Chapelle de la CL

( Chambre de Leon)

Dans la ville sombre, deux hommes dans des manteaux noirs marcherent dans les ruelles calmes. On ne pouvait voir leurs visages qui étaient caché par un masque. Ils entrerent dans une maison d'aspect plutot pauvre et misérable, puis refermerent la porte en regardant bien derriere si on ne les suivait pas. Un artisan arriva à eux dans sa chemise de nuit une bougie à la main.

"Vous avez fait bon voyage?
- Oui excellent, tu sais pourquoi on est venu?
- Oui évidemment, venez par là."

Les 3 hommes s'enfoncerent dans la cave. Un lieu humide et sombre où vivent les rats. L'artisan prit une tige en métal et se pencha sur le sol. Il souffla à un endroit poussiereux laissant découvrir un petit trou. Il inséra la tige de métal dans le petit trou et ouvrit une trappe. Derriere cette trappe il y avait une autre trappe tres solide muni d'une solide serrure. L'artisan sortit une clé de sa poche, une clé noir et ouvrit cette trappe. Ils purent voir un passage sombre. Les égouts se trouvaient juste en dessous de cette trappe. Un homme en noir qui semblait etre le chef sauta par la trappe et atterit avec douceur dans un tunnel sombre. L'autre personnage en noir descendit apres lui. Le chef leva la tete et l'artisan lui tendit la clé.

" Tenez voici la clé pour ouvrir la trappe
-Merci beaucoup pour ce que vous avez fait pour nous.
- Ne me remerciez pas, je sers une noble cause et je suis de tout coeur avec vous. Je referme la trappe de ma cave."

Puis il virent la petite trappe de métal noir se refermer sur eux. De leur coté ils refermerent la trappe "blindé" avec la clé. Puis a l'aide de sa carte ils deambulaient dans le véritable labyrinthe où on ne voyait pas à 3 metres. Nombres de fois ils tomberent sur l'un des inombrables carrefour qui divisait un chemin en huit autres. Un homme sans une carte serait completement perdu meme avec une carte cela était difficile à retrouver son chemin. Ils arriverent enfin devant une grande salle bordé de colonnes. Une chapelle souteraine. Voici où se trouverait le repere de la CL. Les 2 hommes attendirent patiemment un autre homme. Un homme d'allure noble.

*Raah, ces égouts puent ! Et je suis presque sur que des mousquetaires m'ont suivi avant que je puisse ne les semer !
Regardonc cette carte... C'est vraiment dur de s'orienter... En plus, on peut voir des rats qui court, et cette eau qui coule est vraiment une horreur, d'odeur et de vue. Mais ou donc est ce bureau de réunion de la compagnie de la liberté ? Ca devrait la juste après ce croisement.. j'espère...*

Les deux hommes en noirs entendirent des bruits de pas qui se rapprocherent. Instinctivement ils s'approcherent tout en se cachant.

-Cela doit etre notre invité Henri, chuchota l'un.
- Prenez tout de meme garde on ne sait jamais.

Mais le premier reconnu la silhouette du Vicomte, il s'approcha de lui et lui murmura de cette voix méfiante.

- Personne ne vous a suivi ?

"Non, pas de problème de ce coté la, je croti que deux homes me suivait depuis mon départ du palais, mais je les ait semé en passant par un bordel, il ne connaissent pas la porte de derriere des établissements qu'ils ne fréquentent pas... Ne vous inquietez pas, je ne suis pas un débutant."

Il regada le troisième qu'il ne connaissait pas.

"Et ce monsieur est ? Une personne de confiance, j'ose esperer."

Casachris mis sa maisn sur l'épaule de l'autre ombre. Il répondit avec un sourire.

"Oui ne vous inquiétez pas. C'est Henri un ami et il se trouve que c'est aussi mon majordome. Il m'est entierement fidele."

Il reprit un ton sérieux.

"Si je vous ai fait venir ici c'est pour vous exposer le plan que j'avais prévu depuis bien longtemps. La phase 1 de mon plan consiste à recruter. Pour cela on va utiliser la technique du bouche à oreille. Par exemple Henri va dans un village pour leur dire qu'on prépare une révolution. Ils vont approuver, ils n'attendent que ca. Ensuite ces villageois diront la nouvelle aux autres villages et dans les campagnes...Mais le probleme c'est qu'ils seront une grande quantité et qu'on ne pourra pas tous les accueillir ici. Pour cela on nommera un chef qui représentera par exemple 4 villages proches. Et donc les réunions ici qui seront rares pour ne pas se faire remarquer sera composé de ces chefs de villages. On pourra leur donner les ordres pour pouvoir faire marcher cetteb révolution."

Casachris fit une pause il avait dit tant de chose qu'il ne savait pas si le vicomte avait suivi.

"Euh vous avez compris? Je sais que c'est un peu dur a comprendre et que c'est une organisation un peu compliqué mais c'est la seule facon pour vaincre le Roi. Ah aussi pas de Mousquetaire. Pourquoi? Tout simplement parce qu'ils ont fait la promesse de servir leur Roi et meme s'il y en a qu'on peut corrompre, ils pourraient etre des espions. Je ne veux prendre aucun risque."

L'armateur fit une autre pause puis il reprit:

"Pendant le recrutement on assurera la protection de la chapelle. Pour cela on installera beaucoup de pieges. Et il n'y aura que 2 ou 3 chemins pour arriver là. Tout les autres chemins seront piégés.. "

Il disait tout cela lentement et son visage était calme et sérieux.

"Ca c'était la phase 1. La phase 2 consiste à armer ces villageois. Ca je pourrais le faire, je suis attaché au commerce et je peux en faire venir sans que les autres puissent en douter. La phase 3 le désarmement des navires et des armées du Roi. Je peux le faire aussi c'est moi qui fournit une bonne partie de la poudre. La phase 4...."

Il fit un sourire.

"La phase 4 sera le moment crucial de la prise de differents lieux stratégiques dont Fontainebleau. Voilà ce que je projette de faire, qu'en dites vous?"

"Voila un plan minutieusement préparé et orchestré... Seul quelques petites détails resteront à regler, il ne faut pas oublier que le roi controle l'armée qui sera notre principal adversaire, et que le détournement des navire d'armement parraisseront extremement suspects, mais j'ai quelques brebis galeuses qui pourront nous servir de bouc émissaire en Bretagne... Pour ce qui est de prendre le pouvoir, seul le roi, et lui seul compte. Si il tombe, le gouvernement suivr et la France également, à commencer par la bretagne ! Il faudrat donc le jour J, nous masser à Fontainebleau. Les mousquetaires peuvent être mis hors-jeu, ne vous inquietez pas pour ca... Une mission en Bretagne leur ferait le plus grand bien ! OU en tout cas, assez pour dégarnir la garnison de Paris... Ce qui serait à notre avatage ! la chapelle sera protégé, vous avez mon entière confiance... Nous devrons tuer les intrus de toute manière, nous n'avons pas le choix ! La révolution est en marche, mon ami."

"D'accord nous verrons cela apres pour l'instant on est à la phase recrutement. Si vous ne voyez pas d'inconvénient je commencerais des demain. Vous, vous ne ferez rien. Si j'ai bien entendu vous avez eu une petite alcartade avec le Roi. Donc je pense que le mieux ce serait de ne rein faire d'anormal pendant un bout de temps. Vous serez constamment surveillé. Méfiez vous de tout le monde. Ami, valet, garde, meme vos proches ou les personnes qui vous sont cheres. Ne leur dites rien de tout ce qu'on prépare pas un mot. Le roi a surement du vous envoyer des espions. Vous etes peut etre meme espionner depuis longtemps. La révolution ne se fera pas par la noblesse mon ami, mais par le peuple francais. Donc inutile d'insister de ce coté là pour le recrutement. Demain j'irais dans les villages exposé notre projet. Pendant ce temps là j'ai envoyé des architectes qui me sont tres fideles et qui installeront les pieges. Ils sont logés dans un hotel, qui a une entrée sur les égouts, et dont le propriétaire est un ami d'enfance. "

"Je suivrais votre conseil, mais vous verrez que je vous serez infiniment utile le moment venu... De l'interieur ! Je vais même essayer de m'integrer dans le décor, pour me faire un peu oublier du roi... Tache qui ne sera pas aisé. Vous avez toute ma confiance, je vous laisse regler les détails... Mon soutien viendrat principalement de bretagne, et par les finances."

"Oui je sais votre soutien sera bien plus qu'important. Mais pour l'istant notre principale action est la discrétion. Donc voila le processus de révolution est en marche et j'espere que cela reussira. Je vais devoir vous quitter je ne voudrais pas rendre suspecte mon abscence. Je ferais un nouveau rassemblement quand le recrutement sera terminé. Et vous vous ne faites plus de choses qui mettraient en colere le Roi mais garder toujours les memes sentiments envers lui. Ne changez point d'attitude ou sinon ce serait trop visible."

Il tendit la main au vicomte

"A bientot cher ami et que la chance soit sur vous."

Celui-çi la serra avec franchise

"Que la chance soi sur vous également, vous êtes le cerveau de notre opération, vous ne devez pas être prit... Bon, moi je retourne dans ce fameux bordel, j'ai des gardes qui m'attendent, et même une femme pourquoi pas. Ne ovus inquietez pas, je ne change pas si facilement... Je vais juste éviter de me faire embastiller voila tout... Au revoir"

Et Armand disparut dans les ténèbre, à la recherche de l'endroit par lequelle il était entré.

Casachris fit un signe d'approbation et vit le vicomte partir.

"Que fait on Casachris?
- On la commence Henri, on la commence. Tu sais ce que t'auras à faire?
- Oui je le sais. Je suis pret à commencer des demain.
- Et souviens toi le mot d'ordre, discrétion.
- Oui je le serais.
- Pendant ce temps je vais faire un petit voyage. "

Les deux hommes s'en allerent et sortirent des egouts par une autre sortie.

( Manoir de Cabellion)

Ils arriverent tous les trois séparés dans Paris. Ils prévinrent les 7 hotels d'y aller maintenant. Les propriétaires des 7 hotels devaient compter les 12 membres et devaient leur enlever leurs armes. Tout se passa dans le plus grand silence, aucun bruit ne surgit. Ils se rassemblerent tous à un endroit précis où Tcheng, Henri, le chef des brigands et Cabellion les attendaient. Ils les menerent tous dans la chapelle Cabellion et le chef ouvrirent la marche, tandis que les deux autres la fermerent. Ils arriverent enfin dans la chapelle. Les 3 amis de Cabellion allumerent des torches dans toute la salle alors que Casachris mit en route le dispositif des pieges, un grand bruit metallique de rouages se répandit dans tous les égouts, un grand bruit strident à vous glacer le sang. Puis quand tout ceci fut fini, Les quatre chefs se mirent sur une estrade pour mieux se faire voir et se faire entendre. Sur cette estrade était taillé une espece de table en pierre et des banc taillés dans le granit. C'est là qu'ils s'assirent, les paysansles regardaient, oreilles toutes ouvertes. Attendant que l'un prenne la parole. Ce fut Casachris qui rompit le silence d'une voix grave:

- Mes amis, vous savez tous pourquoi nous sommes ici en ce jour. Nous avons tant souffert de ce monstre tyrannique qui nous opprimait chaque jour, chaque seconde de notre misérable vie. Une vie a coupé le blé sous le fléau du soleil, une vie sans nourriture, une vie dans la misere, une vie qui ne l'est pas et qui est bien pire que la mort. Est ce que nous allons nous laisser faire par ces petits nobliaux? NON!!! Pourquoi le peuple francais devrait endurer de penible souffrances aux profits de quelque gens abus de pouvoir. Nous sommes beaucoup plus nombreux, beaucoup plus fort, beaucoup plus determiné. De quoi avez vous peur?

Un paysan osa prendre la parole d'une voix intimidée.

- Nous avons peur des conséquences. Qu'est ce qui se passera apres si nous reussissons? Que deviendra cette France comme vous le dites si bien.

La réponse de Casachris fut radical

-Pour cela vous pouvez faire confiance. Je touche le ministere et je suis au courant de tout les problemes. Déja nous imposeront les impots pour tous, noble, clercs, bourgeois et paysans, tous devront payer mais en fonction de leurs moyens. Les riches payeront plus d'impots, les pauvres en payeront moins. Ensuite tout le monde à Egalité, tout le monde travaillera. On supprimera les pensions du Roi... Et tant d'autres lois à imposer. Je ne vous cache pas que cette transition ne se fera pas sans mal, que du sang devra peut etre couler, que la France traversera une crise mais apres cette periode de transition arrivera le bonheur et la liberté que vous avez toujours souhaité.

Cette phrase fut répondu par un grand hourra des paysans qui leverent le poing. Casachris continua:

- Nous représentons TOUS la France. Pourquoi serait elle reservé à seulement quelques uns. Voilà pourquoi je vous ai fait venir, vous, représentant du peuple francais. Vous etes leur porte paroles, vous etes ceux qui vont changer la face de la terre.

Un autre hourra retentit encore plus long et plus fort que le premier

- Abattons ce régime qui nous oppresse!

Il fut répondus par un chant furieux de:

A BAT! A BAT! A BAT!....

- Et que la premiere réunion de la Compagnie de la Liberté puisse commencer.

OUAAAAAAAAAIS

Cabellion se rassit, content de lui. Il avait réussi à les échauffer. Ils seront ainsi enclin à prendre part entierement à cette révolution qui n'était pas une parti de plaisir. Les cris s'arreterent et les paysans se calmerent pendant que Cabellion s'entretenait avec ses amis. Quelques secondes il reprit toujours assit:

- Si certains voulaient nous faire part de leur projet, qu'il le fasse maintenant. Mais tout d'abord je dois vous expliquer certaines choses à propos de ces réunions. Vous aurez remarquez le bruit qui s'est produit il'y a pas longtemps, c'était le déclenchement de nombreux pièges pour persuader certains curieux qui n'étaient pas convier. Je suis le seul détenteur de cette carte alors je vous préviens de ne pas vous enfuir si vous ne voulez pas mourir dans d'atroces souffrances. Voila c'est tout ce que j'avais à dire. A vous maintenant.

Un silence de mort s'installa puis l'un s'avanca et prit la parole:

-Qu'est ce qu'on attend pour attaquer, pourquoi ne pas attaquer maintenant? On est plus nombreux n'est ce pas?

Cabellion répondit calmement:

- Oui c'est vrai, peut etre que si on attaquait maintenant on l'emporterait, mais voyez vous je veux qu'on ai toutes les chances de notre coté. J'ai fait passé une commande d'armes dans les pays étrangers. Des armes tres developpes digne d'une grande armée. J'ai mis au point une technique imparable... J'ai enfin de compte organisé une tres bonne offensive de surprise. Mais je n'ai pas envie de l'appliquer maintenant. Je ne recherche pas le sang. Si on peut la faire pacifiquement, ce serait le mieux.

Il remarqua les tetes étonnés qui le regarderent. *Comment est ce qu'une révolution se peut faire sans bataille?*

- Pour cela la premiere parti de mon plan est que vous envoyiez vos doléances au Roi, des doléances où vous n'écriverez qu'un seul mot en gros "Liberté". Des centaines de lettres comportants la meme chose fera réfléchir le Roi sur son peuple. Soit il sera sage et écoutera votre plainte, soit il jettera tout ca au feu et établira une enquete sur les associations... C'est pour cela que j'ai installé tous ces pieges. Pour ne pas etre dérangé...

Le débat continua longuement. Mais l'idée de Cabellion fut retenu. Les villages écriront ces doléances. Meme si la CL courre un risque, il faut le faire pour avoir une chance d'empecher le massacre d'une bataille. Puis ils se séparerent. Tous partirent sauf Cabellion qui resta en retrait pour éteindre les torches et fermer le dispositif des pieges. Puis lui aussi repartit seul. Les paysans regagnerent leurs hotels respectifs, le brigand regagna son quartier et les trois comperes sortirent de la ville de Paris pour regagner le manoir...

LA REVOLUTION EST EN ROUTE

Des rumeurs de révolutions faisaient tressaillir Paris. Des chuchotements, des secrets, personne ne disait à voix haute ce qu'une grande partie du peuple disait tout bas. Eva avait entendu parler de cette fameuse CL. Ce projet secret s'ébruitait tout de même. Quelques soirs auparavant, elle avait entendu deux hommes clamer la révolution à qui voulait bien leur accorder de l'importance. La jeune femme les avait pourtant écouté et n'avait pas oublié le lieu du rendez-vous. Elle s'était rendue à la chapelle, et s'était retrouvée parmis une foule, majoritairement composée d'hommes. Personne n'avait vraiment fait attention à cette fille qui s'était glissée parmis tout le monde.
Eva écouta avec la plus grande attention le discour de celui qui semblait avoir formé la CL. Elle devait admettre qu'il avait de l'éloquence, et arrivait à rassembler les foules, de par ses mots et des sentiments qu'il réussissait à extirper des gens qui l'écoutaient. De plus, il semblait sure de ce qu'il avançait, et la confiance qu'il dégageait rassurait une grande partie de ceux qui, comme Eva, se demandaient comment faire leur part dans le processus qui s'enclenchait. Vers la fin de la réunion, la chapelle commença à se vider tranquillement. Quelques personnes remarquèrent la jeune fille. Un grand rustre la tassa de son chemin.

"Pour qui te prends-tu? Ce n'est pas une jeune damoiselle comme toi qui nous libérera, allez, retourner jouer ailleurs..."

Comme un grand niais, il commença à rire de sa mauvaise plaisanterie, et Eva fut outrée de voir que d'autres autour de lui se mirent à rire avec lui. Pompée, elle se releva et s'avança à la hauteur du groupe et lui répondit d'une voix raillarde.

"Ris encore un peu, mais lorsqu'il s'agira de bataille, on verra bien si c'est la petite qui court vite ou si c'est le gros lourdeau qui s'en sortira le premier..."

Surpris de l'audace de la jeune femme, ils s'arrêtèrent de rire quelques instants, mais pour ne pas perdre la face, recommencèrent. Eva passa la tête haute devant eux, et traçant le mot "égalité" dans les air avec son doigt, tandis qu'elle se dirigeait vers la taverne du Masque Rouge pour y trouver un travail.