danse avec le loup ...

Une petite voiture arriva dans les bois, les nasaux des chevaux fumant, le cocher, le nez et les mains rougis par le froid, vint jusqu'à la porte et l'ouvrit d'où en sortit la précieuse Angélique suivit de Sergei à ses talons.

Elle ne comprennnait toujours pas pourquoi le duc voulait qu'il se retrouve ici dans le bois en plein hiver, au moins ils ne seraient dérangés, aucun chat ne trainait à des kilomètres !
Quand elle mit pied à terre, elle s'enfonça quelques centimètres dans la neige.

c'était le meilleur endroit pour une exécution discrète !
le duc s'était peut être lassé de son insolence et voulait en terminer là, n'allant pas jusqu'à l'abattre tout de même elle n'était pas L' ennemi numéro un en russie !

elle prit instinctivement le bras de sergei, seule chose vivante après elle aux alentours !
peut être ce jour serait celui où elle aurait vraiment besoin de lui, car elle pensait que si elle attendait encore longtemps, un mendiant ou pire un lépreux viendrait leur chercher malheur !

enfin trève de "peut être", le froid commencait à lui congeler le cerveau, elle ne pouvait plus penser sa seule arme de défense était réduite à néant, la voilà maintenant accrochée au bras d'un jeune homme comme si c'était la dernière chose qu'elle posséde

Les évènements qui suivirent furent très rapide. Et la pauvre Angélique en fut la victime de ce temps qui pour elle semblait si lent et accélerer tout à la fois.

Quelques cavaliers avancèrent au grand galop rapidement vers elle. Mais ils ralentirent en s'approchant d'elle. L'un deux dans un manoeuvre spectaculaire et puissante, saisit la jeune dame par la taille et la souleva, sans qu'il descende de son cheval et stoppe sa course.

Résultat la jeune femme se retrouva aussi sur le cheval, aggripé par une ferme main, par son cavalier. Balotté et tenue comme une marchandises, prises comme un prédateur prend une proie.

Le cheval avancait maintenant au trot, car si ils auraient été trop rapide, nulle doute que tout les deux ce seraient rompu le coup. Le jeune homme la tenait fermement, profitant du plaisir de la tenir fermement et de sa stupeur et cet état ou elle était trop surprise pour réagir ou réfléchir.

La légère brise fouettait leur chevelure et la robe de la jeune femme, dont quelques rubans s'envolaient. Le ravisseur...le cavalier qui avait saisit la jeune femme...n'était évidament autre qu'Alexei, vetu de blanc sur son destrier noir et gris.

Il souriait, il se plaisait à ce qui semblait un jeu pour lui. Il l'avait "attrapée" et maintenant il la tenait. Cela tenait du fantasme que de capturer ainsi une jeune dame et en disposer de ces mains puissantes.

Le cheval ralenti. Il ne voulais pas lui faire du mal, et la position d'Angélique n'était certaineemnt pas des plus confortables, il fallait qu'ils réorganisent leur positions si ils voulaient continuer la balade. Ainsi collés la jeune femme serait sans doute frémissante, absourdie, éblouie, conquise devant tant de virilité et d'habilité, et de se sentir ainsi prise.

Il la laissait reprendre ces esprits, tout en jouant quelques peu avec les grandes mèches de sa ravissante chevelure pour les remplacer en place. Un geste délicat qu'il voulait tendre et rassurent, bien qu'il la manipulait comme si elle n'était qu'une petite poupée.

-Aimez vous les promenades à cheval miss d'Angennes? Lanca t'il.

Angélique frémit au son des galops rapides qu'elle entendait dangereusement s'approcher ! Elle n'osait à peine se retourner pour voir de qu'il était question, elle pria tout de même le ciel qu'aucun malheur ne leur arrive.
Et ce sergei, lui, resta là sans bouger, ni sourciller, rien ne semblait l'inquiéter ! elle avait beau l'aggripper de plus en plus, il ne disait mot, le regard vide.

Elle n'eut plus le temps de réfléchir à tout ça qu'elle sentit une main ferme l'aggripper à la taille ... les galops ... les voleurs ... on l'enlève ! Et l'autre qui restait planté là !
Elle n'eut pas non plus le temps de gémir, qu'ils repartaient déjà aussi rapidement, elle, ne tenant qu'à une main celle de son ravisseur !
Elle aurait voulu hurler, crier à l'aide ou tout du moins griffer cette main qui la menacée mais elle n'osait à peine bouger le petit doigt, ils allaient trop vite et elle n'avait aucun pouvoir, s'il voulait la lâcher elle mourrai sûrement entre les sabots du cheval ou tout du mieux la tête fendu sur une caillasse !

Ses cheveux lui collait au visage, son visage était rougit par le vent, elle eut tout de même la force de regarder son ravisseur ... Alexei !
Mais que lui prenait il donc ?! Si elle en avait le pouvoir, elle lui aurait certainement assener un coup sur la tête !
Il ralentit tout de même le cheval ayant aperçu qu'elle l'avait reconnu, les larmes brouaillaient sa vue, le froid, la peur, la colère ... tout ce mélangeaient, et lui osait jouer avec ses cheveux qui maintenant devaient être complètement ébourrifés !
Elle se sentit aussi faible qu'un enfant à ce moment, toute force avait disparue elle devint molle, la rage au ventre et les larmes aux yeux, elle aurait voulu se cacher, s'enfuir pour ruminer seule elle et sa honte
elle réussit toute fois à lui ordonner quelques mots

Decendez moi de là immédiatement !

Quand il s'executa, elle ne lui laissa le temps de s'expliquer que déjà elle s'enfuyait, elle ne savait où elle était ni où elle allait, juste s'éloigner de lui, elle n'acceptait pas ses faiblesses et encore moins les montrer aux autres !

Enfin elle était femme! Du moins ce qu'il connaissait des femmes! C'est à dire qu'elles étaient craintive et soumises. Incapable de réagir face au danger. Seulement capable de se réfugier dans des bras virils et désirables.

Voila quelques temps qu'il avait envi de la saisir dans ces bras. Il avait refoulé trop d'émotions depuis leur présentation. Cela n'était pas bien. Il fallait maintenant se laisser aller un peu. Son parfum était enivrant et rajoutait aux sensations.

Elle pleurait légèrement, elle était belle comme cela. Elle descendit de cheval. Il fronca les sourcils. Il sauta à terre et la rattrapa en quelques pas. Il la saisit par les épaules. Avec un peu de fermeté mais sans lui faire mal.

-Angélique ressaisisez vous! Ce n'est que moi, Alexei!

Il se permit d'utiliser leur prénom. Cela serait plus puissant pour lui ramenée ces esprits.

-Il n'y a pas à avoir peur, nous ne faisons qu'une promenade à cheval! Maintenant restez près de moi! Le sol est froid et vous n'etes pas vetue pour marcher dans la neige.

Il attendit de voir sa réaction. Allait t'elle s'écrouler dans ces bras? Probablement...Il sourit. Il la tenait...

Elle le sentit la rattrapper, elle n'eut pas la force de résister que déjà il la tenait par les épaules.
Son visage rougit, les yeux embués et les cheveux collaient sur le front, son visage complètement défait, et lui la regardant, la détaillant même, et bien qu'il contemple son triomphe pour ce qu'il en était maintenant, elle n'avait plus rien à perdre !

Et voilà que maintenant il la prenait pour folle ! elle n'en croyait pas ses oreilles, il avait le toupet d'inverser les rôles !
Sans se contrôler elle commcait à lui taper le torse de ses poings puis à lui griffer le visage (défense typiquement féminine ! la ruse du chat !), elle voulait tellement se séparer de son emprise, de son odeur, de sa force, mais ces coups ne faisaient que la rapprocher de lui, il resserait son emprise à chacun de ses mouvements de recul

Mais vous vous prenez pour qui ?!
J'ai bien faillit me sentir mourir !

elle sentait son noir aux yeux couler au fur et à mesure que les larmes perlaient son visage.
Elle renifla essayant de les refouler et finalement se moquant bien de l'apparence qu'elle pouvait avoir elle le regarda dans les yeux

je préfère finir gelée dehors ou encore mieux me faire aborder par un criminel plutôt que de remonter avec vous !

mais sa phrase terminée que déjà elle sentait ses pieds au contact de la neige fondue et sa robe toute poisseuse maintenant

[Hj : la ruse du chat ?
C'est marrant moi j'aurai cru que ça partait d'un peu plus bas la ruse du chat...

Ne vous inquiétez pas, c'est juste un modo fraichement nommé qui teste les armes de ses nouveaux pouvoirs.
Si vous entendez une canonade dans le lointain, c'est seulement D'Artagnan qui joue avec ses nouveaux jouets

Continuez je vous en prie ]

[ jappel plutôt ça l'attaque du cobra !!! ]

[la ruse du chat? Ce serait pas plutot à son pendant féminin que tu penses dans ce cas Lex ? ]

Sa crise d'hystérie passait, elle reprennait doucement ses esprits, sa vision s'affinant et la première chose qu'elle apercut nettement fut son visage, pourquoi n'est il pas nait manchot ou borgne ? en plus du titre il a fallut qu'il hérite de sa beauté

et moi je suis Angélique Clarisse d'Angennes, et n'ai que pour seule croyance le respect et la tolérance !

Et ce que vous avez fait ne convient certainement pas à l'attitude d'un Homme !

Son répondant avait refait surface, même ayant l'apparence d'une gueux elle saurait faire en sorte qu'on la considère à la hauteur de ce qu'elle était
Elle défit sauvagement l'emprise de cet homme sur ses poignets encore enkylosés et les massa vigoureusement comme pour effacer toute trace d'appartenance à ce corps de dieu grec


Je préfère marcher, rester ou partir présente pour moi le même danger je ne risquerai plus rien quand vous vous serez éloigné

Elle ne lui laissa le temps de répondre, bien sûr elle n'allait continuer à marcher ainsi dans la neige
Rapidement elle retroussa sa robe et décida de monter sur le cheval du duc, se positionnant ses deux jambes presque dénudées autour de la croupe de l'équidé les pieds dans les etriers, elle avait pris l'habitude de galoper ainsi avec son père

Elle savait que le duc n'était jamais seul, un de ses gardes ne tarderai à la récupérer, elle tira donc sur les rennes du cheval qui galopa en trombe elle ne se retourna d'ailleurs pas pour voir la réaction du duc, elle ne pensait qu'à rentrer chez elle, seule avec ses larmes

Elle était en colère, vexée. Et elle ne se contenait visiblement plus. Incapable de se détendre. La honte devait la saisir. Il n'avais pas voulu cela bien qu'il ait voulu tester son caractère. Et surtout la prendre dans ses bras...

Que savez vous des Hommes Miss d'Angennes? Oh qu'ils soient courtois, humbles, obéissants et bons, prêt à vous combler et à vous respecter?

Lorsque je vous ai tenue sur mon puissant cheval, vous avez un moment appercue, ce qu'était un homme...une créature de force, de courage, de cruauté, de détermination, d'arrogance, de jalousie, de conquête, de brutalité et de noblesse!

Ce moment vous as effrayée certes. Mais au fond de vous...il vous a plut... vous avez senti la force, vous tenir...vous cajoler...vous sentir désirer...comme le centre de l'univers... ce qu'on veut à tout prix obtenir....ravir...dérober...quémender....vos faveurs...vos charmes...votre fémininté volupteuse affamée de passions dévorantes. D'être trophée mais d'être l'unique trophée, et tout à la fois victorieuse et glorieuse!

Les autres hommes se cachent derrières des masques, trop effrayés de leur propre nature, effrayé des tentations que le Diable à glissé en eux!

Mais des hommes vous aspirer tant...une énergie qui fera de vous l'ultime élément. Vous souhaitez prendre le rôle du diable et faire battre leur coeur! Être leur passions, leur souffle...leur raison d'être. Et à cela vous avez tellemement raison...cent fois raisons...vous voulez être femme... être comblé par la précense d'une main virile sur votre peau...

Mais je vous offre mes bras...vous les déclinez encore! Sottise Miss d'Angennes... car je vous les offre...mais vous préférez sans doute conquérir! Eh bien soit! À vous!

Elle monta alors à cheval. Et essaya de s'enfuir. Il ne la retiendrait pas.

Cela ne sert à rien de fuir miss d'Angennes car je vous rattraperai inévitablement.... Pourquoi vous donnez en spectacle avec le nom si noble que vous portez? Vous êtes une émeraude tellement plus brillante que cela! L'on ne peut fuir son destin....hélas...

Il prononca des mots en Russes à ses hommes.

Que l'on la rattrape et que l'on l'escorte jusqu'à sa chambre...et celui qui la brutalisera ou lui déplaira sera mort. Dites lui que je viendrais la voir ce soir....que mes serventes soigne sa beauté. Je soignerais son coeur moi même...

Il se tourna vers une petite rivière qui coulait tranquillement malgré le froid.

Angélique...

Il y pensa totalement un moment, s'abandonnant à ce qu'elle déchainait en lui. Mais ensuite il redevint serain. Plus d'Angélique. Il était Alexei le Tsarévitch...et après tout rien ne pouvait le troubler! Voyons si il le trouverait pas un animal quelqu'onque à chasser dans ce bois...à pied cela serait difficile, mais le défi était amusant.