Retour discret

Au loin, Evangéline de Montberry discutait vivement avec Molière. Tous deux se dirigeaient vers le chateau ayant terminé leur promenade.
L'actrice vit Madame de Montespan marcher seule dans les allées. Elle s'en étonna, ce n'était en effet pas dans les habitudes de la marquise qui avait toujours à ses talons une horde de dames de compagnie. C'était d'ailleurs la première fois depuis un long moment qu'elle ne l'avait point revu à la Cour. C'était d'ailleurs ce à quoi Molière pensait lui aussi car il se pencha discrètement à l'oreille d'Evangéline:

"Tu vois la Montespan là bas? Chose étonnante qu'elle ait pu se passer de la Cour et du regard du Roi pendant de si longs mois!"

"Etait-elle souffrante?!" s'enquit-elle à voix basse. Molière eut un petit gloussement:

"Souffrante oui... Si tu appelles ça "maladie"..." Son regard était plein de sous entendus évidents...

"Tais toi voyons! Cela se serait vu..."

"Line... Je ne te pensais pas si naïve! Tu ne vis pas depuis assez longtemps à la Cour pour savoir qu'il y a maintes astuces pour dissimuler ces cas?!"

Evangéline lui fit un claquement de langue réprobateur:

"Et toi tu y vit certes depuis trop longtemps! Ta langue est plus pendue et plus fielleuse que celle de la pire des courtisanes!"

Leurs pas les rapprochaient de Madame de Montespan, aussi arrêtèrent-ils là leur conversation. Alors qu'ils étaient assez près d'elle pour qu'elle les remarque, ils exécutèrent de concert une révérence courtoise en guise de salut.

Elle leur rendit une petite révérance, juste par politesse.

Et bien je ne pensait pas vous voir ici...Enfin vous en avez le droit...

Elle avait dit ça d'une voix quelque peu tendue mais toujours sure d'elle.

Milady Swann lui ayant fait clairement comprendre qu'elle ne désirait plus sa compagnie auprès d'elle, le Comte de Guiche avait par conséquent pris congé d'elle fort respectueusement.
Il n'avait aucune affaire en cours, hormis celle du Comte de Chastignac, aussi avait-il pris la décision d'aller flâner dans les jardins de Fontainebleau, pour laisser libre cours à ses rêveries capricieuses.

C'est donc par un pur hasard qu'il tomba sur un petit groupe de gens de la Cour.
Il en reconnut d'eux : Molière et Mademoiselle de Tonnay-Charrente, une dame d'honneur de Madame, avec laquelle il n'avait encore point échangé de mots auparavant.

Masquant son air confus derrière un sourire élégant, Guy-Armand s'inclina bien bas pour ensuite déposer un baiser légér sur la main de Montespan ainsi que sur celle de l'autre dame qu'il ne connaissait pas.
Quant à Molière, il ne lui avait adressé qu'un petit compliment sur sa toilette

-Le temps est parfait pour une discution superficielle, n'êtes vous point de mon avis?

Lança-t-il dans le but d'engager une conversation.
Son entrée fut bien sûr un peu trop brusque, mais tourner autour du pot lui était répugnant. C'était un homme qui aimait aller droit au but

Elle eu un léger sourire puis regarda le comte. Un homme de bonne carrure et dans l'ensemble beau garçon mais incomparable au roi.

Il est vrai que je n'ai aucune envie de me lancer dans un débat tortueux! Une simple conversation fera l'affaire!

Comte de Guiche a écrit:

C'est donc par un pur hasard qu'il tomba sur un petit groupe de gens de la Cour.
Il en reconnut d'eux : Molière et Mademoiselle de Tonnay-Charrente, une dame d'honneur de Madame, avec laquelle il n'avait encore point échangé de mots auparavant.

[Gnein?! Moi c'est Melle de Montberry m'enfin! lol! Enchantée qd mm! ]


Evangéline sourit à la Marquise:

"Aurons-nous le plaisir de vous voir ce soir à la loterie du Roi?"

L'arrivée du Comte de Guiche suspendit sa bouche, l'actrice et l'auteur lui rendirent son salut.
Evangéline ne put reprimer un éclair de malice lorsque Molière fut complimenté sur sa tenue car, comme à son habitude, celle-ci était certes correcte pour les normes de la Cour mais à l'évidence il ne s'agissait là que d'une simple formule de politesse, car à bien y regarder sa longue perruque bouclée était légèrement de guinguois... Remarquant son expression, Molière en fut légèremment piqué dans son orgueil.
Après avoir échangé quelques mots, Evangéline, qui commençait à sentir ses pieds encore meutris par ses souliers, n'en pouvant plus, dit d'un ton léger:

"A présent, si vous voulez bien nous excuser, nous allons rentrer dans nos appartements. Le soir approche. Au plaisir de vous revoir..."

Elle s'inclina devant la Marquise et salua de nouveau le Comte. Ainsi fit Molière, puis tous deux s'en furent vers le chateau.

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Evangéline a écrit:

Comte de Guiche a écrit:

C'est donc par un pur hasard qu'il tomba sur un petit groupe de gens de la Cour.
Il en reconnut d'eux : Molière et Mademoiselle de Tonnay-Charrente, une dame d'honneur de Madame, avec laquelle il n'avait encore point échangé de mots auparavant.

[Gnein?! Moi c'est Melle de Montberry m'enfin! lol! Enchantée qd mm! ][/i]

(lol "Il en reconnut DEUX - une faute d'inatention.)


Le Comte de Guiche fut étonné de voir partir si prestamment Molière et l'autre dame.
Serait-ce par sa faute? Mais qu'avait-il fait de si mal? C'était peut-être sa réputation qui l'avait précédée? A moins qu'il avait brisé une discution fort intéressante?
De Gramont commençait à s'inquièter : lui, sans aucun doute le premier gentilhomme -quoiqu'il déteste le roi, comment aurait-il pu se comporter de cette manière? L'embarras se voyait désormais sur ses joues.
Aussitôt, s'excusa-t-il

-Dieu me damne si j'ai fait quelque chose de mal ! Ce n'était point du tout dans mes intentions je vous assure !

Humblement, il baissa sa tête, ce qui ne l'empêchait pas de regarder Mademoiselle de Tonnay-Charente sous ses sourcils, presqu'imperceptiblement.

-Je comprendrais si vous voudriez que je parte !

Ajouta-t-il assez tristement, ne jouant presque pas sur ses émotions

"Pas le moins du monde Monsieur le comte! Votre compagnie m'est plaisante voyez vous. Pour la loterie du roi je ne sais point si la forme qu'il me reste me suffira. Je ferais quand même un effort pour voir Sa Majesté. Enfin je pense."

(excuse moi pour le retard mais je suis en pleins exams donc voila lol, et je finis demain =D)



Le Comte de Guiche était surpris de voir tant de dameoiselles amoureuses du Roy. Qu'avait-il de plus que les autres? On ne l'aimait que pour sa toute-puissance, et le fait qu'il soit inaccessible y jouait pour beaucoup également.
Il ne fit pas part de son étonnement. A quoi bon? De toute façon cela serait trop impoli et il risquait de se faire encore un ennemi. Déjà que ses amis l'avaient trahis, Madame l'ayant dédaigné et le Comte de Chastignac l'ayant oublié...Il ne fallait pas agraver son cas.

- Moi, je n'y suis pas invité !

Fit-il d'un ton banal, comme s'il venait de dire "il fait beau dehors", en haussant ses épaules

- Je ne vous reverai donc pas avant longtemps je pense

Ajouta-t-il en lui souriant. Oui, il n'allait plus la revoir du tout, son départ était prevu. Il allait rejoindre les Polonais et les aider contre l'armée Russe

- Qui pensez-vous gagnera la loterie?

Demanda-t-il ne sachant pas trop que dire d'autre.

" Ma foi je n'en sais rien. Je ne sais même pas qui y est inscrit. J'espère quelqu'un qui le méritera. Mais pourquoi ne vous reverais-je pas avant longtemps? Vous partez?"

Intriguée par le comte elle lui lança un regard interrogateur.

(Ah ok je comprends!)

La reponse de Tonnay-Charente satisfit Guy-Armand. Il pensait que, comme toutes les courtisanes, elle repondrait "j'espère que cela sera moi". Mais non, elle fut philosophique et humble.
Cette petite surprise s'afficha même sur son regard.

-Eh bien je ne pars pas vraiment...

Il avait menti et il le savait. Mais de Guiche ne voulait pas alarmer Athénaïs, si alarmé serait-elle, en lui avouant désirer partir pour la Pologne. Et puis d'ailleurs, cela ne l'interesserait sans doute pas, du moins le pensait-il

-Mais je doute que vous eussiez l'envie de me revoir, moi.

Il avait un peu joué, et exagéré, ce qui ne lui était pas familier. Mais il n'y pouvait rien, de Guiche était habitué à jouer les dramatiques depuis son histoire avec Madame.
Cela n'empêcha point qu'il ajouta un sourire amical

"Vous vous trompez. Votre présence m'est très agréable et il me plaît de parler avec vous."

Elle pris son évantail et s'éventa gracieusement.

*Lise était cacher derrière un arbre, elle l'escalada, quelques pomme tombèrent de l'arbres!*

oups...!

*une branche craqua se qui fit beaucoup de bruit*

Se sentant un peu rassuré, d'ailleurs c'est sans doute ce sentiment qu'il cherchait, le comte adressa un nouveau sourire et s'inclina comme pour remercier Montespan pour ce compliment.

*elle s'evente...qu'est-ce que cela peut bien dire...?*

Pensa-t-il. Il aimait voir au-dela des gestes. Elle ne s'éventait pas pour rien, il y avait une raison. Soit elle s'ennuyait fort, ce qui augmente la température...Soit il la fesait rougir ce qui montait également la température...Il opta pour la première hypothèse. Après tout, elle était amoureuse du Roi, lui semblait-il du moins.

-Ennuy...Commença-t-il quand des bruits sourds se firent entendre, après quoi, une branche craqua quelque part au dessus d'eux.
Il leva automatiquement la tête vers l'endroit d'où provenait le bruit et vit une jeune femme se dissimuler sur une branche. Il ne voyait pas trop son visage, caché derrière les feuilles.

-Qui vive? Demanda-t-il, en faisant quelques pas rapides pour se retrouver en dessous d'Alizéa, d'un air sévère et interrogateur.

*Lise essayer de monter encore plus haut elle au lieu de cela, elle tombit violament par terre, Elle se leva rapidement et se retrouva devant deux nobles! Elle s'avait pas quoi faire*

-Bonjour...

*Elle s'inclina elle se rapelant de se qu'elle avait appris étant toute petite*

-Veuillez m'excuser,de... de cette cascades imprevue, ne voulais pas vous derangez

*Elle sourit, mais c'était un sourire d'intimidement*

Elle continua de s'éventer mais cette fois ci d'agacement. Elle la regarda de haut.

"Bon et bien pardonnez moi monsieur le comte. Je vais y aller..."

Elle jeta un regard méprisable sur Alizéa et s'en alla d'un pas élégant

Cette chute était très drôle, certes, mais ne donnaient pas au Comte d'en rire, la dignité d'une jeune fille était en jeu. Il le savait fort bien.
Aussi, garda-t-il tout son sang froid.
Athénaïs, quant à elle, semblait être très agacée et ne fesait aucun effort pour le cacher. Cela étonna de Guiche. Il n'avait pourtant rien dit de méchant ou quelque chose qui aurait pu la vexer.

-Mais où allez vous donc chère amie?

Commença-t-il. Mais elle était déjà loin. Il aurait esperé qu'elle entende.
Puis haussant les épaules, il reporta son attention sur Alizéa

-Entrée très étrange, mais pas très reussie.

Plaisanta-t-il avant d'ajouter, en regardant la branche d'où elle était tombée

-Que fesiez-vous là haut?

*Elle joua avec son medaillon*

-Euh... he bien, je métait perdu et je chercher une sortie!! Et comme je ne voulait pas, marchait et encore marchait, j'avais decider de... de montez en haut d'un arbre pour pouvoir trouvait une sortie! Et je suis tomber!

* Elle arreta de jouer avec son medaillon qui était celui de sa mère!! Lise n'aimait pas montrait ce medaillon qui était signe de noblesse*

Penser: J'espère que mon histoire tient debout au moins

Le comte dévisagea la jeune fille d'un oeil interrogateur. Puis haussant les épaules il se dit que finalement cela ne le regardait pas trop ce qu'elle fesait sur la branche alors que la sortie n'était pas du tout loin

-Bon ! Mais si je puis me permettre, ce n'est pas très convénable d'entrer en scène d'une telle façon pour une jeune noble !

Observa le Comte, en lui faisant un clin d'oeil amical.

-Qu'est-ce donc?

Il fixa le médaillon avec lequel elle avait joué, comme s'il essayait de déchifrer le blason gravé dessus

*Elle le regarda avec mepris!!*

-Je ne vois pas ce qui vous fait dire que je suis une Noble!! Franchement, euh...

*Elle était devenu très nerveuse et jouait de plus belle avec son medaillon, celui qu'elle aime tant, d'un seul coup, son ventre se mit a gazouiller*

Pense: oups... je suis mal barrer moi!!

Le comte laissa échapper un long soupir, venu du fond de ses entrailles

-Si vous êtes à Fontainebleau, c'est que vous êtes une noble ! De plus, votre toilette vous trahit également

Dit-il en designant sa robe et sa coiffure. Les bourgeois ne s'habillaient pas ainsi à cette époque. C'était trop luxueux pour eux

-Ah! Ceci, c'est votre estomac qui crie famine !

Ajouta Armand en entendant le bruit que fesait le ventre d'Alizéa. Cette jeune fille l'amusait. Mais il devrait bien tôt s'en aller. Sa calèche serait prête d'un instant à l'autre

* Elle ne pouvait plus rien faire, il l'avait demasquer*

-Oui d'accord vous avez gagné! Je suis de famille noble mais je me suis echapper de chez mes parents!

* Elle le regarda et vit qu'il semblait amusée!!*

-Je vous amuse a ce point la??