1663 : Face aux Feux du Soleil
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1663 : Face aux Feux du Soleil

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 Au détour d'une rue...

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Elrohir
Chateaubriand
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Cabellion
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Cabellion


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MessageSujet: Re: Au détour d'une rue...   Au détour d'une rue... - Page 2 EmptyJeu Mai 11 2006, 15:24

[Dsl pour le retard: vacances]

La fraicheur de l'extérieur, l'apaisa quelque peu. Les larmes du ciel le baignait dans un halo de chaleur et de confiance. Calme, décontracte, il avancait d'un pas léger. Au bout d'une sombre ruelle, le silence y trouvait son refuge, aucune ame ne vivait. La mort s'installait entre les deux esprits qui allaient s'entretenir d'un sujet qui éclairerait bien la face du monde. Tels des philosophes ils agiraient eux par les mains, les pieds et la sueur. Non pas dans un fauteuil douillet. Ils s'arreterent. Ils se regarderent. La femme ne pouvait voir l'homme étrange en face d'elle. Lui la voyait bien rayonnante. Mais ce n'était pas de cette éclat qu'il devait faire part en ce moment. Et dans un faible murmure à peine perceptible et de son accent d'orient:

- Bien si vous agréez je vous attend samedi dans 5 jours dans la foret des trois joyaux, pres de la fontaine des miracles. A 19h, soyez précis je vous prie. Essayez de trouver le meilleur moyen pour ne pas vous faire remarquer. Je vous informerais en détail de nos actions futures...

Un chat se fit entendre.

- Sur ce je vous laisse ma mission n'est pas terminé. Bon courage!!!
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MessageSujet: Re: Au détour d'une rue...   Au détour d'une rue... - Page 2 EmptySam Mai 13 2006, 18:05

(pas de problème! Je suis en examens de toute facon! marre )

Seuls les yeux de l'homme étaient perceptibles dans la nuit noire, brillants et susprenants. À l'entente de la réponse positive de la jeune femme, il sembla plutôt soulagé, voir satisfait d'avoir mené à bien sa mission de recrutement. Toujours avec son étrange accent et sa voix calme et posée, il lui communica les dernières informations qu'il avait pour Eva, ce soir-là.

Citation :
Bien si vous agréez je vous attend samedi dans 5 jours dans la foret des trois joyaux, pres de la fontaine des miracles. A 19h, soyez précis je vous prie. Essayez de trouver le meilleur moyen pour ne pas vous faire remarquer. Je vous informerais en détail de nos actions futures...

Chaque bribe de la phrase se gravèrent dans la mémoire d'Eva, qui n'allait certainement pas oublier cet ultime rendez-vous. Un félin se fit entendre. Il observait les deux acolytes, comme s'il comprenait la gravité de la situation. Il semblait les narguer dans son coin, et sans plus attendre, Tcheng décida qu'il était temps pour lui de partir.

Citation :
Sur ce je vous laisse ma mission n'est pas terminé. Bon courage!!!

Eva lui fit un signe furtif d'au revoir qu'il avait déjà disparu dans la nuit. Elle se retrouva seule sous la pluie qui continuait de tomber sans relâche, mais elle était satisfaite de sa soirée. Elle tourna les talons et se dirigea vers la Taverne du Masque Rouge.
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David de Verchères
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David de Verchères


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MessageSujet: Re: Au détour d'une rue...   Au détour d'une rue... - Page 2 EmptyMer Juil 19 2006, 12:30

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À peine sortit de l'hostel, David présenta son bras à Aurore pour qu'elle le saisisse, comme un gentleman sait si bien faire. D'un regard vif, il jeta un coup d'oeil à l'ensemble de la rue. Sauf la pénombre venant du ciel, tout semblait calme.

Ils descendirent les marches ensembles, lentement. Une fois en bas, David alla vers le quartier des mousquetaires mais s'arrêta après deux pas. Il tourna la tête vers Aurore et il lui dit en riant:

- Désolé, j'ai l'habitude de me diriger vers le quartier des mousquetaires. Montrez-moi où se situe votre demeure. Toutes mes excuses encore une fois.

Ils partirent dans une autre direction, totalement opposée. La marche se déroulait paisiblement, tout en discutant. David parlait de ses mauvais coups que son grand frère lui faisait faire étant plus jeune et Aurore parlait peu, écoutant les aventures loufoques de David. Au fil de la marche, ils passèrent devant un vendeur de fleurs. David s'excusa auprès d'Aurore et il se dirigea vers le kiosque du vendeur. Il pointa quatre roses rouges et il les paya.

Le vendeur lui tendit les fleurs et David le remercia. Il se retourna vers Aurore, avec un grand sourire et il lui tendit les roses:

- Des roses, comme vous semblez bien les aimer. Je crois que je vous connais un peu plus que ce matin, mais j'espère vraiment vous connaitre davantage demain et le surlendemain également.

David rit, tentant de revenir sur le fait qu'Aurore avait laissée paraitre obsédée par les roses. Elle leva la main pour les saisir mais David recula les roses en disant:

- Attention, elles ont des épines, soyez prudentes. Elles sont peut-etre très jolie, mais les épines les protègent des mauvaises mains.

David lui tendit les roses et Aurore les saisit avec prudence pour ne pas se piquer sur les épines des roses.
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Aurore F
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MessageSujet: Re: Au détour d'une rue...   Au détour d'une rue... - Page 2 EmptyMer Juil 19 2006, 18:46

Aurore vit David la conduire vers le quartier des mousquetaires, à l'opposé de la place des Vosges. Mais un moment, elle le laissa faire, amusée, se contentant de le fixer avec un petit sourire un peu ironique.
Il dut sentir et discerner ce sourire, car il s'arrêta, sembla réfléchir 2 Min sur le sens de ce sourire, puis il réalisa.

- Désolé, j'ai l'habitude de me diriger vers le quartier des mousquetaires. Montrez-moi où se situe votre demeure. Toutes mes excuses encore une fois.

Aurore éclata de rire.

-Vous êtes vraiment unique, mon cher David, vous me faites rire et j'adore ça.

Elle écouta David lui parler de son enfance, de sa jeunesse. Il était évidant qu'il adorait son frère, que Aurore avait déjà depuis longtemps oublié.
Romantique, il lui offrit des roses. Décidément, serait-elle tombée sur une perle ? Elle comptait bien se le garder avant qu'il ne soit perverti par les autres mousquetaires.

- Des roses, comme vous semblez bien les aimer. Je crois que je vous connais un peu plus que ce matin, mais j'espère vraiment vous connaître davantage demain et le surlendemain également.

-Je l'espère tout autant David, je l'espère vraiment.

- Attention, elles ont des épines, soyez prudentes. Elles sont peut-être très jolies, mais les épines les protègent des mauvaises mains.

Aurore les prit délicatement lorsqu'ils arrivèrent sur la place, devant le porche de son appartement.

-David, vous m'avez permis de passer une journée de délice, et une soirée de rêve. J'espère qu'il y en aura beaucoup d'autres.

Elle baissa la tête, rougie un peu. Bien qu'elle espérait qu'il n'allait pas insister pour monter avec elle dans ses appartements, pas ce soir en tout cas, elle avait une envie folle de sentir ses lèvres se poser sur les siennes.
Elle se rapprocha de lui, le fixa dans les yeux. Son regard allait de ses yeux à ses lèvres. Elle attendit qu'il lui souhaite une nuit, qui, elle le savait, serait douce et pleine de doux rêves.
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David de Verchères
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MessageSujet: Re: Au détour d'une rue...   Au détour d'une rue... - Page 2 EmptyMer Juil 19 2006, 19:01

David fut presque désolé d'arriver déjà à la porte de l'appartement d'Aurore. Quand elle lui dit qu'elle avait passé une belle soirée. David inclina la tête et il sourit:

- Moi aussi j'ai aimé notre soirée, et je suis sûr que nous aurons droit à bien d'autres.

Il regarda vers le haut pour voir le batiment dans lequel elle vivait. Il ne perdit pas son sourire. Certes, ces deux êtres n'avaient pas vraiment grandit dans le meme environnement. Mais bon, ce n'était pas cela qui faisait la personnalité des gens.

Il se pencha la tête et il constata qu'Aurore était en train de le dévorer du regard. David, ne portait que rarement des gants, enleva son gant droit et posa, délicatement, son index sur les lèvres d'Aurore, comme pour faire signe de se taire. Il sourit et dit:

- N'oubliez pas, le plaisir de regarder une rose et non de lui enlever toutes les pétales d'un coup.

Il enleva son doigt après un bref instant, prenant soin de sentir la douceur des lèvres de la femme. Il replaça une mèche rebelle qui venait de tomber de sa place pour venir hanter le visage de la femme. De sa main gauche, il saisit tendrement la main de la femme et il lui dit:

- Si vous pensez que c'est facile pour moi de résister à la tentation, détrompez-vous. Par contre, je veux me conduire en personne droite et vous traitez de la façon de vous le méritez. Il y a sufissament d'hommes sans valeur et sans honneur pour que je puisse ne pas en faire parti.

Il leva la main d'Aurore pour déposer un baiser sur le dos de la main. Il redéposa la main de la femme et il demanda:

- Selon vous, Aurore, mériterais-je un baiser de votre part, un baiser qui me ferait rêver pour les trois prochains mois

Il regarda la femme dans les yeux. Il avait l'impression d'entendre son coeur battre à cet instant, une pulsation rapide. Il tenta tout de même de rester droit et attendait ce que Aurore ferait.
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Aurore F
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MessageSujet: Re: Au détour d'une rue...   Au détour d'une rue... - Page 2 EmptyJeu Juil 20 2006, 04:41

Enlevant son gant droit, David posa, délicatement, son index sur les lèvres d'Aurore, comme pour faire signe de se taire:

- N'oubliez pas, le plaisir de regarder une rose et non de lui enlever toutes les pétales d'un coup.

-C'est bien, tu as de la mémoire David, j'apprécie, tu seras gentilhomme jusqu'au bout. Mais rien ne t'empêche de sentir la rose.

Elle avait un petit sourire en disant cela, ne le quittant pas des yeux, ayant rendu les siens doux. Ce qu'il fit à sa manière en caressant ses lèvres du doigt. Elle l'avait tutoyé presque sans s'en rendre compte, mais rectifia dans sa tête.

-Si vous pensez que c'est facile pour moi de résister à la tentation, détrompez-vous. Par contre, je veux me conduire en personne droite et vous traitez de la façon de vous le méritez. Il y a suffisamment d'hommes sans valeur et sans honneur pour que je puisse ne pas en faire parti.

-C'est bien pour ça aussi que je vous apprécie, parce que vous êtes différent. Je ne pense pas que la vitesse et la précipitation mènent bien loin les histoires de coeur, et je vous l'ai dit, je ne suis pas femme à me contenter d'aventure.

Il lui baisait la main maintenant.

-Selon vous, Aurore, mériterais-je un baiser de votre part, un baiser qui me ferait rêver pour les trois prochains mois ?

Aurore leva les yeux vers le ciel en faisant une moue interrogative. Un doigt posé en l'air sur ses lèvres et les bras croisés.

-Humm voyons voir.

Elle resta une demi-minute dans cette position. Puis posa les yeux sur lui, lui adressa un sourire tendre.

-Évidemment, ne comprends-tu pas que j'en ai terriblement envie aussi idiot !

Elle avait dit cela en le prenant délicatement par le cou, et posa délicatement ses lèvres sur celles de David, lui donnant un baiser tendre, mais pas trop passionné, elle ne voulait pas non plus mettre le feu en lui.
Puis, se décolla au bout de quelques minutes.

-C'est notre premier, je dois filer maintenant, car je commence à fatiguer, mais j'espère pouvoir dormir avec cette musique dans la tête.
Dis-moi quand nous nous revoyons ?


Aurore avait hâte de le revoir. Elle pensa soudain qu'ils avaient beaucoup parlé du passé tout au long de la soirée, mais pas encore du présent. Pourtant, elle aurait beaucoup à dire. Lui parler de son entrevue avec le roi. Qu'elle était depuis peu Baronne. Et de certaines missions que le roi risquait de lui confier. (H.J/ J'attends la suite du rpg là-dessus, pour préciser).

-Je te promets que bientôt tu en sauras encore plus sur moi David.

Elle l'avait tutoyé, mais ce coup-ci, volontairement. Elle n'était pas femme à donner ses lèvres à n'importe qui.
Elle ouvrit la porte cochère, posa sa main sur ses lèvres, se retourna vers lui et lui envoya un baiser de la main et, s'enfuyant, laissa la porte se refermer derrière elle.
Alors, ayant entendu la porte se refermer, elle s'appuya contre le mur de l'entrée. Un grand sourire au lèvres, les yeux fermés, rêveuse.
Puis elle leva les bras au ciel et poussa un grand cri de joie, se mit à danser et à rire.
Aurore était heureuse dans le moment présent. Elle avait hâte de tout raconter à son amie et dame de compagnie, Soraya.


https://1663.forumsrpg.com/viewtopic.forum?t=710&highlight=

(H.J/ J'aime déjà mieux ton avatar big grin , dommage que c'est pas Redford mais bon big grin )


Dernière édition par le Dim Juil 23 2006, 14:24, édité 1 fois
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David de Verchères
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MessageSujet: Re: Au détour d'une rue...   Au détour d'une rue... - Page 2 EmptyJeu Juil 20 2006, 11:59

-Évidemment, ne comprends-tu pas que j'en ai terriblement envie aussi idiot !

David fit un sourire en quoi. Il l'avait espèré, mais pas dit. Il allait répondre quand Aurore lui saisit le cou pour lui donner un baiser. Un baiser parfait selon lui. Il savoura chaque instant de ce baiser et il espèrait vraiment que ça ne soit pas le dernier. Après ce baiser, Aurore lui demanda s'ils allaient se revoir. Il répondit avec enthousiasme:

- Nous revoir? J'y compte bien, terriblement je dois dire. Je vais tacher de te faire savoir où j'en suis avec toutes ces obligations royales et devoirs. Mais sache que tu as maintenant une place de choix dans mon coeur et mes responsabilités


IL regarda Aurore partir et ce retourner pour lui donner un baiser volant. Il bougea la main comme pour attraper ce baiser et il le déposa sur sa joue. David ne savait que faire d'autre qu'un petit geste de salutation de la main, regardant Aurore qui rentrait à la maison.

Il resta quelques secondes là, planter devant sa maison à regarder, sans rien dire, sans rien penser. Il ne faisait que profiter du moment présent. Il repensa à tout ce qu'il avait vécu au cours de la soirée, tout ce qu'Aurore représentait maintenant pour lui.

Après un moment, il souria et se mit à rire seul, au beau milieu de la rue. Il fit un tour sur lui-même en se disant pour lui un énorme félicitation. Il avait pour la première fois de sa vie, une chance énorme qu'il ne devait pas gaspiller. Les femmes comme Aurore, ça ne court pas les rues, ni les salles d'attentes des rois.

Il remit son gants et il s'en alla dans le froid et l'obscurité sans rien dire, mais ayant les idées plein la tête. Ce soir, il allait bien dormir mais pour les prochains jours, il n'allait cessé de rêver.

(HS Désolé pour Redford, mais David n'a que 24 ans alors que Redford est un tantinet plus vieux Wink)
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Jean Winderfield
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MessageSujet: Re: Au détour d'une rue...   Au détour d'une rue... - Page 2 EmptyJeu Juil 27 2006, 12:03

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Le mousquetaire, nommé Henri, courait à toute haleine hors de la grille. Il regarda droit devant lui, voyant les gens qui étaient tous dans les rues. Il jeta un coup d'oeil derrière et il vit un jeune mousquetaire sortir de la cours des mousquetaires et lui courir après. Pour faciliter sa course, Henri prit un de ses pistolets et il fit feu en l'air en criant:

- Faites place, dégagez, mousquetaire en mission.

Les gens, dont certains étaient paniqués, se reculèrent aussitot pour laisser passer Henri. Ils n'avaient pas vu David, ce qui fit qu'ils se replacèrent dans la rue, bloquand partiellement le chemin à David.

Henri se mit à penser qu'il ne pouvait pas aller rejoindre Gaspard et Arthur en forêt car sinon, si David le voyait, ils auraient de la compagnie et probablement la potence en guise de récompense, si ce n'était pas Gaspard qui le tuerait avant.

Donc, il tourna dans une ruelle, essayant d'aller dans les égouts. Il descendit une petite pente qui menait sous le chemin principal. Il passa sous le pont et il poursuivit son chemin, toujours sous le regard appeuré des citoyens de Paris. Mais quand ils virent l'uniforme d'Henri, ils s'écartèrent aussitot pour le laisser passer.
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David de Verchères
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MessageSujet: Re: Au détour d'une rue...   Au détour d'une rue... - Page 2 EmptyJeu Juil 27 2006, 12:12

David sortit de la cours et il remarqua que l'homme le regardait de ses yeux froids. Il le vit sortir son pistolet et il se dit:

- Non, pas les civils

Mais l'homme ne fit que feu en l'air, voulant écarter les gens, ce qu'ils firent mais qui bloquaient ensuite le chemin à David. Ce dernier se fit un chemin tant bien que de mal, bousculant et s'excusant auprès des gens. Quand il finit par sortir de la meute de gens, David remarqua que l'homme avait disparu. Il ne devait être bien loin.

David regarda en bas et il le vit qu'il allait passer sous le pont. David regarda à gauche et à droite pour trouver un moyen pour descendre, mais il ne trouvait rien. Quand l'homme disparut sous le pont, David décida de grimper sur la rampe du pont et de sauter dans le vide. Il tomba lourdement sur ses pieds, fléchissant les genoux sous la force de l'impact sous le regard surpris des gens.

David se remit rapidement à courir en direction du mousquetaire. Ce dernier ne semblait pas savoir que David avait pris un racourci. Il courait à toute hate, vers les égouts. Mais quand il se retourna et qu'il vit David non loin de lui, il changea litéralement de chemin et il se dirigea vers une maison. Avant d'ouvrir la porte, il sortit son pistolet et il fit feu vers David qui s'écarta pour éviter la balle. L'homme entra dans la maison.

David, sortit son épée avant de fondre dans la porte. Elle cèda sous le poids du mousquetaire, ne devenant que morceaux de bois. David fouillait rapidement les différentes pièces de la maison, tout en étant sur ses gardes. Au cours de sa fouille, il tomba sur une femme qui était apeurée de la situation. David lui dit:

- Ne vous inquiétez pas, tout va bien, où est l'autre mousquetaire?

La femme, qui sanglotait, lui pointa vers une direction. À peine elle eut fait cela que David entendit de lourds pas dans les escaliers. David s'y élança tête baissée. Il grimpa les escaliers et il remarqua Henri qui sortit par une fenêtre et qui commença à courir sur les toits des maisons. David, en rangeant son épée, sortit également par la fenêtre et poursuivit le mousquetaire sur les toits.
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Jean Winderfield
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MessageSujet: Re: Au détour d'une rue...   Au détour d'une rue... - Page 2 EmptyJeu Juil 27 2006, 12:18

Henri courait maintenant sur les toits, commençait à sentir la sueur qui envahissait son front. Plus il courait, plus il se rendit compte qu'il allait manquer de toits pour semer David. Il remarqua qu'un des toits était un peu moins élevé que les autres. D'un coup, il birfuqua vers le vide, courant sur le toits moins élevé. Il courut et une fois près du bord, il sauta dans le vide. Il tomba littéralement sur les pieds et il roula sur le dos pour amortir la chute.

Henri se releva aussitôt et regarda David qui fit la même manoeuvre. Il tenta de prendre son pistolet, mais il remarqua que ses deux pistolets vides étaient tombés au cours de la poursuite.

Il reprit son chemin, vers les ruelles de Paris cette fois. Il piqua au travers de l'auberge de la corne d'abondance pour aller sortir à la sortie arrière. Il fut bousculer par certains clients plus ou moins saouls et Henri leur supplia d'empecher David de venir le prendre.

Content de son coup, il se dirigea vers la porte arrière. Quand il ouvrit la porte, il ne fut le manche de l'épée qui alla lui tomber dans la figure.
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David de Verchères
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MessageSujet: Re: Au détour d'une rue...   Au détour d'une rue... - Page 2 EmptyJeu Juil 27 2006, 12:26

David tomba plus agilement qu'Henri du toit. Il se mit aussitot à courir après Henri quand il remarqua que celui-ci se dirigea vers l'auberge. David ne tomba pas dans le guêpier, il contourna l'auberge et il alla à la porte arrière.

Quand cette dernière s'ouvrit, David donna un violent coup de poing à l'homme qui y sortait. On entendit le nez se briser. Henri tomba au sol mais donna un coup de pied à David qui recula de trois pas. Henri se releva et sortit son épée.

À peine il l'eut sortit que David donna de violents coups d'épée sur l'épée à Henri, lui faisant perdre dans la ruelle. Henri tenta de frapper David avec ses poings, mais David évita les deux coups de poings et lui saisit le poing pour faire tourner Henri, faisant une lourde chute sur le dos. David mit son épée à la gorge d'Henri et il attendit qu'il arrête de bouger.

David et l'homme reprirent leurs souffles. David allait poser une question quand deux policiers arrivèrent, demandant ce qui se passait. Sans dévier son regard, David lui répondit:

- Affaire de mousquetaires, alors SVP, laissez moi travailler

Mais les policiers insistèrent et cela fit presque perdre patience à David. Il leva son regard et fixa les policiers. Mais Henri avait déja frapper l'épée de David. Il tenta de ramasser son épée au sol, mais David sortit son pistolet et tira sur l'épée de Henri, lui enleva le gout de la reprendre. Il changea d'idée et il courut vers le fond de la ruelle, sautant sur deux barils pour sauter par dessus une petite muraille.

David, regarda les policiers et leur dit ironiquement:

- Merci pour tout, messieurs

Sur ces mots, David repartit en direction du mur, sautant sur les barils et disparaissant derrière le petit mur, à la poursuite d'Henri.
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Jean Winderfield
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MessageSujet: Re: Au détour d'une rue...   Au détour d'une rue... - Page 2 EmptyJeu Juil 27 2006, 20:58

Henri sauta au milieu de quelques gens qui s'écartèrent de peur à le voir tomber du mur. Il poussa quelques hommes qui tentaient de l'aider à se relever et il se sauve du mur le plus rapidement possible, regardant si David y sautait.

Maintenant, il n'avait plus d'arme, et il avait mal au nez. Avec ce sang qui coulait, il ne pouvait plus se sauver sans laisser sa trace. Il commençait même à boiter un peu car il avait tombé de trop de toit en si peu de temps.

Il regarda derrière lui et il vit David qui gagnait largement de terrain. Il remarqua que son poursuivant était beaucoup plus jeune que lui, avait plus de souffle, d'énergie et de muscles. Il sentait l'age et la fatigue s'emparer de ses jambes.

Dans un geste de désespoir, il saisit l'épée d'un homme qui regardait ailleurs et il lui planta dans la jambe. L'homme tomba, hurlant de douleur. Par la suite, il saisit une petite fille qui tentait de s'échapper, mais il la souleva de terre, la tenant fermement contre lui, la lame à la gorge. Il recula au mur, attendant que De Verchères vienne pour constater la situation.
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David de Verchères
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MessageSujet: Re: Au détour d'une rue...   Au détour d'une rue... - Page 2 EmptyJeu Juil 27 2006, 21:16

David sauta le mur et tomba sur ses pieds. Il voyait Henri qui s'éloignait moins vite au fur et à mesure que David courait. Il était même en train de se rapprocher. David sentait bien l'air qui entrait dans ses poumons. Il inspirait deux fois et il expirait deux fois, pour être bien sûr d'emplir et de vider ses poumons.

Il se rapprochait de plus en plus. C'est alors qu'il vit Henri s'en prendre à un homme et saisir une petite fille pour se servir de bouclier humain... quel manque de classe. David sortit son pistolet et il s'arrêta à une bonne distance d'Henri en disant:

- Laisse la partir, elle n'a rien à voir avec tout cela. D'ailleurs, je ne sais même pas pourquoi je te cours apres. Si Elrohir juge que je dois t'arrêter, je le fais c'est tout. Voila que tu viens me montrer que je le dois vraiment.

Henri rit, bien caché derrière la fille. Il serra le fille qui semblait pétrifiée. David fit dans les yeux de la fille la peur et la crainte de mourir. Il se souvint des moments à la guerre ou les militaires s'en prenaient au civils. De bien mauvais souvenir. Il ne pouvait pas tous les sauver, mais ce n'était pas de sa faute... du moins il ne le pensais pas vraiment. Il voulait sauver ceux qu'il pouvait. Henri dit:

- Je te donne deux choix David. Soit que tu me laisse partir sans que je tue la petite, ou bien tu peux toujours te joindre à nous. Imagine, renverser le roi, que veux-tu de mieux

- Ignoble, tu sers le roi, tu n'es pas contre lui.

David fit signe au gens de se reculer. Il saisit son pistolet à deux mains et il enligna le front de Henri. David ajouta:

- Moi je t'en donne deux choix aussi. Sois que je t'arrete ou bien sois que tu reçois une balle entre les deux yeux. Choisis

Henri rit et il serra davantage la petite fille. Il planqua plus fort la lame sur le cou de la petite, la faisant saigner un peu:

- À cette distance, tu vas me manquer et tuer la petite. Tu veux vraiment le faire devant tout ces gens?

David ne broncha pas et il dit:

- Regarde moi bien faire

Entre deux respiration le coup de feu partit. La balle vola dans l'air, déviant un peu à cause du vent. Le projectile parcouru la petite distance et alla frapper Henri directement entre les deux yeux. La petite fille cria et tomba avec le corps inerte d'Henri.

David s'avança pour voir ce qu'il avait fait. La mère de la petite courut pour venir prendre sa petite fille. Elle remercia David qui ne sut que répondre. Il remarqua que la balle avait frolé la joue de la petite fille, mais ne laisserait pas de trace dans quelques jours. David posa sa main sur la petite fille et il lui sourit.

Il les regarda partir et il demanda à la police de venir ramasser le corps pour aller le porter là où il se doit. Il repartit, sans dire un moment, la respiration au ralenti, vers la cours des mousquetaires
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Baudouin
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MessageSujet: Une Rencontre Fortuite   Au détour d'une rue... - Page 2 EmptyMer Aoû 23 2006, 22:57

Revenir "A la Cour des Miracles"

Plongé dans ses pensées les plus sombres, Baudouin marchait au rythme saccadé de ses jambes arquées. Sa canne ferrée résonnait comme le glas sur les pavés de la large avenue commerçante. Le chapeau enfoncé, la tête dodelinant, il avançait sans un seul regard pour les passants intrigués par cette forme étranges, noir comme la corneille de mauvais augure. La fin de la journée approchait et quoi que son état de fatigue l’aurait plongé dans un lourd sommeil réparateur, son esprit refusait de s’arrêter, ressassant les interrogations liées à cette poudre étrange.

Il n’était qu’à quelques dizaines de pas de son échoppe et serait certainement passé à côté de l’homme, sans le voir, si la voix fluette de celle que le quartier nommait affectueusement la Roussette n’avait résonné avec cet accent si particulier que déclenche le poids des pièces pesantes, dans la main d’une prostituée :
- Votre générosité est aussi grande que ... votre foi, votre sainteté ! Ma porte vous sera toujours ouverte, quelque soit l’heure ! La jeune femme serrait dans ses deux mains jointes, une petite bourse rondelette.
Baudouin aperçut à peine la cascade des cheveux roux flamboyant qui lui avaient valu son surnom. Car la forme, quelque pas devant elle, qui rejoignait un lourd carrosse aux armoiries papales, portait un manteau carmin. Et contre ce manteau, se balançant lentement, une main arborant quatre doigts. Et alors qu’il fixait cette main, des images se superposèrent devant son regard ébahi par ce concours de circonstance; un carrosse, des sabots, des enfants, ... des cris, la mort, Armand !

Est-ce la fatigue de ces deux derniers jours passés à opérer ou la haine trop longtemps contenue, qui le fit exploser de rage ? Lui-même aurait été incapable de le dire ! Mais le résultat fut là ! Baudouin se redressa de toute sa hauteur voûtée, se saisit de sa canne à deux mains, mettant le pouce sur le petit renflement présent sous le pommeau et hurla :
- Tout Cardinal ou Archevêque que tu es, Maraud, tu me dois la vie d’une fillette et le martyr d’un estropié ! Ta propre vie ne me suffira pas, mais je la prendrai en compensation !
L’homme se retourna interloqué par le ton et l’insulte. Sur son visage fardé, un large loup à dentelle rouge cachait ses traits. Mais leurs regards se croisèrent. Tout en avançant fermement, Baudouin déclencha le petit système mécanique et de sa canne sortit une dague effilée.
- Approche maudit chien que je te renvoie à ton Dieu ...
Le bossu n’eut pas le loisir d’entendre la réponse de son interlocuteur, quand bien même ce dernier s'apprêtait-il à en émettre une. Le claquement sec d’un pistole lui déchira l’épaule gauche et le fit trébucher. Sa tête heurta violemment les pavés et c’est dans les prémisses de l’inconscience qu’il entendit la voix grave du tireur, depuis le banc de cocher :
- Vite votre éminence, hâtez-vous !
- Débarrasse-nous de la femme, imbécile !
Un nouveau claquement, le cri aigu de la Roussette puis le fouet et les sabots des chevaux furent les derniers bruits qu’il perçut avant de sombrer définitivement dans les noirceurs comateuses.
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Baudouin
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MessageSujet: Re: Au détour d'une rue...   Au détour d'une rue... - Page 2 EmptyJeu Aoû 24 2006, 21:47

Le choc passé, Baudouin reprit connaissance rapidement. Les élancements de son épaule se battaient la primauté de la douleur avec sa tempe gauche qui pouvait s'enorgueillir d’une jolie teinte bleutée. La rencontre avec les pavés avaient été plus sérieuse que la bille de plomb du pistole qui malgré la douleur n’avait que déchirer quelques chairs sans toucher aucun organe. Alors qu’il tentait de se relever, la voix révoltée d’Armand se fit entendre :
- Déguerpissez malandrins ! Personne ne touche à mon Maître ! Les quelques badauds qui s’approchaient à grand pas, stoppèrent sur l’instant leur mouvement. Quelques-uns quittèrent même la rue, comprenant qu’ils ne pourraient subtiliser ni le lourd manteau de laine doublé de fourrure, ni la bourse, ni la canne qui gisaient sur les pavés.

La pauvreté des petites gens en était à ce point qu’ils ne pouvaient négliger aucun moyen de subsistance. Et une échauffourée, même au plein coeur de Paris représentait une occasion non négligeable d'améliorer sa survie. Ce n’était nullement une absence de sentiment mais bien une nécessité fondamentale. Certains se rabattirent sur la pauvre Roussette dont la gorge déchirée par la balle ne laisser planer aucun doute sur son état de santé.

Armand tendit les biens éparpillés qu’il venait de ramasser, et se présenta aux côtés de son mentor pour lui offrir son épaule. Il fixait, de ses yeux noisette, le sang qui imbibait peu à peu le pourpoint sombre. La tristesse de son regard saisit Baudouin et lorsque des larmes glissèrent lentement sur les joues rougies par le froid, le bossu caressa la chevelure bouclée :
- Ce n’est rien mon enfant ! Ma bêtise m’a mené à ce triste résultat et je ne peux blâmer personne.
Son attention fut attirée par les loqueteux qui s’agglutinaient autour de la Roussette, sous le regard interdit des bourgeois qui n’osaient sortir de leurs échoppes, de peur de prendre un mauvais coup. En deux enjambées, Baudouin éparpilla les prédateurs qui se tinrent à distance, sachant pour la plupart que cet homme représentait un danger :
- Laissa-là en paix ! Vous lui jetiez des pierres il y a quelques heures et salissiez son nom ! Maintenant vous vous rempliriez la panse aux frais de ses maigres piécettes ? Misérables ! Vous n’apprendrez donc jamais ?
Les bourgeois observèrent Baudouin recouvrir le corps de son manteau de laine. Les détrousseurs commencèrent à s‘égailler dans les ruelles avoisinantes. Il se retourna vers la demeure du drapier et s’adressa à ce dernier, toujours figé sur son pas de porte :
- Maître Girard, pouvez-vous faire prévenir la prévôté par l’un de vos serviteurs ? Lorsque cette pauvre enfant perdue aura rejoint sa dernière demeure, qu’il me ramène ma pelisse! Je vais de ce pas me soigner. L’homme parut sortir d’un rêve en bredouillant :
- Euh ... oui ! Bien sûr, Maître Baudouin ! Elias ! Dépêche toi bon à rien ! J’ai besoin de toi !

La vie reprenait son cours. Les passants se désintéressèrent soudainement du spectacle et reprirent leur chemin. Cet épisode banal ne ferait même pas parler devant la cheminée tant il était insignifiant. Ressentant une certaine langueur l’envahir, le bossu accepta l’appui de son élève et repartit lentement vers son échoppe dont il apercevait l’enseigne. Sans même se retourner, il lança en l’air, d’une voix forte :
- Si les gens d’armes veulent m’entendre, je serai dans mon échoppe. Et baissant la voix, il s’adressa à Armand. Je serais bien étonné de les voir ! La mort d’une fille de joie n’a rien de dramatique pour la sécurité du roi.
- M’expliquerez-vous ce qui c’est passé, Maître ? La voix de l’enfant le surpris un instant, et après un soupir, le bossu répondit.
- Rien de bien important, jeune homme ! La triste réalité de la vie ! Mais tu es encore trop jeune pour t’obscurcir l’esprit avec de tels tracas. Tu dois d’abord te concentrer sur ce que je t’enseigne, ensuite viendra l’âge de conscience. Chaque chose en son temps !
L’enfant fronça sa petite frimousse mais ne répliqua pas. Et c’est dans un silence total qu’ils parcoururent le court trajet jusque ˝Au Mortier d’Or˝.

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MessageSujet: Re: Au détour d'une rue...   Au détour d'une rue... - Page 2 EmptySam Sep 02 2006, 22:52

Laurine se hâtait en ce jour , elle devait rencontrer plusieurs dames pour les postes aux quels leur proposé son maître et ami Jean de la Bruyère , aussi elle décida de passer par la rue commercante pensant qu'il n'y aurait pas grand monde en ce jour frileux.

Elle resserra son châle de laine blanche sur ses épaules dans le but de se réchauffer et pressa le pas , malheureusement pour elle, beaucoup de monde s'était donné rendez vous ici à en croire le nombre d'allées et venues, de gens qui ne connaissaient leur chemin ou ceux qui s'arrétaient en plein milieu de voie pour discutailler avec d'autres de la pluie et du beau temps. Laurine s'exaspérée de ne pouvoir avancer plus vite.

Des bruits venant de derrière la fit se retourner pour apercevoir qui se permettait de crier aussi fort... elle vit un homme tenir une canne de ses deux mains, une canne ?... oui tout du moins le pensait elle au début car voilà qu'elle laissait apercevoir en son bout une dague ... Laurine fut très étonnée mais resta figée, elle n'entendais ce qui se disait car la foule se mettait à grouiller autour de la scène. Un bruit tel un pistolet tirant sa balle retentit dans toute la rue qui devint soudain silencieuse,elle en sursauta d'effroi et la foule instinctivement se baissa comme pour échapper à la fureur d'un tireur fou mais quand le calme revint laurine s'apercut que deux personnes gisaient sur le sol.. l'homme paraissait en vie car il tenta de se relever mais la femme à côté resta immobile comme figée raide morte.

Personne ne bougea dans la foule, étaient ils si peureux et craintifs?! laurine ne pouvait rester là à contempler quelqu'un mourir. Elle essaya de trouver un chemin pour parvenir à cette jeune femme allongée tant bien que mal, quand elle arriva au but elle vit l'homme qui était touché par la balle se penché et poser sur la femme son manteau, Laurine s'accroupit près de la jeune femme et instinctivement lui caressa ses cheveux roux comme un geste maternel, puis fixa l'homme en face de lui et sans réfléchir retira son châle blanc de ses épaules et lui posa sur sa blessure encore sanglante puis quand il le prit de ses mains toute son attention se reporta une nouvelle fois sur la jeune femme inconsciente. elle posa les deux mains de la femme sur son buste ce qui lui donna un air angélique puis posa une main sur son visage priant Dieu qu'il l'accueille dans son royaume. Elle ne prêta attention à la foule derrière elle qui jasait comme toujours. Laurine furieuse se retourna pour fixer tour à tour chaque être rassemblait autour d'elles ... elle ne put se retenir plus longtemps et hurla à qui voulait bien l'entendre ou pas !

" vous voyez pas qu'elle est mourrante ?? vous allez restés là comme des piquets d'pâtures ou vous allez m'aider à la transporter dans sa chambre ??.."

elle ne prêta pas attention aux quelques personnes interloquées et se remit à caresser les cheveux de la femme dont le teint était d'un blanc funeste ce qui contrastait avec sa chevelure rousse flamboyante. Un homme s'accroupit à côté d'elle et deux femmes essuyant leur yeux trop fardés se rapprochèrent aussitôt. Laurine en conclut qu'elles devaient la connaitre. Aussi l'homme porta la jeune femme avec une aisance déroutante, les deux autres les accompagnèrent jusqu'à sa chambre. la foule resta là laissant un passage quand ils arrivaient près d'eux, comme s'ils avaient la peste . Puis ils s'enfonçèrent dans une de ces maisons closes...
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