Louis pénétra dans la chapelle, sans se soucier en apparence si Héloïse était là.
Il se placa dans sa loge, et attendit que les courtisans aient fait de même.
Tous debout, interdiction de bavarder. Louis était tres dur quand il s'agissait de respecter les devoirs envers Dieu.
Du même coup il faisait souffrir les courtisans, et cela n'était pas pour lui déplaire. Il ne fallait pas que seul les paysans triment, tout de même !
Le prêtre commença a débiter des prieres en latin incompréhensibles, parfois même pour Louis, mais peut-importait, c'était une image a donner. Aussi restait-il debout dans une attitude de contemplation, et les suivants faisaient de même.
Bien sûr que Louis priait, il était chrétien jusqu'au bout des ongles; mais la religion était bien souvent un prétexte pour faire la guerre, pour la gagner. Il ne pouvait pas faire le désintéressé a la messe.
Il disait machinalement "amen" quand il le fallait, tout en pensant a la promenade de tout a l'heure.
Celà lui arrivait parfois, dans les jours tres chauds comme ce jour, d'avancer l'heure de la promenade et de remettre le conseil a 14h. Même s'il évitait souvent d'enfreindre sa propre étiquette.
La messe finit enfin par terminer; une heure plus tard. Louis était habitué et n'avait plus mal aux mollets a présent. Les courtisans qui ne faisait pas l'office tous les jours comme lui; eux; souffraient le martyre.
Le monarque sortit donc de la chapelle, se dirigea vers les jardins.
On (les courtisans) lui donna encore quelques billets personnels, puis il stoppa a l'entrée des jardins. Il se retourna et fixa ses suivants.
-Messieurs, mesdames, nous allons en promenade !
Aussitot disparurent avec un certains rougissement de honte tous ceux qui n'y étaient pas conviés, tandis qu'entraient en scene les chanceux de la cour.