Premier pas à Paris

Roland marchait maintenant d'un pas détaché en direction de la fontaine qui tronnait au milieu de la place.

Il regardait avec le regard d'un enfant le décor qui s'offrait à ses yeux. Paris était grandiose malgré le froid qu'il y régnait en cet hiver. Il venait d'arriver et ne connaissant personne, il fallut qu'il allasse se dégourdir seul les jambes. Peut-être ferait-il une rencontre fortuite? Il l'espairait vivement souhaitant ne rester inconnu le moins longtemps possible.

Il s'assit un instant sur le bord de la fontaine et attendit un moment avant de repartir...

Louise avait fini de parler avec Jean Jean Chanteloup et en avait profité pour prendre congé de lui et se rendre à Paris dans sa calèche.Elle s'approcha de la fontaine car c'était près de cet endroit que se trouvait son salon de thé.Elle vit alors un bel inconnu assit sur le rebord de la fontaine et décida de l'aborder mais il s 'éloigna alors elle cria

-Messire ,messire ne vous en allez pas !

-Messire ,messire ne vous en allez pas !

**QUE !**

Roland se retourna lentement, cherchant à ne pas montrer qu'il avait éventuellement été interloqué par l'injonction ! Et aussi à sauver la face si ce n'était pas à lui qu'on s'adressait.

Mais lorsqu'il se retourna, il vit une femme qui le regardait. Elle venait de le rappeler et attendait là près de la fontaine. Roland se perdait dans ses pensées. La seule chose qui le ramena à la réalité, fut qu'il ne voulait pas faire attendre la dame.

Il s'avança donc vers elle, et au risque de passer pour un étranger (qu'il était vis-à-vis des coutumes de Paris), il saisi la main de celle qui l'avait interpellé et lui embrassa dans une révérence.

"Enchanté, gente dame ! Je me présente : Comte de Gilead. Heureux de faire votre connaissance."

Puis il attendit la réaction de la femme face à son comportement peut-être un peu cavalier pour cette dame du fin Paris...

Elle regarda le jeune homme de plus près ,il émanait de lui prestance,beauté et puissance,il lui plaisait fort .Elle pouvait lire dans son regard qu'il trouvait ses manières un peu étranges
.Elle lui rendit sa révérence et lui dit


-Moi de meme messire de gilead ,je m'excuse pour vous avoir interpellé ainsi mais je vois que vous devez etre nouveau en cette bonne ville de Paris car on dirait que vous ne savez pas ou aller .Je me nomme Louise baronne de Frenolec et je loge en la cour de fontainebleau.

"Enchanté Baronne"

En effet, dans ce qu'elle venait de dire, elle avait cerné le personnage. Cette jeune femme était sûrement très observatrice !

"Je vient en fait d'emménager et c'est la toute première fois que je sort dans cette ville grandiose. J'ai compris que vous habitez à Fontainebleau... Comme cela doit être excitant ! La cour et ses intrigues, ses soirées,..."

Il ne savait pas où aller mais, il connaissait néanmoins, son rôle de gentleman...

"Mais ne restons pas debout au milieu de cette place ! Si vous avez un moment à m'accorder, j'adorerais m'installer quelque part avec vous pour discuter. Vous choisirez donc l'endroit car je ne sais pas encore les places qui siées à des gens de votre qualité."

Puis il lui fait signe de passer devant... Posant sa main sur sa hanche en une forme d'anse par rapport à son corps, afin qu'elle lui donne le bras...

Elle regarda avec ravissement le jeune homme et accepta d'offrir son bras à celui ci .

-Oh vous savez Fontainebleau n'est aps si excitant car je ne suis aps intriguante et les soirées se font rares en hiver.Mais vous pourrez m'y rendre visite si vous le désirez .Je propose que nous nous installions dans ce salon de thé que j'ai l'habitude de fréquenter

elle se dirigea en compagnie du comte jusqu'à un charmant établissement et ils s'assirent tous deux sur la terrasse .

Roland suit sa nouvelle rencontre jusqu'au petit salon de thé...
Il est heureux de s'être fait une connaissance de Fontainebleau si rappidement, deplus, elle l'y invite !

S'asseyant au salon de thé...
"Bien-sûr que j'accepte votre invitation ! Cela me ferait même très plaisir de venir vous voir !"

Le garçon s'approche:
"Vous désirez ?"(regardant Roland)

"Jeune homme, je vais vous donner sur le champ un cours de politesse... On ne s'adresse à l'homme que lorsque la femme est comblée ! (Pour Louise) Ne voyez-vous pas comme ce jeune homme est mal élevé ? Mais je pense qu'il peut se racheter ! Alors allez-y passer commande la première."

Finissant sa phrase, Roland plonge son regard dans celui de Louise...

BIen que ne connaissant aucunement Roland elle fut séduite par ce regard qu'il plongea dans ses yeux ,regard sans doute curieux plus que séducteur.

-Vous avez raison monsieur le comte puis se tournant vers le serveur

-Je voudrais quelques macarons et une tasse de chocolat ,merci.

Elle regarda de nouveau Roland ,qui était donc ce gentilhomme ,elle savait son nom mais elle voulait en apprendre plus,cependant elle ne le fit pas remarquer au jeune comte .

-Puis je vous appeler Roland messire ,si cela ne vous apparait pas comme trop familier?

Roland pris la remarque de la Baronne très au sérieux, en effet celà lui signalait qu'il l'avait sufisament intrigué pour qu'elle s'interessa à lui.

"Bien sûr ! Je met même un point d'honneur à ce que vous m'appeliez par mon prénom. Mais en échange vous me voyiez forcé de vous appelez de la sorte."

Le serveur attendait toujours la commande de Roland...

"Messieur désire ?"

"Hum... Je ne sais que prendre et j'ai bien peur que si je me fourvoie dans mon choix, je semble rustre à tes jolis yeux, Louise. Ainsi je te demande de bien vouloir me conseiller..."

Puis Roland attendit la suggestion de la baronne avec un léger sourire, preuve de son intérêt réciproque pour elle...

Louise regardait ROLAND avec un amusement certain.

*Le comte n'était certes pas un mécène d'artistes et ne possédait peut etre pas de gout pour l'art culinaire ,quoique ,il faut toujours s'attendre à des surprises de la part d'un homme si bien fait physiquement ..........Et moralement .Et son petit sourire *

,elle tombait sous le charme mais elle ne s'en rendait PAs compte.

-Cher Roland ,je ne vais tout de meme pas vous infliger mes gouts qui pourraient vous déplaire ,enfin bon vous voulez tenter l'aventure ,je me vois donc obligée de vous conseiller!Prenez donc quelques fines patisseries,pate d'amande ou bien choux à la crème ou bien un petit macaron.Je ne sais !

Roland se contenta de la réponse évasive de la Duchesse...

"He bien, vous me laissez plus de choix que je n'en voulais... Dans ce cas je pense prendre des pates de fruit...et un thé ! (se retournant vers le garçon) Vous avez entendu ? Mon choix est fait... Disposé maintenant avant que la dame ne s'impatiente !"

Roland était un peu géné d'être dans ce Paris qu'il ne connaissait pas en compagnie d'une jeune duchesse (qui ne le laissait par ses atours, aucunement de marbre...) et trouvant que ça réponse au garçon manquait cruellement de tact et montrait son énervement, il décida de se reprendre.

"Heu, je veux dire...aller maintenant que nous avons commandé. Nous sommes pressés et j'espère en votre promptitude pour pouvoir vous gratifier d'un généreux pour-boire..."

Il se retourna vers la Duchesse tandis que le serveur partait faire son office.

"Mais je ne vous ai pas demandé ! Que fais une jeune Duchesse aussi agréable (physiquement et mentalement, pensa-t-il pour lui-même) que toi , seule dans Paris en cette froide après midi ? N'as-tu aucun mari ou amant auprès duquel tu serais en plaisante compagnie ?"

Louise rit doucement en entendant le comte l'appeler duchesse ,elle qui n'était que baronne.Elle avait bien vu qu'il désirait etre seul avec elle ,enfin du moins elle le pensait ,car il avait un peu malmené le pauvre garçons qui faisait office de serveur.Il lui posait de nombreuses questions ,mais lui que faisait il à Paris?
-Comte ,je ne suis que baronne ne l'oubliez pas je suis néanmoins dame de compagnie de la duchesse d'agenois et j'entretiens de bon rapport avec messire colbert.

Citation :

"Mais je ne vous ai pas demandé ! Que fais une jeune Duchesse aussi agréable (physiquement et mentalement, pensa-t-il pour lui-même) que toi , seule dans Paris en cette froide après midi ? N'as-tu aucun mari ou amant auprès duquel tu serais en plaisante compagnie ?"

Cette question ,elle l'attendait depuis quelques minutes,simple intuition féminine.Intérieurement son coeur se remplissait de joie,il semblait un peu intéressé par elle.

-Je pourrais te poser la meme question Roland!Mais qu'importe je vais vous répondre.J'avais besoin d'échapper à l'étiquette de Fontainebleau durant une après midi et qu'importe le temps!!Sachez qu'en général je viens ici avec la duchesse ou bien la comtesse marie adelaide mais elles n'ont aps pu se libérer et mon valet a un temps de liberté ,il est si jeune ,il a besoin de cela,donc comme je ne prends jamais d'autres personnes pour m'accompagner que celles là je suis venue seule enfin avec mon cocher qui est allé se promener un peu plus loin.He non je n'ai de mari ,à 16 ans on est encore un peu jeune pour se marier ,enfin c'est ce que je pense.Un amant ,j'aimerais ,mais je n'en ai pas.

Roland se rendit compte de sa bourde et pour se rattraper, il s'en tira en une pirouette:

"En fait, tu es duchesse de mes esprits ! Mais excuse-moi et si tu prends tant à coeur ton rang, je me dois de me corriger immédiatement ! Et j'insiste pour payer notre collation dans ce charmant endroit où nous sommes actuellement."

Il écouta ensuite avec attention ce que lui raconta la baronne...

"He bien désormais tu pourras venir me chercher si tu es seule à venir ici, je t' accompagenrais volontier. D'autant que je réside suffisament près pour que ne soit pas une corvée... (Roland écrit son adresse sur un bout de papier et le donne à Louise) Sinon tu m'as répondu avec sincérité c'est pourquoi je vais moi aussi répondre à cette question.
Saches, baronne que je n'ai pas d'épouse, ni d'amante... Je suis seul, depuis mes amours de jeunesse. Je ne parle jamais du passé, mais je peux te dire que là d'où je viens, il n'était pas de bon tont pour une demoiselle de tomber amoureuse de moi. Ainsi je me retrouve seul à Paris !
Sinon tu as dit que 16 ans et un âge jeune pour se marier. Je te l'accorde mais au vue de ta... beauté... je ne serais nullement surpris si quelqu'un ne t' avait demander ta main... Et puis l'idée que tu n'as aucun amants, ma fait penser que tu n'en as jamais vraiment désiré, sinon tu en aurais déjà !"

Et Roland pensait sincèrement ce qu'il avait dit... Il ne voyait pas pourquoi une aussi jolie jeune fille était seul. Elle aurait très bien put être avec un garçon de son âge !

Louise regarda Roland ,ah quel incorrigible gaffeur .

-Oh mais je ne vous en veux pas,duchesse ,c'est un rang qui me plairait mais ce n'est pas le mien.Vous etes charmant ,vous em plaisez fort ,mais non j'insiste pour payer!!

Louise était perdue dans de douces reveries mais heureusement la voix de Roland la ramena à la réalité .

-C'est si galant de votre part de me proposer cela ,et bien de gré ou de force je viendrai vous chercher pour m'accompagner.

Elle prit l'adresse de Roland et la glissa dans un petit sac qu'elle avait à ses côtés. En entendant les propos de Roland elle eut un air confus

-Oh je ne voulais pas raviver en vous els souvenirs du passé,toutes mes excuses .Concernant la question des amants ,j'en cherche un à Fontainebleau mais tous sont déjà amoureux ou trop vieux ,ou trop grand ,en titre évidemment ,voilà donc la triste position dans laquelle je me trouve.

Roland sourit à la remarque... De gré ou de force... Pour lui ce serait plutôt de gré...

"Ne t'en fais pas, le passé est le passé et je ne saurais en souffrir plus longtemps. C'est pourquoi je l'occulte. Mais ne te sens pas responsable de mes souffrances, ce n'est pas toi qui à assombrit mon passé... Tu éblouierai plutôt mon présent."

Au risque de faire mauvaise impression, Roland tentait le jeu de la séduction de manière grossière... Il se permettait donc des remarques peu faintes sur son interlocutrice.

"Je... (Roland hésita un instant puis débita le reste de la phrase de façon posée)...dois t'avouer quelque chose. Tu dis que tu n'as pas d'amant à Fontainebleau et que tu en cherche un là-bas. Hé bien tout cela m'attriste car cela réduit mes chances d'être un jour compté au nombre de tes amants..."

Il cherchait par là à confondre la baronne qui en lui répond à cela devait soit le forcer à poursuivre ses avances, soit lui retirer tout espoir...

Louise esquissa un sourire .
Décidément ce gentilhomme ne cesserait de l'étonner ,des manières tour à tour de rustre et de noble.

-He bien vous ne tarissez pas d'éloges sur moi ,c'est fort agréable je ne vous le cache pas ,je suis peut etre plus discrète mais je n'en pense aps moins.

Elle écouta surprise la remarque de messire de Gilead.

-Quand je disais Fontainebleau c'est parce qu'on y trouve le summum,la crème des nobles à ce qu'on dit.Je suis venue là bas pour deux raisons trouver mon amour et apprendre à cotoyer els grands.Mais moi je e suis aps comme mon père je ne cherche pas la crème à Fontainebleau puisque .......Je l'ai déjà trouvé.

Roland ne laissa pas transparaître le moindre indice pouvant montrer la réaction qu'il avait aux paroles de Louise, il restait impassible...

Le garçon leur apporta leur commandes respectives, qu'ils mangèrent tout en discutant... Quand finalement ils eurent terminé, ils restèrent un peu assit à la table...

(HJ: je fais passer l'action... et agir ton personnage. Si tu ne veux pas dit le moi, je modifierai...)

Finalement, Roland prit la parole...

"Tu as vraiment bien fait de m'amener ici, ce fut très bon... Te reste-t-il du temps à me consacrer ou doit -tu déjà repartir? Car je pensais que tu aurais pu venir voir mes appartements... Comme je te l'ai dit, ils ne sont pas très loin et il est aisé de s'y rendre à pied de cette place."

Roland espèrait vraiment qu'elle puisse accéder à sa requête... Bien que la nuit ne manquerait pas de tomber d'ici deux heures. Mais Roland avait déjà dans l'idée de la faire coucher chez lui (il avait des chambres d'amis... En tout bien tout honneur) et d'envoyer si il le fallait un messager à sa famille.

Citation :

Le garçon leur apporta leur commandes respectives, qu'ils mangèrent tout en discutant... Quand finalement ils eurent terminé, ils restèrent un peu assit à la table...

-Je viens de bretagne ,d'un petit village charmant situé sur les bords de mer ou l'on peut profiter d'un vent toujours frais mais toujours aussi agréable,parfois j'ai le mal du pays,évidemment je peux me rendre aux bains de la seine mais personne ne s'y rend et c'est donc ennuyeux.Et vous d'ou venez vous?Le bois de Fontainebleau regorge d'animaux ,aimez vous la chasse?Ils continuèrent ainsi pendant un certain temps à bavarder sous les rayons du soleil couchant.

Citation :

"Tu as vraiment bien fait de m'amener ici, ce fut très bon... Te reste-t-il du temps à me consacrer ou doit -tu déjà repartir? Car je pensais que tu aurais pu venir voir mes appartements... Comme je te l'ai dit, ils ne sont pas très loin et il est aisé de s'y rendre à pied de cette place."

-Je connais quelques coins comme ça dans la capitale ,j'y suis venue avec la duchesse d'Agenois..J'ai du temps à te consacrer ,ne t'inquiète pas,je suis libre de mes actes ,rien ne me retient.Je viendrais avec plaisir explorer ton domaine citadin.

Elle se leva et insista pour payer l'addition.

Roland quand il sut que Louise pouvait et allait venir chez lui, concerva son calme, mais bouillait intérieurement. Il se leva lorsque Louise en fit de même... Il la laissa payer l'addition(par courtoisie et parce qu'il ne voulait aucunement contrarié son hôte)

Tandis qu'elle payait, Roland la regardait d'un air détaché... Mais il pensait que cette jeune fille était vraiment telle qu'il lui avait dit, en atténuant bien-sûr un peu ses remarques afin de rester courtois. Il la trouvait raffiné, coquette et vraiment très belle. De plus, il l'admirais aussi pour ses pensées car elle était, bien que jeune, d'une vivacité d'esprit qui laissait Roland perplexe... On lui avait un jour dit qu'on appelait une rencontre fortuite, où l'un des deux protagonistes tombait amoureux, un coup de foudre mais il n'y avait pas prété foi. Maintenant, il pouvait presque sentir le fourmillemement de l'éléctricité dans son corps tandis qu'il la regardait.

Il se demandait comment est-ce qu'elle pouvait bien le voir, lui... Ce rustre venu de nul part qui venait de la rencontrer et qui l'invitait déjà chez lui. Elle ne lui avait pas semblé paraitre vraiment ravie de visiter sa demeure, elle ne s'était pas émue plus que Roland aurait put s'y attendre à ses avances. Il doutait de lui. Il la voulait bien sûr mais c'était trop tôt, beaucoup trop tôt... Il fallait juste qu'il fasse attention à ne pas révéler trop vite ses sentiments ainsi que ne pas se laisser emporter si jamais Louise venait à répondre fermement à ses solicitations. Bien sûr il souhaitait vivement que leur histoire se poursuive... Mais il bouillait aussi tellement qu'il redoutait la suite. Il la voulait tellement. Et elle l'ignorait.

Il était jeune mais pas autant qu'elle. Il n'avait pas le même rang mais ne connaissait absolument pas Paris ou Fontainebleau et les habitudes qu'il y régnaient. Il était tombé amoureux mais semblait désespéré devant l'hatitude de Louise. En fait, tout dépendrait d'elle...

Il sortit dans la rue et l'attendit, tout en ruminant l'impression qu'il venait d'avoir... Il essayait de regagner son calme, afin de rester comme à son habitude, maître de ses sentiments et de ses expressions...

Louise réfléchit tout en marchant dans les ruelles sales de la capitale .On disait que Paris était une merveille mais pour l'hygiène sa bonne campagne surpassait bien Paris.Elle vit durant l'espace d'un instant que Roland n'en pouvait plus.Elle jubila dans son esprit ,elle avait fait un peu de théatre cela avait du l'aider ,son indifférence feinte faisait son effet,elle le faisait rager intérieurement ,cela la faisait rire ,il essayait de faire comme si de rien n'était mais apparemment il n'y arrivait pas.Elle pensa qu'elle était vraiment méchante pour le faire mijoter ainsi alors qu'elle le trouvait vraiment très séduisant et qu'il était à son gout.En fait elle l'aimait,elle le sentait mais ne voulait pas se l'avouer pourtant elle se l'était juré un jour il serait dans ses bras.Elle n'aurait pas de mal puisqu'il semblait tenir à elle .

-Roland ,ça va ,tu sembles soucieux!

Roland marchait aux cotés de Louise dans ces rues merveilleuses de Paris. Il était tourmenté et à un moment, il relacha son attention laissant apercevoir ses sentiments. Il espèra lorsqu'il s'en rendit compte que Lousie n'avait pas remarqué cela. Mais sa question mit fin à ses espoirs...

"Moi, tourmenté? Non ! Je suis seulement pensif... Je me demandais ce que tu voudras diné ce soir si tu restes chez moi. Et puis j'admire, ces rues qui malgré leur aspect repoussant, me fascinent."

Il se doutait bien que sa réponse n'était pas celle que Louise attendait... Car il savait qu'elle n'avait pas posé la question innocemment. Mais déjà ils arrivaient à sa rue. Ils ne leur restaient que quelques mètres à faire.

"J'espère que mon humble demeure te plaira. Je viens de m'installer et mes serviteurs ne sont pas encore à leur aises, cela risque de se faire sentir. D'autant que je ramène dès le premier jour une inconnue (appuyé d'un sourire vers Louise) à la maison. Et seule qui plus est !"

**Et dont je suis fou amoureux, pensa-t-il**

Comment fait-on pour tomber si vite sous le coup de quelqu'un? D'habitude, il faisait tomber les filles mais jamais il ne se laissait entraîné...

"Je.... Non rien.... (quelques pas) Nous y sommes." en montrant une porte d'immeuble.



~~HJ : Lla maison sera un nouveau post... Donc agit mais ne rentre pas... Reste sur le pas de la porte^^ je te dirais où est le nouveau post par MI quand tu auras répondu...~~

Elle pensa qu'il faudrait qu'elle arrete un jour de le faire tourner en bourrique c'était vraiment détestable de sa part.Allait elle consentir ses désirs ou le faire languir?

-Je veux bien rester diner avec toi ce soir ,pour répondre à ta question ,j'aime tout ou presque sauf les huitres et de toutes façons il ne doit aps y en avoir ici ou alors elles ne sont aps fraiches ,tu ne dois surtout aps boire l'eau de la seine ,elle est contaminée ,tu as une chance sur deux de la supporter!Et mieux vaut ne pas essayer!.Les rues de Paris la nuit de vrais coupe gorges c'est en cela qu'elles sont fascinantes !Je pense que tous les endroits ou tu te trouveras ne pourront que me plaire dit elle tout bas.Ta demeure ,de l'extérieur me semble agréable ,si le confort n'y est pas extrème ce n'est pas grave quand j'étais jeune je dormais dans le foin de temps à autre avec mes amis du village.

Suite de l'histoire...

Les rues de Paris, appartement de Roland de Gilead ...

Alerandro revenait des rues, où un effroyable évènement s'était déroulé, il avait tout de même put aider une charmante demoiselle à porter le cadavre d'une autre !... A ces pensées Alerandro secoua son visage comme pour effacer les images qu'il venait de voir, alors qu'il s'était absenté depuis longtemps le voilà qu'il revient pour assister à cela ! le sort s'acharne contre lui, ses désillusions passés, traîtrise et autres complots n'avaient fait que le durcir un peu plus .
Aussi il se laissa errer ici et là dans la fraîcheur de l'hiver, d'ailleurs il avait beaucoup de mal à s'habituer à ce climat hivernal, dans son italie natale il y faisait beaucoup plus chaud, mais cela ne l'atteint plus que ça. Il avait gardé son teint hâlé d'origine qui contrastait drôlement avec ses dents blanches, ce qui lui donnait un air encore plus étranger. Ajoutez à cela sa façon de s'habiller, il s'était exilé depuis longtemps à Rome et en avait gardé la mode vestimentaire qu'il trouvait beaucoup plus élégante et raffinée.

Aussi perdu dans ses pensées, il remarqua un couple, enfin deux jeunes gens discutaillant ensemble près de la fontaine, il n'y aurait porté pas plus d'importance s'il n'avait remarqué en la jeune femme cette jeune fille qu'il avait rencontré deuis longtemps maintenant. C'était une baronne se souvint il... oui !... baronne de frenolec ! à cette énonciation il sourit discrètement. Elle n'avait pas beaucoup changé pensa t-il ( mais ceci était pour toues les femmes dans la fleur de l'âge !) elle semblait en grande discussion avec le jeune homme qui l'accompagnait, qui lui semblait lui aussi très juvénile ! Il se mit à penser à sa propre jeunesse, ses premières amours ... encore dans l'insouciance complète à cette époque... Enfin l'heure n'était pas à la nostalgie ! D'ailleurs il se dit qu'il faudrait qu'il reprenne contact avec tout ces anciens amis. Il baissa furtivement la tête en signe de salut tout en souriant lorsque la baronne semblait regarder en sa direction. Mais il ne pensait pas qu'elle l'avait vu ! et bien qu'il en soit ainsi ! il ne voulait interrompre les affaires de ces jeunes tourteraux ! Son attention se porta sur la fontaine, sur laquelle il s'assit sur son bord comme pour attendre quelqu'un ou tout simplement que les heures défilent .

La baronne sortit de l'appartement de Roland pour quelques minutes ,elle voulait prendre l'air et Roland était occupé ,elle se dirigea vers la fontaine de la place publique ,elle tourna sa tete en direction d'un homme d'age mur assis sur elr ebord de la fontaine comme Roland il y a quelques heures et soudain elle le reconnut ,cet italien ,c'était il y a longtemps mais elle avait bonne mémoire.Elle s'approcha

-Bonjour messire ,vous me reconnaissez ?