Arriver et découverte de Paris

"Paris! Quoi de plus beau!"

Ces mots résonnés dans la rue. Provenant d'un cavalier dont les apparences laissaient à penser qu'il s'agissait d'un fou, il était accompagné d'un second cavalier qui lui attirer visiblement plus les regards. Un de ces "sous-homme" comme disaient certains...

C'est ainsi que l'arriver du chevalier Grégoire de Fronsac se déroula. Libertin, naturaliste et dessinateur au jardin du roi. Curieux explorateur du "nouveau monde", Fronsac était à peine arriver à Paris de retour des Amériques. Il était suivit de très prés par un de ces Indiens habillé à l'Européenne, Mani. Un iroquoi de la tribu des Mohawk, qui traînait un troisième chevale portant lui des bagages pour le moins encombrants!

Le curieux convoi avançais donc ainsi, précédé par le chevalier. Tranquillement enfin jusqu'à ce qu'un enfant d'une dizaine d'années alla tomber sur les pavés, devant Fronsac. Il fut vite rejoint par trois ou quatre hommes qui le ruèrent de coups.

Le chevalier sortis alors sa lame et sans descendre de son destrier il s’adressa aux hommes.

_Allons, que vous à t'il fait ce pauvre enfant ?
_Messire ce chenapan nous a dérobé deux pommes.
_Et depuis quand, frappe t'on quelqu'un pour deux pommes ici? Tenez, et laissez le déjeuner en paix.

Fronsac leur lança alors deux pièces, et vit l'enfant courir pour aller s'enfoncer dans la foule. En voyant l'indien les hommes, eurent quelques regards indiscret, Mani lui ne bronchât pas ne les quittant pas du regard.

_Ne fais pas attention à ces hommes là, ils ne sont que le pâle reflet de la société

Il y répondis, d'une étrange façon mélange d’accents et de bafouilles.

_ C'est ça la France?
_Non ! C'est aussi de jolie demoiselles!

Grégoire et Mani avaient avancer après quelque boutades, sans prendre garde. Lorsque Grégoire, tira violemment les rennes de son destrier en voyant la jeune femme déboulée devant lui. Peut habitué aux aléas des rues de Paris, il calma son chevale encore déboussolé et s’adressa à la jeune femme d’un ton frôlant l’arrogance.

« Les rues ne sont t-elles pas assez large pour vous et moi cheval ? »

(mille excuses pour le retard de ma réponse)

Eva entendit une voix parler, et releva les yeux vers le cavalier pour s’assurer qu’il s’adressait bien à elle. Légèrement interloquée par la façon dont cet homme venait de l’aborder, elle ne trouva rien à répondre, se contentant de le fixer durement du regard. Voilà un homme bien arrogant, pensait-elle. Il devait sûrement assez riche pour se le permettre.

Citation :

Les rues ne sont t-elles pas assez large pour vous et moi cheval ?

Il semblait à Éva que les deux se défiaient du regard, l’un attendant ce que l’autre répondrait. Elle était toujours bien en colère d’avoir perdu son flacon de parfum, et de s’être fait ainsi ignorer par les auteurs de ce malheur. Elle n’en était que plus agressive dans ses paroles..

« Les rues appartiennent à tout le monde non? Alors si je m’écarte pour vous laisser passer alors que j’y ai été poussée, ayez au moins la décence d’avancer sans vous plaindre… »

Elle marmonna un « non mais vraiment! » plus ou moins compréhensible et continuait de regarder ce nouveau venu, qui allait sans doute continuer son chemin sans plus attendre.

Julia arriva dans les rues, les mains vides, ayant enfin caché le butin qu'elle s'était fait précédemment. Il y a avait du monde dans tous les coins, du plus louche au plus habillé. De nombreux chevaux passaient, cavaliers prudents, évitant les gens comme la jeune Julia. Ils craignaient donc les voleurs ? Julia sourit en coin. A 15 ans, elle était déjà de bon niveau, et elle en était fière. Soudain, une querelle se fit entendre. La jeune voleuse en profita, et s'avança , pour voir de quoi il s'agissait.

Un grand cavalier interloquait une jeune femme. Julia fronça les sourcils, en voyant les gens qui les observaient d'un drôle d'oeil. Mais Julia ne se contenta de les observer. Elle les dévisagea, afin de savoi de quel rang ils pouvaient bien appartenir. Elle pourrait sûrement récoleter des renseignements sur les brigands qui avaient enlevés son père ... Ou pourquoi pas se faire un nouveau butin. Elle s'avança donc vers les deux jeunes gens, et se plaça entre eux, faisant très légèrement reculer le cheval.

"Je sais que je me mêle de ce qui ne me regarde pas, ce n'est pas la peine de me le faire remarquer, mais ... Qu'avez-vous donc, monseigneur ?"

Elle se tourna vers le cavalier. Avec un peu de chance, celui-ci émettrait une faute dont Julia pourrait profiter.