Arrivé de la duchesse

Catherine arrive en calèche à Fontainebleau

"Et bien,je savais que le chateau était luxueux mais je ne m'attendai pas à cela."

La calèche s'arrete,elle sort et ordonne à un valet de prendre ses affaires.

"Nous allons voir comment est la cour du roi...."

Saint-Aignan revenait de l'entretien d'avec la duchesse et était encore tout retourné de ce qui s'y était passé.
Il avait grand besoin d'air, et s'était alors décidé a sortir du chateau... il faisait frais, le vent faisait rosir ses paumettes et lui donnait l'air d'avoir un peu but... son air béat n'y arrangeait rien.
Il était si heureux et si troublé a la fois...

Sur les marches du perron, il s'aretta un moment, ferma les yeux et respira un grand coup. Son thorax s'éleva pour ne se rabaisser que plus, redressé, le menton haut, voilà Saint-Aignan ragaillardi.
Ses sens en éveil, il perçut nettement l'arrivée d'un carosse dans la cour, allons, son devoir de courtisans et de premier gentilhomme lui intimait l'ordre d'accueillir le nouveau venu. Mais c'était plus qu'un devoir en cet heure, c'était devenu un plaisir.

Ainsi donc, tout sourire, il s'avança en faisant craquer les gravillons sous ses pas pour s'apercevoir que c'était une jeune dame qui s'avançait aujourd'hui a Fontainebleau.

Il s'inclina comme tout bon courtisan :

-Bienvenue en ces lieu Mlle. Comte de Saint Aignan. Si je puis, peu ou proue, vous être utile...

Catherine le salua

"Je suis ravie de faire votre connaissance monsieur le Comte.Je suis la duchesse de Merle."

Une dame tres polie, une duchesse. Elle était inconnue a la cour, puisque jamais François n'avait entendu son nom. Celui-ci gardait son sourire qui creusait quelques rides sur ses joues, et pris la parole d'une voix vaporeuse typique des poetes qui rêvent :

-Enchanté Mademoiselle de Merle. Fontainebleau vous accueille les bras ouverts... Avez vous besoin d'un logement ou etes vous affectée a quelque service ?

Bien que poete, le travail de Saint-Aignan refluait dans son esprit telle la marée que rien n'arette : il avait besoin de savoir où inscrire mademoiselle dans son carnet resté sur son bureau, et puis la courtoisie l'obligeait a accompagner mademoiselle jusqu'a chez elle pour poser ses malles...

L'homme était très polie,ce qui plut beaucoup à Catherine.On lui avait toujours vanté la courtoisie des hommes de la cour du roi et elle songea que tout était pur vérité.

Elle sourit au comte

"Je vous remercie.Ma venue était prévu et j'ai une chambre dans le palais."

Le comte lui présenta alors son bras.

-Et bien cela est heureux : je connais le chateau comme ma poche. Je serais ravi de vous y conduire. Mais j'aurais besoin de savoir si vous êtes dame d'honneur afin de savoir dans quel batiment vous logez...

Durant tout le discours, jamais le sourire de Saint-Aignan ne s'était étiolé... aujourd'hui était un bon jour, et même si l'étiquette lui ordonnait de faire des choses dont il n'avait pas spécialement envie, rien ne lui soufflerait sa bonne humeur.

Mais la duchesse ne pu jamais donner son bras au gentilhomme, qui fut appelé par un valet : le Roy le demandait.
Un peu gener de laisser la demoiselle seule et sans aide, il s'inclina profondément :

-Pardonnez moi... vous savez, le devoir...

Et il s'en fut, rouge de réagir ainsi, sentant qu'un homme hypocrite aurait donné la même excuse pour échapper a une corvée...il n'était pas ainsi, mais on pouvait l'interpreter de différente maniere.