1663 : Face aux Feux du Soleil Changez l'Histoire de France, personnifiez votre héros... |
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| Corps de Garde et Ecuries | |
| | Auteur | Message |
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Freiherr Invité
| Sujet: Corps de Garde et Ecuries Ven Aoû 25 2006, 21:52 | |
| Le Corps de Garde. L'unique entrée du Manoir de Villefort est une massive mais basse bâtisse fortifiée dâtant d'un bon demi siècle qui se prolonge par des écuries abritant les attelages du Freiherr von Falkenhausen et les montures de ses quarante mousquetaires/ spadassins, lesquels ont établi leurs quartiers dans les pièces de la partie Ouest du corps de garde, la salle de garde se situant au rez-de chaussée. La partie à l'est de la porte est, elle, occupée par les quatre-vingt mercenaires saxons que le Freiherr a reruté pour assurer la sécurité de son domaine...
Deux de ces hommes, armés de solides pertuisianes capables de désarçonner des cavaliers lancés à pleine vitesse montent continuellement la garde du Manoir, et ne peuvent laisser entrer quiconque sans l'approbation soit du secrétaire de son excellence, soit du capitaine de la garde...
...Ainsi sont gardés les secrets diplomatiques de l'Electeur de Brandebourg et de son mystérieux ambassadeur en France...
Dernière édition par le Jeu Sep 28 2006, 16:30, édité 1 fois |
| | | vladimir Invité
| Sujet: Re: Corps de Garde et Ecuries Dim Aoû 27 2006, 15:37 | |
| Vladimir avait entendu parler de l'installation d'un prussien sur Paris mais pas n'importe lequel , cet homme était Falkenhausen und Prittwitz Hans Wilhelm, le Generalleutnant de l'armée prussiene . Quant il avait appris l'évenment par l'un de ses cosaques , il avait taper sur la table qui tronait dans sa chambre et qui servait de bureau , manquant de renverser de l'encre . Puis une idée avait germée dans l'esprit du maréchal , il allait tenter l'incident diplomatique a Paris .
Il se rendit donc au manoir de villefort au carosse escorter de deux cosaques et demanda a étre recu par le prussien |
| | | Freiherr Invité
| Sujet: Re: Corps de Garde et Ecuries Dim Aoû 27 2006, 16:18 | |
| Les deux saxons venaient de prendre la relève pour leur quart devant la corps de garde du manoir de Villefort depuis une bonne demie heure quand soudain, apparut à la lisière du bois un carosse escorté de deux cavaliers portant chapeau de fourrure et sabre recourbé... celà n'était pas normal... le premier garde, inquiet, lança "mein leutnant !". Le leutnant de garde sortit promptement, regarda à l'horizon, fit un geste désaprobateur et inquiet et donna l'ordre à six autres gardes de sortir pour renforcer la défense de l'entrée...
Le carosse et les deux êtres aux traits asiatiques se rapprochaient... les pertuisianes des deux hommes de garde se croisèrent, tandis que celles de leurs renforts se tenaient prètes à s'abaisser dans le cas où les individus approchant tenterait de forcer l'entrée...mais ceux ci s'arrètèrent peu avant la porte ; un des asiatiques lança un borborygme peu compréhensible... la fenètre du carosse d'ouvrit et un homme -visiblement d'une certaine importance- lança aux gardes dans un allemand dénotant un léger accent :
-"Veuillez avertir votre maitre que son excellence l'Ambassadeur du roi de Hongrie demande un entretien !"
Perplexe le Leutnant répondit :
-"Il ne semble pas que votre venue aie été prévue... son excellence est très occupée, mais... au vu de la nature et de votre importance, peut être pourra t'il vous recevoir..."
Cela dit, il rentra dans le corps de garde, et quelques instants plus tard sortit un homme solidement bâti dont les cicatrices au visage témoignait des duels ardus dont il était sorti néanmoins vainqueur... Il semblait peu apte à être avenant envers le hongrois et semblait pret à relever l'offense que celui-ci avait faite en se présentant, en s'invitant à Villefort... qui plus est accompagné de ces sauvages ! Il se contint néanmoins et prit la parole :
-"Gerhart Herbert von Altenburg, capitaine de la garde de son excellence le Freiherr von Falkenhausen und Prittwitz... Son excellence accepte de vous accorder une entrevue. Veuillez me suivre... et laissez vos cosaques ici..."
Etonné, mal à l'aise, le hongrois descendit de son carosse pour se retrouver aux cotés d'un capitaine de près de près de sept pieds de haut... qui lui fit signe de le suivre à travers une cour -qui lui parut abominablement longue- où la garde vaquait à ses occupations, et sans qu'aucun cas ne soit fait de sa personne... Le capitaine l'amena jusqu'à l'antichambre du cabinet, où il l'abandonna entre les mains du secrétaire de son excellence... qui ne lui fit signe de s'asseoir dans un fauteil qu'après une bonne quinzaine de minutes...
...Ainsi sont châtiées les offenses politiques en Brandebourg... |
| | | Helena D Invité
| Sujet: Re: Corps de Garde et Ecuries Dim Sep 24 2006, 18:39 | |
| Helena descendit de sa voiture aidée par un valet de pied trés séduisant. Elle avait revêtut une robe en satin blanche a imprimé rose. Un chapeau avec une plume d'autruche completait la sublime robe.
Helena était tout simplement superbe et les quelques garçons d'écuries et autres valets ou palefrenier furent saisit par son éclatante beauté.
Helena regarda autour d'elle dissimulant son impatience dérrière un sourire éclatant. |
| | | Freiherr Invité
| Sujet: Re: Corps de Garde et Ecuries Dim Sep 24 2006, 18:54 | |
| Devant le petit tumulte créé par l'arrivée d'Helena von Autwirtz, le capitaine des troupes de son Excellence, Gerhart Herbert von Altenburg sortit de la salle de garde, l'air plus sévère que jamais. Il savait qui était cette femme et la méprisait. Elle représentait tout ce que lui, soldat, descendant de chevaliers teutoniques, membre de la plus ancienne noblesse du Brandebourg méprisait. Helena lui adressa un sourire. Il resta de marbre. Il méprisait cette femelle veule et aventurière, et celà se voyait sur son visage dur. Helena comprit qu'elle n'était pas en territoire ami, bien au contraire. Il comprit que dans ce manoir, elle était entourée de nobles dont les titres remontaient à Frederic Barberousse pour qui, elle, la belle, la pimpante Helena ne vallait pas mieux que la première gueuse venue... von Altenburg, l'ayant toisé de ses deux mètres lui adressa enfin la parole, sans un salut :
"- Ritter Gerhart Herbert von Altenburg, capitaine de la Garde de son excellence... Frau Autwitz je suppose ?"
Le dédain était clair... ici, pour ces hoberaux, elle n'était plus rien, qu'une vulgaire "frau"... elle décida de passer outre :
- hihihihi, Capitaine, vous me connaissez donc ? Je suis charmée de vous rencontrer !
Le capitaine n'eut aucune réaction. Il ne releva même pas les glousseries. Il se contenta de dire d'une voix cassante :
- Je présume que vous n'êtes pas ici pour le plaisir de tenter de faire du charme, mais pour espérer un entretien avec son Excellence... Veuillez me suivre jusqu'à son antichambre.
Il se dirigea, vers la batisse, suivi d'Helena, laquelle feignit de ne pas voir les deux saxons qui lui emboitèrent le pas... Non, elle n'était décidément pas la bienvenue céans... |
| | | Helena D Invité
| Sujet: Re: Corps de Garde et Ecuries Dim Sep 24 2006, 19:01 | |
| Helena se sentait bouillir mais n'en montra rien. Certe son arrière-grand-père avait achetté son titre mais eux l'avait achetter aussi il y a longtemps par des faits d'armes!
Elle respira un bon coup, de toute manière elle n'était pas là s'amuser. Il était temps qu'elle rencontre enfin cet homme qui la méprisait ouvertement. N'était-il donc pas assez perspicace pour savoir que sa réputation sulfureuse n'était qu'une facade.
"les hommes...." marmonna-t-elle.
Elle suivait toujours le capitaine de la garde. Helena en avait assez d'être méprisé par ces anciens nobles. Elle avait hâte de se retrouver en face de cet homme sans visage histoire d'avoir une petite explication. |
| | | Van Haack Poete
Nombre de messages : 88 Age : 46 rang : Ambassadeur des Provinces-Unies Date d'inscription : 24/09/2006
| Sujet: Re: Corps de Garde et Ecuries Jeu Sep 28 2006, 19:11 | |
| Sitôt le pli destiné à l'ambassadeur du Brandebourg entre les mains, le serviteur, qui avait revetu sa livrée aux armes des Orange-Nassau, se précipita dans les excaliers menant à la cour principal du chateau ou attendait une calèche, sur laquelle apparaissait les armes de Van Haack. Le serviteur s'engoufra dans le carrosse et fit signe au cocher de s'ébranler, aussitôt quatre cavaliers de la garde du marquis se mirent également en route en encadrant la calèche. A mi chemin, les hommes de Van Haack croisèrent un autre carosse, celui du représentant du roi de Hongrie en France, qui avait l'air plutot pressé..... Une fois arrivé au manoir de Villefort, la calèche s'immobilisa devant la porte principale. Après avoir remarqué les armoiries incrustées sur les portières, les soldats de garde hélèrent toutefois les occupants du véhicule:
-"Halte! qui va là?Que voulez-vous?!....."
Le serviteur en livrée sortie la tête de la calèche et allait répondre mais il fut coupé par le lieutenant de la garde:
-" Soldats! Ouvrez la porte, laissez les entrer!"
Les gardes s'exécutèrent, le carrosse et les cavaliers pénètrèrent dans la cour du corps de garde. Le serviteur, sortie de la calèche, les cavaliers mirent pieds à terre.... Le lieutenant descendit les quelques marches séparant le corps de garde de la cour et s'adressa au messager qui attendait au pied des marches:
-" Oui? De quoi s'agit-il?!".....
Assez impréssionné, le serviteur se rengorgea et répondit en inclinant légèrement la tête:
-"Monsieur, je suis porteur d'une missive à l'attention de son excellence l'ambassadeur, émanant de mon maitre le marquis Van Haack d'Orange-Nassau, représentant des Provinces-Unies en France"..... Le serviteur reprit son souffle et présenta la lettre en question.
Le militaire inclina la tête d'un air entendu et déclara:
-"Veuillez patienter, je vais en aviser mon supérieur...."
Puis il tourna les talons, un peu décontenencé, le serviteur se tourna vers le cocher,encore assis, qui s'emblait tout aussi mal à l'aise que lui. Il tourna encore la tête, regarda dans le vide, et apperçut un autre carrosse, garré un peu plus loin.... Curieusement personne ne l'occupait et les portières étaient grande ouverte, il crut même appercevoir une épée ou une dague à terre, tout près du véhicule. Mais l'arrivée du Capitaine de la garde imterrompit là ses rêveries et observations.
L'officier, l'air sévère mais non hostile, fixa le serviteur du regard tout en marchant dans sa direction.......
Dernière édition par le Jeu Sep 28 2006, 23:18, édité 3 fois | |
| | | Freiherr Invité
| Sujet: Re: Corps de Garde et Ecuries Jeu Sep 28 2006, 20:10 | |
| Le capitaine de la garde, Von Altenburg venait de surveiller l'évacuation des cadavres des serviteurs de la dame von Autwirtz quand le Lieutenant von Arschdorff vint le trouver et l'informa qu'un envoyé de l'ambassadeur des Provinces Unies était s'était présenté. Altenburg resta pensif quelques instants : les Provinces Unies étaient un allié, mais cet individu arrivait à un moment fort peu opportun... encore que celà puisse servir d'exemple. Il prit donc la décision d'autoriser son entrée, et, suivi d'Arschendorff, se dirigea vers l'avant de la cour... Là, il tomba nez à nez avec un petit laquais en livée portant la marque de la Hollande, qui, à sa vue, s'inclina... Altenburg rit intérieurement : cet être, déjà minuscule à coté de lui paraissait insignifiant. Mais il aimait l'humilité venant des subalternes... Il prit la parole : - Ritter Gerhart Herbert von Altenburg, capitaine de la Garde de son excellence le Freiherr Hans Wilhelm von Falkenhausen und Prittwitz. Je vous prie de décliner l'objet de votre visite. - Je suis porteur d'un pli à l'attention de son exc... A cet instant, le messager fut coupé dans sa phrase... Imposant, inquiétant, le Freiherr descendait les escaliers, bordé de deux de ses spadassins. Il avait vu de sa fenètre l'arrivée de ce nouvel équipage et avait, puisque c'était l'heure de sa promenade quotidienne, décidé de profiter de l'occasion pour voir de quoi il s'agissait : - He Bien, quelle équipée, on se presse à ma grille ma parole... Capitaine, de quoi retourne t'il ? - Selon toute évidence, cet homme est porteur d'un message à votre attention, Monseigneur. Le Freiherr s'avança... Le messager avait réellement peur de cet homme glacial... il mourait d'envie de reculer, mais celà aurait signifié sa mort... Il mit un genou à terre, s'inclina légèrement et tendit le pli que Von Falkenhausen décachetta et lisit d'un air approbateur. Il lança "Rachls, Muller !" et deux serviteurs porteurs d'un petit bureau de haute taille, de papier, d'encre et de plume s'approchèrent. Se posant dessus, le Freiherr écrivit : - Citation :
- Son Excellence le Freiherr Hans Wilhelm von Falkenhausen und Prittwitz, cousin de sa majesté le Prince-Electeur Friedrich-Wilhelm, Generalleutnant de l'armée Brandebourgoise, Ambassadeur en France de sa Majesté le Prince-Electeur de Brandebourg et Duc de Prusse, et Représentant de son altesse le Prince-Electeur de Saxe est disposé à recevoir son excellence le marquis Van Haack d'Orange-Nassau, représentant des Provinces-Unies en France demain, jeudi ** décembre de l'an de grace 1663 en son Manoir de Villefort. Il lui serait plaisant que son excellence l'ambassadeur des Provinces-Unies déjeune en sa compagnie.
Scellant le pli, il le remit au petit messager qui s'empressa de repartir... Une fois que celui-ci eut franchi la grille, le Freiherr émit quelques mots à l'attention de son capitaine : - Vous voyez Altenburg... nous ne sommes pas passés innapercus, mais la différence entre le hollandais que cet homme représentait et ses deux prédécesseurs, c'est qu'il n'est pas un magyar barbare, ni une infâme catin... C'est un homme que l'on pourrait presque considérer en égal... Cela dit, il fit demi-tour et reparti pour son cabinet.... |
| | | Van Haack Poete
Nombre de messages : 88 Age : 46 rang : Ambassadeur des Provinces-Unies Date d'inscription : 24/09/2006
| Sujet: Re: Corps de Garde et Ecuries Ven Sep 29 2006, 01:02 | |
| Le lendemain matin, de très bonne heure, la voiture aux armes de Van Haack se présenta de nouveau devant les grilles du manoir de Villefort. L'un des garde de faction, qui s'apprétait à être relevé, et qui savait pertinement de quoi il s'agissait, déclara tout de même d'un air las:
"Oui?, de quoi s"agit-il?..."
Une voix assez pincé et presque éféminé lui répondit aussitôt:
"Soldat, je suis le secrétaire particulier de son excellence le marquis Van Haack d'Orange-Nassau . Je suis porteur du message de réponse à l'invitation de son excellence l'ambassadeur!"
Le lieutenant, qui venait d'arriver, fit signe aux soldats d'ouvrir les grilles. Le carosse avança, encadré par deux cavaliers,puis s'immobilisa en face de l'entrée du corps de garde. Le "petit laquais",qui c'était présenté ici même hier soir, sortit prestement du véhicule, se précipita vers l'autres portières en contournant la calèche et en manquant de chuter, ouvrit la portière sans reprendre son souffle, et se dépècha de déplier le marche pied.... Tout ceci sous le regard quelque peu amusé du capitaine de la garde, avertie, et qui attendait aux pieds des marches. Le secrétaire descendit le marche pied avec mille précaution, jetta un coup d'oeil irrité au laquais, qui baissa les yeux en reculant de deux pas.... Puis le secrétaire se dirigea vers le capitaine, la tête haute et en prenant un air compassé. Arrivé devant le militaire, le secrétaire s'inclina très légèrement tout en ottant son chapeau, puis déclara avec un sourire exagéré qui se voulait sincère:
"Monsieur l'officier, je vous souhaite le bonjour!Je suis le secrétaire particulier du marquis. Je me présente ce matin à vous afin de vous remettre la missive de réponse de mon maître à son excellence l'ambassadeur. Voici:" - le secrétaire tendit la lettre du bout des doigts-
Le capitaine se força à esquisser un sourire qui paraissait polit mais était plutôt ironique, se saisit du pli et répondit:
"Merci monsieur, son excellence sera avertie au plus vite. Veuillez saluer et remercier le marquis pour cette marque d'attention, de la part de mon maître!" Il inclina légèrement la tête et attendit.....
Quelque peu surpris par les manières policées du militaire, le secrétaire ne put que rétorquer, l'air affecté:
"Veuillez assurer à son excellence la plus profonde considération de mon maître à son endroit! Au revoir Capitaine!" Il s'inclina en abaissant son chapeau(si bien qu'il balaya le sol), fit une grimace qui se voulait un rictus et tourna les talons d'une manière presque dansante.....
Le capitaine fit demi-tour, leva les yeux au ciel et gravit les marches du corp de garde.
Comme le petit laquais tournait la tête en direction de l'endroit ou il avait vu la voiture desertée, qui avait d'ailleurs disparut, il ne vit pas que le secrétaire attendait.... Le cocher lui lança: "hey! Pieter! presse toi....."
Celui-ci courru ventre à terre et fit monter le secrétaire qui le fusilla du regard.....
Les gardes, sourire aux lèvres, ouvrirent la grille et laissèrent passer carosse et cavaliers.
Sitot la grille franchit, le secrétaire retira son feutre, s'epongea le front et commenta d'un ton mauvais: "Fi! un rustre militaire semblant éduqué! Et teuton qui plus est!! hi!hi!hi!, je ris..." Le laquais gloussa de son côté.... Le secrétaire le fixa d'un air dégouté et le cingla d'un méprisant:
"Silence! Serviteur." Pieter baissa la tête, tout penaud, le secrétaire remit son chapeau et regarda la campagne défilée sous ses yeux, l'air maussade.
Lorsque l'ambassadeur du Brandebourg,assis à son bureau, décacheta la lettre de Van Haack il découvrit ces quelques môts:
- Excellence,
Je vous remercie infiniment pour votre agréable invitation à déjeuner. Aussi je m'empresse de vous répondre afin de vous assurez de ma présence chez vous, tantôt. C'est avec grand honneur que j'ai reçu votre lettre et c'est donc avec une grande joie que je me rendrais chez vous aujourd'hui. En espérant que cette rencontre scellera la naissance d'une nouvelle alliance entre nos deux grands pays, veuillez croire, votre excellence, en ma profonde considération et en mes plus sincères respects.
Dernière édition par le Sam Sep 30 2006, 15:29, édité 1 fois | |
| | | Van Haack Poete
Nombre de messages : 88 Age : 46 rang : Ambassadeur des Provinces-Unies Date d'inscription : 24/09/2006
| Sujet: Re: Corps de Garde et Ecuries Sam Sep 30 2006, 00:54 | |
| Le jour dit, à l'heure dite, les carosses d'apparat du Marquis (marqués des blasons des Van Haack et des Oranges-Nassau), franchirent les grilles du manoir de Villefort, précédés par les spadassins de son excellence le Freiherr, les quatre cavaliers en grandes tenues du Marquis fermant dignement la marche.... Le Marquis,accompagné de son secrétaire particulier, avait prit place dans le premier carrosse, le second était remplit de présents pour le maître des lieux.
Lorsque le Marquis constata que la garde saxonne avait été mobilisée pour l'accueillir, un large sourire de satisfaction apparut sur ses lèvres, puis il glissa quelque mots dans l'oreille de son secrétaire qui ne put réprimer un ricanement. Son maître le regarda d'un air faussement désaprobateur et la voiture arrêtée, se saisit de sa canne richement ouvragée et donna quelque coups à la portière, puis lança:
"Pieter, marche-pied!, Joop et Wim aidés les employés du Freiherr à transporter les présents pour son excellence..." Les deux cochers s'empressèrent de sortir les deux tonneaux et les autres cadeaux, puis suivirent les employés de l'ambassadeur.
Le marche pied déployé, le marquis (qui portait son habit d'apparat noir et orange) fit son apparition un fier sourire aux lèvres.Celui-ci eut un regard circulaire qui balaya l'ensemble de la cour et descendit le marche-pied. Puis, le Marquis, suivit de près par son secrétaire, s'avança,en s'aidant de sa canne, à la rencontre des deux officiers du Freiherr, tout en essayant de se donner l'air et la contenance la plus digne possible. Arrivé devant les deux officiers aux garde à vous Van Haack s'inclina légèrement et ota son chapeau à plumes, son secrétaire l'immita en exagérant le geste.... Les deux officiers s'échangèrent un coup d'oeil furtif. Le capitaine commença:
" Bienvenu excellence, votre présence en ces lieux nous honnore tous profondément, puis-je vous demander si votre trajet c'est correctement déroulé?!...."
Le marquis répondit, un sourire ironique aux lèvres:
"Bien le bonjour messieurs les officiers! Le trajet c'est relativement bien déroulé,merci, mis à part peut être une tentative tout à fait maladroite d'atteinte à ma personne, de la part d'une poignée de croquants! Mes cavaliers ont eut tôt fait de dégager le chemin à coups d'épées et de mousquets, tandis que vos braves spadassins achevaient de les tailler en pièces. D'ailleurs mes félicitations, cher capitaine, vos hommes ont fait merveille, je reconnais bien là toute la fougue et le courage des soldats du Grand Electeur! "
Le capitaine, un peu embarrassé, repondit:
"Je suis heureux de constater que cette vile agression est échouée, et je vous remercie pour vos compliments, néenmoins je suis profondément désolé que ce triste évènement est eut lieux..... Mais ceci n'est guère étonnant, étant donné que nous ayons été dans l'obligation de réprimer comme il se devait un début d'agitation paysanne, hier et non loint d'ici.... Je crois que cela ne se reproduira point, nous y veillerons!".....
Le Marquis sourit et inclina la tête d'un air approbateur:
"Ah, en effet, nous avons apperçu quelques gibets avant d'arriver sur les terres du Freiherr, je comprend maintenant qui étaient ces vauriens..... D'ailleurs, ( le marquis pouffa de rire) figurez vous que mon petit valet de pied, à bien faillit faire une attaque d'apopléxie en voyant ces beaux diables suspendus, des corneilles après eux, (léger ricanement), après s'être oublié sur lui lors de l'attaque des gredins......" Le Marquis s'exclaffa, son secrétaire gloussa comme une dinde...... Devant ce spectacle ridicule, les deux fiers officiers eurent beaucoup de mal à ne pas paraître effarés et esquissèrent tout deux,de très légers sourires..... Le marquis reprit:
"Mais ceci ne doit point gater cette réception et entrevu, tant cette invitation m'a comblé d'aise et au combien remplit de fièrté..... Bref, messieurs, je vous suis, ne faisont pas attendre plus longtemps son excellence!....."
Le capitaine acquièsa et répondit en indiquant l'entrée principale de la résidence:
"Mais bien sur votre excellence, si vous voullez bien nous faire l'honneur de nous suivre, notre maître doit sans nul doute vous attendre avec la plus vive impatience"
Ceci dit, le petit groupe, le Marquis et son secrétaire, précédés du capitaine et du lieutenant, se mit en route, encadré par deux rangées de spadassins à l'air patibulaire...... | |
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