Promenade Matinale

La baronne s'attendait à une réaction de ce genre là de la part de cet homme mais le coup était venu tandis qu'elle était en train de cogiter .
Sa joue était devenue brûlante,elle ne fit pas d 'éclat.Néanmoins elle pensait qu'avoir été giflée pour avoir dit une chose qui n'était que pure vérité était injuste,mais le monde l'était .....
Elle fit comme si de rien n'était mais profitant d'un moment d'inattention de la duchesse ,lança un regard enflammé au duc,si ses yeux avaient été des fusils ,on n'aurait pas donner cher de la peau de ce grand duc aux manières si déplacées.

-Je pense qu'il serait raisonnable que je rappelle ce médecin ,qu'il vous examine un peu.

Lança t elle l'air de rien.Elle se vengerait ,oui ,cela ne resterait pas sans suite.Foi de Frenolec(Et dieu sait combien les bretons sont têtus)

[Ils sont peut-être pas menteurs, mais ils sont violents! expldr! Abus de vodka?! ]

[ et surtout ce loup là !!! et croyez moi c'est pas la vodka ! ]

(Il y aurait t'il d'autres candidates? )

[il n'est de loup qui ne puisse être dompté, je relève le gant Alexeï
mias j'avoue que vous "faites fort", acculer une Dame dans la neige et giffler une gentille Baronne, quels débuts ! ]

(En effet que le "début"...! )

La baronne ,cette fois réagit aux paroles de la duchesse et s'éxécuta aussitôt.Un silence inquiétant circulait dans l'atmosphère .LOUISE ne comptait assurément pas porter de tort à la DUCHESSE qu'elle aimait d'une profonde amitié.Force lui fit de constater qu'il ne fallait pas en rajouter davantage après cela ,du moins pour la DUCHESSE,ce GRAND DUC était déjà assez humilié ,elle n'osa pas sourire pensant que ce ne serait pas bon pour que la DUCHESSE soit tranquille,il suffisait d'un sourire triomphateur et .....
Elle regarda donc aimablement la Duchesse et lui lança d'un ton poli

-Madame,je ferais selon vos désirs et puisque vous voilà en si charmante compagnie ,il est de mon devoir de vous laisser....en tête à tête.
J'espère que vous ferez plus ample connaissance.

Après cela elle fit une dernière révérence devant la duchesse et s'en alla sans avoir saluer le Grand Duc car après tout ,son titre était russe pas français.

La duchesse bien que terrorisé s'interposa...cela était courageux, admirable. Mais quesqui la poussait donc à agir ainsi? La Baronne sembla lui parler d'une facon qu'elle sous-entendait qu'elles se connaissaient. Car elle la salua puis se retira. Heureusement ! Sinon il il...!

-Le gouffre de sa sottise et de son insolence est d'une profondeur insondable! Quesque donc que cette baronne là!? Sa grossierté est est.... inadmissible!

Il se calma. Il s'occuperait d'elle plus tard. Ce n'était que détail après tout.

-Je suis désolé Duchesse d'Agenois, que vous ayez à subir mon irritation et ma colère. Mais devant tant d'entêment il est difficile de ne pas être indigné. Son mépris du danger est bien singulier. Vous n'auriez pas dû la protéger. Mais je comprend que vos yeux si fragile ait voulu éviter une scène déplaisante que vous n'avez pas à supporter. Il semble que Dieu veuille que je parraisse devant vous... dans des situations plûtot honteuse. Je prierai pour qu'il vous apporte ces grâces, car vous êtes bonne madame, je le devine.

Oui elle semblait plûtot vertueuse...innoncente...paisible...jeune. Elle était aussi bien née, et ses yeux semblaient intelligents, bien que l'on pouvait tout lire sur son visage ce qu'elle ressentait. Déconcertant, comparé aux autres femmes qu'il avait jusqu'à présenter renconter. Toutes ne cherchaient qu'à le défier! Même madame de Montespan qui pourtant très habile, le défiait...avec infiniment plus de délicatesse, de subtilité, mais elle ne s'abandonnait pas à ses passions naturelles. Du moins pas pour le moment. La Duchesse d'Agenois elle ne semblait pas posséder ce regard audacieux de défi. Il y avait plûtot une grande sérénité. Cela était très puissant songea t'il. Il y avait aussi des inquiétudes, mais des inquiétudes légitimes, féminines... rien que l'on pouvait lui reprocher. Cela l'appaissait, et semblait réveiller une étrange gentilesse en lui.

-Toutes ces émotions ont du vous affaiblir...je propose que nous écourtions la promenade pour retrouver la chaleur de l'intérieur. Vos joues sont toutes rosées... vous y retrouverez un teint plus naturel.

Prétexte aussi habile, car rester au froid alors qu'il revenait d'un étourdissement, lui grugait des forces. En prétextant que cela avait affaibli la Duchesse, et qu'elle acceptait, il ne perdrait pas la face.

-Votre Dame de Compagnie? Comme c'est....comme c'est singulier... La douceur marche avec l'insolence. Son comportement est inexcusable, elle ne mérite qu'un blâme. Son comportement n'a pas à être libre...une jeune femme ainsi se doit d'être bien disciplinée. Il vous faudra songer à cela. Vos gens doivent être l'image de leur maitresse, sans quoi cela pourrait vous être fâcheux éventuellement.

Je ne crois pas cepandant qu'il convienne à une jeune femme comme vous, de se rabaisser à tenir la bride de vos gens. Demandez à un homme de votre suite. Si le personnel vous manque, je peux vous prêter quelques serviteurs qui feront très bien l'affaire. Mais ne nous éternisons pas en banalités, vous méritez mieux que cela.

L'air chaud de l'intérieur lui fit du bien. Cela vint réconforter ces muscles quelques peu endoloris par son étourdissement. Il se débarassa de sa cape d'un geste nonchalant.

-Je vais devoir me retirer un moment dans mes appartements...votre beauté et votre fraicheur m'a étourdit et ravi. Je vous retrouverai plus tard miss d'Agenois. Passez un doux après-mdi. Que Dieu vous protège.

Il devait aller se reposer. La Baronne était la Dame de Compagnie de la Duchesse...hum cela pourrait faciliter les choses, mais aussi les compliqués. La jeune femme serait sensible à la brutalité, mais elle tenait bien sa place, sa conduite était plutot irréprochable. Il chercherait conseil. Miss d'Agennes? Non elle s'était déja mêler de cette affaire. Peut-être ce chevalier qui était l'ambassadeur d'Espagne... Enfin il chassa cela pour le moment. Il devait aller trouver sa servente Edvokia...quelle honte.. devoir ainsi être à la merci de la plus fragile, la moins bien née en plus des femmes...