retourna une fois que le feu était parti et il lui répondit:

- Depuis 7 années, vous êtes sûre? Il faut dire que moi je suis ici depuis peu.... quelques années. 2 ou 3 au maximum.

Il brassa quelques buches pour s'assurer que le feu était assez fort et qu'il était bien parti. Il se releva et il se dirigea vers un fauteuil. Avant de s'assoir, il lui dit:

- Au diable ce que les gens considère. Ce n'est pas les titres qui font que les gens on un coeur pur ou pas, cela vient directement de ce qu'ils sont. Regardez, mes parent ont toujours été des fermiers, mais cela ne m'a pas empêché de devenir mousquetaire à la cours du roi.

Une fois assis, il regarda au loin et il remarqua l'intendant du chateau. Il dit:

- Tiens, voila Gaspard... je me demande ce qu'il peut bien faire ici

Il se retourna vers la comtesse avec un petit sourire en coin et il lui dit:

- Habituellement, il est couché avant le soleil.... Un drole de type, bien qu'il soit noble et honnête.

Il se pencha vers la comtesse et il ajouta en chuchotant:

- Desfois, je dois vous avouer que mis à part le roi, il est le second des plus emmerdeurs du chateau.

Il fit un petit clin d'oeil à la comtesse, espèrant qu'il n'aurait pas à faire des explications. Il se recala dans son fauteuil, tout en observant le feu. La chaleur commençait à prendre place dans la partie de la pièce où les deux personnes étaient tranquillement assises à regarder ce spectacle.

Elrohir se perdit dans ses pensées... l'enquête, les indices.... qui était à la tête de tout cela. Il faudrait qu'il tente d'éclairer cela avec Évangéline... le plus rapidement possible. Il ne dormirai qu'à peine jusqu'à ce qu'il puisse obtenir réponses à toutes ses questions

Ecoutant l'intendant, Camille regardait le feu.Se rechauffer aucun probleme, mais camille refusa de deranger ces deux personnes en discussion.Elle remit ses cheveux brin en arriere puit regarda les deux peronnes au fond puit dit a l'intendant:

"Je ne desir pas les deranger..."

Elle reflechit un moment puit reprit

"Une robe m'appartenant se trouve dans ma caleche qui se trouve juste en face!Bien sur il me faudrait un endroit où me changer!"

Gaspard garda le silence, attendant patiemment que la jeune femme lui rapporte sa décision.

Citation :

"Une robe m'appartenant se trouve dans ma calèche qui se trouve juste en face!Bien sur il me faudrait un endroit où me changer!"

Gaspard fit volte face pour regarder par la fenêtre : la pluie continuait de battre son plein.

-Madame, je crains ne pas pouvoir vous laisser aller prendre votre robe.

Il parut soucieux un instant, puis se retourna en lui faisant face.

-Ecoutez, votre robe se trouve bien dans une malle? J'irais la chercher pendant que vous vous installerez dans votre chambre, dans l'aile des gentillefemmes.

Gaspard ne se fit pas prier, et, sans attendre l'ordre, s'en fut en courant sous les torrents d'eau. Il s'était dit *allons-y des à présent, plus vite j'irais, plus vite ça sera fait*. De plus, il était déjà trop trempé pour craindre encore de l'être plus.

Il revint en effet quelques minutes plus tard, ayant vaincu vent et gouttes, qui prenaient là l'allure de lame de rasoir.
Une valise à la main qu'il avait tenté de sauvegarder de la marée, un serviteur à ses talons, Duchêsne ferma la porte et laissa ses vêtements s'égoutter un peu avant d'oser bouger.

-Voilà! Dit-il d'un air tout fier.

La comtesse eut un sourire amusé en entendant la dernière phrase de son interlocuteur. Elle retint les paroles qui lui vinrent à l'esprit, ce n'était vraiment pas le moment de demander des explications sur cette étrange personne qu'est l'intendant, d'autant plus qu'il se trouvait dans la salle.

"Vous êtes devenu ...Mousquetaire. Je ne suis rien ici, pas même comtesse. On me voit, on m'oublie aussitôt. Je suis un simple objet distrayant ... Mais assez parlé de moi."

Le discours d'Elrohir sur la noblesse lui plaisait, mais la profonde blessure ancrée dans son coeur la faisait encore souffrir. Elle avait été admirée, respectée, aimée ...Et ici elle ne trouvait ni ami sincère, ni reconnaissance pour ce qu'elle faisait. Bien sûr, la comtesse était à la cour. Mais était-ce vraiment un privilège ?

"Vous défendez le roi ...Et pourtant vous dites que c'est un enmerdeur."

Elle prononça ces derniers mots à mi-voix.

"Je ne comprends pas, peût-être vous aurais-je mal compris ?"

La jeune femme lui laissait une issue. Elle sourit légèrement, et attendit. La chaleur du feu faisait rougit son visage, et elle observait l'intendant, avec Camille. Rose n'avait pas passé beaucoup de temps avec eux, mais elle aurait aimé les connaître mieux. Peut-être une autre fois, peut-être jamais ...

Elrohir écoutait la comtesse parlé d'elle comme étant un objet. Il était facile de lire de la tristesse sur le visage de la jeune femme. Elrohir comprennait cela parfaitement. Quand la comtesse parlait du mot qu'Elrohir avait employé, il fit un léger sourire et il dit:

- Non, vous avez bien compris. Ce n'est pas parce que je n'aime pas la personne que je défends que je n'asume pas son rôle. S'il le fallait, je prendrais une balle pour le roi, mais en tant que personne, c'est vrai que le roi est comme je vous ai... dit. Par pitié, si vous ne voudriez pas avoir la mort d'un mousquetaire sur la conscience, gardez cela pour vous

Elrohir lui fit un petit sourire. Il pensait bien qu'elle pouvait comprendre que parler contre le roi, pouvait être passible de la peine de mort. Mais bon, Elrohir n'était pas pour se cacher derrière un masque, il avait horreur de l'hypocrisie et toute cette diplomatie. À quoi bon parler lorsque l'on peut se faire la guerre et regler cela par la loi du plus fort.

Elrohir se tourna pour regarder ce que la comtesse regardait. Il y avait d'autres personnes qui entraient, mais bon, peut-etre qu'ils se connaissaient eux et la comtesse.

Elrohir regarda à nouveau dehors. Le temps était vraiment maussade, il ne fallait pas mettre un chien dehors. Elrohir questionna alors la jeune femme:

- Mais, que faisiez-vous dehors par un temps pareil? Il fait nuit et il pleut à boire debout. J'ai toujours pensé que les femmes avaient horreur de l'eau à rester cachées pendant des heures s'il le fallait

Elrohir se cala dans son fauteuil et sourit, voulant montrer à la jeune femme qu'il avait fait une blague et qu'il n'était en rien un.... promoteur du sexe fort

La comtesse rit de bon coeur.

"Alors, sans doute n'en connaissez vous pas beaucoup ! J'ai grandi parmis les chevaux et les chiens; ici la nature me manque, tout comme les gens sincères ...Vous parlez bien en mousquetaire ! Quand à la nuit, eh bien, au moins on ne me remarque pas ...Du moins jusqu'à aujourd'hui ! J'ai du m'attarder un peu. Toujours est-il que la pluie n'est pas ce que je redoute le plus par une pareille nuit ..."

Elle sourit, et passa une main dans ses cheveux blonds.

"Je pourrais vous retourner votre question. Et ne me dites pas que vous n'arrivez pas à dormir, j'aurai du mal à vous croire !"

Elrohir leva un sourcile envers la réponse de la comtesse et il dit:

- Ce n'est pas ce que vous redoutez? Alors, que redoutez-vous de la nuit? J'ai toujours pensé qu'elle belle jeune femme seule femme en pleine nuit étant d'autant plus vulnérable quand il pleut? D'ailleurs, j'espère que la nuit n'est pas trop dangereuse pour tous les citoyens de Paris

Il se massa lentement les jointures qui lui faisaient, il fallait le dire, un peu mal depuis son escapade dans les égouts en compagnie d'Évangéline.

Voila que la comtesse demandait l'horaire du temps du mousquetaire. Il sourit à l'allusion de la jeune sur son manque de sommeil. Il fit non de la tête avec un petit rire en regardant le sol. Il arrêta et releva la tête pour plonger son regard dans celui de la femme:

- Si je vous le disais, vous n'arriverez pas à le croire. Et de plus, je suis lié par le secret d'État. Si vous saviez ce qui me tracasse, je devrais vous tuer sur le champ... ce qui me rendrait, je dois dire, très triste de commettre un tel acte.

Il s'éclaircit la voix et il s'installa dans le creux du fauteuil. Il ajouta:

- Un secret d'État, c'est tout ce que je peux dire, et il faut des gens de bonnes volontés pour démystifier un secret, comme vous devez le savoir. J'espère seulement ne pas avoir à regretter d'avoir assumer certaines décisions.

Il avait été vague, mais tout de même assez précis sur ce qui le tracassait. Cette maudite enquête, quoi que bien jeune, lui tourmentait l'esprit à un point tel qu'il ne savait plus envers qui faire confiance, envers qui se tourner comme allié. Il se sentait seul, prit avec un secret qu'il ne pouvait pas dire, même pas à Héloise, sa tendre fiancée

"Oh, ce que je redoute ..."

Le regard de la comtesse se perdit dans la nuit et elle parut soudain beaucoup plus vieille, plus triste aussi.
Elle préféra une réponse vague à tout autre.

"Tant de choses et pourtant si peu probables ! Et, pour vous donner un bref aperçu de ce que je redoute; des gens comme vous par exemple !"

Elle sourit, espèrant ne pas devoir se dévoiler plus que ça.

"De bonnes volontés, dites-vous ? Est-ce là une raison bien valable pour ne rien me confier ? Non, ne dites rien ...Je sais bien, pour vous je suis une inconnue avec qui vous passez la soirée, demain vous m'aurez oubliée ..."

Elle regarda les genoux du jeune homme :

"Un secret qui vous fait bien souffrir !"

Elle songea à son passé, ces années passées dans l'attente, et enfin ... Le feu dégageait toujours la même chaleurn on eût dit qu'il dégageat une lueur espoir ...Espoir ? Si vite anéanti.

Citation :

Tant de choses et pourtant si peu probables ! Et, pour vous donner un bref aperçu de ce que je redoute; des gens comme vous par exemple

Elrohir fut un peu surpris de cette affirmation. Il cligna deux fois des yeux et il dit:

- Vous redoutez des gens comme moi? Des gens qui protègent la vie, qui protège le peuple, qui se bat pour la liberté et la justice?

Elrohir frictionna ses deux mains et il ajotua:

- Quoi qu'il est vrai que vous puissiez avoir un doute sur ce que je suis en train de faire comme mission. Mais par contre, je vous jure, sur l'honneur de qui vous voudrez, ce que je suis en train de faire ne fait de mal que pour les personne qui ose s'attaquer à la vie d'innocents et qui tente de faire du mal à ceux qui n'en mérite pas.

Il écouta la suite de la discussion avec la comtesse. Elle semblait avoir si peur de se faire oublier. Pour cela, Elrohir lui répondit:

- N'ayez crainte comtesse, je n'oublie jamais les personnes qui réussissent à de démarquer des autres, et je crois que vous y parvenez grandement.

Elrohir lui fit un sourire. Il se leva pour aller mettre des buches dans le feu. Il ajouta:

- Vous voyez, je prends même soin de vous.

Il prit un couverture qu'il y avait sur un fauteuil et il la déposa sur les épaules de la comtesse. Elle semblait trembler, alors Elrohir voulait la mettre au chaud. Elle parla pendant qu'il déposa une couverture sur ses épaules qu'un secret peut faire souffrir. En se relevant d'Avoir déposé la couverture, il répondit:

- Ça, vous avez bien raison. Vous parlez à la bonne personne qui peut être d'Accord avec vous

Elrohir se rassit sur son fauteuil, regardant le feu pendant les quelques secondes de silence que la comtesse lui accordait.

Citation :

Tant de choses et pourtant si peu probables ! Et, pour vous donner un bref aperçu de ce que je redoute; des gens comme vous par exemple

Elrohir fut un peu surpris de cette affirmation. Il cligna deux fois des yeux et il dit:

- Vous redoutez des gens comme moi? Des gens qui protègent la vie, qui protège le peuple, qui se bat pour la liberté et la justice?

Elrohir frictionna ses deux mains et il ajotua:

- Quoi qu'il est vrai que vous puissiez avoir un doute sur ce que je suis en train de faire comme mission. Mais par contre, je vous jure, sur l'honneur de qui vous voudrez, ce que je suis en train de faire ne fait de mal que pour les personne qui ose s'attaquer à la vie d'innocents et qui tente de faire du mal à ceux qui n'en mérite pas.

Il écouta la suite de la discussion avec la comtesse. Elle semblait avoir si peur de se faire oublier. Pour cela, Elrohir lui répondit:

- N'ayez crainte comtesse, je n'oublie jamais les personnes qui réussissent à de démarquer des autres, et je crois que vous y parvenez grandement.

Elrohir lui fit un sourire. Il se leva pour aller mettre des buches dans le feu. Il ajouta:

- Vous voyez, je prends même soin de vous.

Il prit un couverture qu'il y avait sur un fauteuil et il la déposa sur les épaules de la comtesse. Elle semblait trembler, alors Elrohir voulait la mettre au chaud. Elle parla pendant qu'il déposa une couverture sur ses épaules qu'un secret peut faire souffrir. En se relevant d'Avoir déposé la couverture, il répondit:

- Ça, vous avez bien raison. Vous parlez à la bonne personne qui peut être d'Accord avec vous

Elrohir se rassit sur son fauteuil, regardant le feu pendant les quelques secondes de silence que la comtesse lui accordait.

"Vous, peut-être ...En France, aussi. Mais pas de là où je viens. Dans mon pays, des mercenaires sont régulièrement engagés pour des tâches aussi sombres que dénuées de tout honneur et de toute valeur. Il m'est impossible de vous décrire ces gens, monsieur, si ce n'est en vous disant que pour une quelconque somme d'argent ils sont prêts à tout perdre. Liberté, justice ! Vous vivez dans un monde parfait, Elrohir. Je n'en dirait pas autant pour moi. Et pour votre honneur n'ayez crainte, je ne vous connais pas encore assez pour pouvoir vous juger sur quelque point que ce soit. A part peut-être sur votre avenance, et en cela vous exellez :
Je suis pleinement satisfaite de votre traitement !"

Elle sourit sincèrement en s'emitouflant dans la couverture qu'Elrohir avait posée sur ses épaules.

"Eh bien oui, ce sujet ne m'est pas inconnu ...Ma mère a gardé un secret qu'elle ne m'a jamais confié ...Elle est morte assassinée."

Les yeux de la comtesse brillèrent d'un sombre éclat.

"Vous pensez sans doute que je veux absolument savoir votre secret, mais c'est pour cette seule raison que je vous propose de vous aider. Libre à vous de refuser, je comprendrai. Enfin, pas entièrement ...Mais les secrets sont souvent lourds à porter pour une seule personne."

Rose observa un instant son propre cas. C'était ça. Ou presque. Bah, elle trouverait bien quelqu'un.
La pluie continuait inlassablement de battre les carreaux, mais l'atmosphère de la grande salle s'était réchauffée grâce à la flambée d'Elrohir. Même si, au fond des deux gouffres bleu marine de ses yeux, brillait encore, toujours et peut-être à jamais, la lueur du désespoir et la sombre flamme de la vengeance.

Elrohir leva un sourcil. Exceller dans l'art de tuer... c'est n'était pas vraiment exceller. Il était triste un peu parce que, au fond, il essayait toujours de maitriser ses adversaires sans tuer depuis qu'il était mousquetaire. Il préfèrait casser des bras ou bien des genoux (des quadriceps ) au lieu que de planter sa lame dans l'abdomen de quelqu'un ou bien de lui casser le cou net. Quoi que, parfois, il n'avait pas le choix.

Par contre, tuer quelqu'un pour de l'argent, voila qui est très sombre à faire et il se demandait s'il y avait une façon plus rapide de perdre son honneur autre que comme cela.

Tout ce qu'il trouva à dire en regardant le feu c'est:

- Je me demande ce qu'est un monde parfait, et je ne pense pas que cela s'applique dans mon cas, comtesse. Lorsque l'on se retrouve entre deux feux ennemis et que notre seul façon de survivre est de se battre, la perfection perd de son charme à cette occassion.

Lorsqu'elle lui parla que sa mère fut assassinée, Elrohir ne sut que dire. Il ne voulait pas revenir sur ce qui s'était passé dans la vie de la jeune femme, et puis d'ailleurs, cela ne servait à rien. La raison de la mort de sa mère semblait être inconnue pour la comtesse.

Il l'écoutait qui parlait maintenant d'un secret qui était lourd à garder. Dans le fond, le secret d'Elrohir était important, mais pas lourd à conserver. Quoi qu'il était vrai qu'il devait démanteler un raison de mousquetaires traitres, trouver qui gère ce réseau, éviter d'être assassiné, faire cela assez vite pour ne pas que le roi soit assassiné par ces traitres, éviter de perdre ses témoins soit par la peur ou par la mort, éviter de se faire prendre des gens qu'il aime et tout cela, ne pas savoir sur qui compter et tout cela, en ayant qu'une femme comme allié pour combattre toutes ces situations.... Bref, peut-etre que c'était un peu lourd, mais pouvait-il prendre la chance de parler à ce moment et risquer de se faire entendre alors que le chateau est truffé de murs avec des oreilles.

Tout ce qu'il trouva à dire c'est:

- Le chateau n'est plus un endroit sûr et le roi est en danger. J'ai besoin de temps, chose que je n'ai pas. J'ai besoin d'allié, j'en ai encore moins.

Il se ferma les yeux et commença à caresser son front avec sa main en ajoutant:

- Et puis diable je ne comprends rien dans tout cela

[lol pour les quadriceps ...Et ma prof de bio a encore du souci à se faire ]

La comtesse d'Askellya sourit.

"Ce château a-t-il jamais été un endroit sûr ?"

Elle rejeta les cheveux qui masquaient son visage en arrière et sourit joyeusement.

"Je ne le pense pas, monsieur. Quant à votre temps, eh bien il est certain qu'en de telles circonstances il vaut mieux ne pas en perdre. Vous avez besoin d'alliés ...Et je peux vous aider. Pourquoi ne pas m'exposez votre problème dans un lieu ...Disons plus approprié?"

Rose regarda la flamme qui dansait devant ses yeux.

"Au début, on ne comprend rien, et c'est frustrant ...Petit à petit, le temps passant, les indices se font plus précis, et le chemin à suivre se dessine. Plus on avance, plus on veut savoir et on s'investit. Mais vient alors le moment où l'on ne peut plus reculer. Quand tout va s'expliquer, on a peur de savoir, d'apprendre ce qui s'est passé. Ce qu'on est vraiment. Plus on comprend, plus on souhaite revenir en arrière, oublier les années ...Rattraper l'infernale machine du temps. Effacer la trace qu'elle vous a laissée."

On eut dit que la jeune femme récitait un texte appris par coeur, le regard toujours fixé sur cette flamme rougeoyante. Son visage demeura impassible, et enfin elle sourit.

Elrohir inclina la tête en signe de négation et il ajouta:

- Disons que le chateau a déjà été plus sûr que maintenant.

Lorsque la comtesse ammena le point des alliés et qu'elle s'offrait, Elrohir ne doutait en rien du courage de la jeune femme, mais par contre plus il parlait avec des gens, plus ceux-ci était en danger. D'ailleurs, il devait se préparer pour retourner voir les femmes de joies qui avaient parlé avec De Rocroy. Il était tout à fait probable que les méchants savaient déjà qu'elles avaient parlé.

De plus, le roi avait dit d'agir en tout discretion. Par contre, lui seul avait le choix de ses alliés, sauf un qui lui avait été imposé. Il était vrai que de parler de cela au chateau, avec tous les mousquetaires qui rodent, il était tout à fait probable de tomber sur un mousquetaire du camp adverse. Ou encore, quelqu'un qui se rapportait au camp adverse.

Il était vrai que le camp adverse possèdait plusieurs alliés. Aussi imbécile que cela pouvait paraître, il y avait davantage d'homme avec une soif de pouvoir que de femmes. Alors, Elrohir devait se pencher davantage sur les femmes pour faire un réseau de contact qui pourrait lui être efficace. Par contre, le danger était qu'une d'entre elle se fasse prendre... Mais bon, une femme bien informée est au courant du danger auquel elle fait face lors de son travail.

Comme seule réponse, Elrohir lui dit:

- Avez-vous peur de la mort? De vous faire traquer advenant une fuite de la part de notre camp? Avez-vous peur d'échouer?

"De la mort ? Depuis 9 ans qu'elle me poursuit ...Je dois bien faire avec. Alors mourir pour mourir, autant le faire pour une noble cause. Traquée, eh bien de même, je le suis depuis tant d'années ...Ma vie et une fuite perpétuelle, monsieur ! Les quelques instants de répit laissés par un adversaire inssaisissable me glacent le sang : je songe à cet avenir si sombre qui m'attend, toujours, et qui jamais ne m'oublie ..."

Elle s'arrêta, fixant Elrohir de ses yeux d'un bleu arctique :

"Si jamais je m'engage à quoi que ce soit, ce sera fait."

Elle pencha légèrement la tête sur le côté et sourit gracieusement :

"En douteriez-vous ?"

C'était là presque un défi. Mais elle était prête à aider n'importe qui, du moment que ça l'empêcher de penser à ce qui pourrait lui arriver si elle faisait un faux pas. Et elle s'engageait pour quelque chose dont elle ne connaissait rien, seulement parcequ'un mousquetaire du roi lui avait dit qu'il servait la bonne cause. Comment aurait-il pu en être autrement ? Elle attendit sa réponse.