Affaires économique.

( Manoir de Cabellion)

Casachris arriva devant la porte de l'antichambre, ses macarons en main. Des gardes s'interposerent.
"- Présentez vous et donnez nous le motif de votre arrivée!
- Je suis Mr Cabellion, le plus grand armateur de France et le fournisseur de sa Majesté. Je suis là pour discuter affaires économiques.
- Vous etes un bourgeois. Vous devez avoir une autorisation. Avez vous en une?
- Non mais...
- Pas d'autorisation, pas de requete. Aller dégagez. Revenez quand vous aurez l'autorisation.
- Mais je dois parler à sa Majesté, si l'économie de la France est en chute ce sera de votre faute."
Les gardes refuserent et le repousserent avec leurs hallebardes. Casachris voulait de l'aide. Il n'arriverait pas à convaincre ces entetés de le laisser passer. Pourtant sa requete était vitale pour le pays.

( entrée de la cour_arrivée de Lucia d'Aragon )

Saint Aignan revenait de la cour, le teint rougis de honte.
Son chapeau abaissé, sa marche rapide et ses grognements presques inaudibles témoignait que cela l'avait gravement touché. Il se dirigeait vers ses appartements, lorsqu'un vacarme pres du cabinet royale parvint a ses oreilles empouprées.

François s'aretta, pres a s'énerver de plus belle, mais son naturel doux reprit le dessus, et il chercha plutot a connaitre la raison de ce bruit que d'hurler encore plus.

En s'approchant, il remarqua que c'était en réalité une altercation en ce qui paraissait un bourgeois et un suisse. Le suisse était presque a vouloir frapper l'homme. Saint Aignan, qui avait completement oublié son humiliation d'avant, retint "courageusement", si l'on peut dire, l'arme du suisse.

-Allons, expliquez vous monsieur, pourquoi porter ainsi une arme sur un honnete homme ?

Saint Aignan fixait le garde de son air placide, il savait pertinemment qu'il ne pourrait lui faire aucun mal, raison pour laquelle le couragesement avait eut droit a des guillemets...

Le garde rangea son arme sous l'ordre du noble et lui répondit:
"Excusez moi messire, mais cette homme essayait de forcer le passage sans autorisation."
Le noble se tourna vers Casachris attendant sa réponse pour sa défense.
"Veuillez excusez notre conduite."
Il s'inclinna en enlevant son chapeau.
"Je suis Mr Cabellion, grand armateur, et de sa Majesté, le nouveau fournisseur. "
Il se releva
"Je pratique un commerce mondiale et apporte en France des produits de grande qualité, de toutes sortes. Si je suis venu ici, c'est pour demander une requete à sa Majesté pour lui faire un compte rendu, et lui faire part des améliorations à prendre."
Il esperait que le noble comprendrait que sa requete était importante et qu'il ne soit pas entete comme l'autre garde.

Saint-Aignan soupira. Ces suisses étaient parfois si betes...
Il salua aussi légerement de la tête. Cet armateur était un élément indispensable à l'économie française, et on en parlait parfois au conseil du Roy. Jamais il n'était venu se présenter a la cour pourtant, et des murmures d'admiration pour sa débrouillardise passaient souvent parmis les jeunes paresseux.
Le comte n'hésita pas, et se dit que si Mr Cabellion venait se présenter au Roy, l'affaire était réellement importante.

-Oui j'ai entendu parler de vous Mr Cabellion. Enchanté de vous rencontrer. Comte de Saint-Aignan. Je vais demander une audience a Sa Majesté de votre part. Passez dans l'antichambre je vous prie.

Saint Aignan joignit le geste a la parole, et étendant le bras vers la piece désignée, il poussa le suisse, laissant enfin la voie libre a cet homme.

[donc on va démarrer le bal mais ça sera en parallele, étant donné qu'on est quelques heures avant. Par consequent notre histoire n'est pas coupée...]

"Je vous remercie beaucoup messire. Merci de m'accorder autant de zele."

Il rentra dans l'antichambre, ravi qu'on l'ait compris, et s'asseya dans un fauteuil de velours vert en espérant que sa Majesté le Roy veuille bien le recevoir.

[ d'ac o d'ac]

Saint-Aignan revint quelques minutes plus tard. Le Roy lui avait accordé une audience pour l'armateur. Certes, il lui avait demander de faire vite, car le bal était proche. Mais sa Majesté refusait rarement quelque chose de juste lorsque c'était François qui le lui demandait.

Mr Cabellion était assis, songeur, dans un fauteuil de l'antichambre.
Saint Aignan prit la parole :

-Le Roy va vous recevoir dans son cabinet. Il vous accorde une demi heure, ayant des derniers préparatifs a donner pour la soirée. Sur ce, je vous laisse.

Saint Aignan salua, tout sourire et s'en fut. Il comprenait que cet homme qui paraissait honnete n'en était pas moins sans influence, et il venait de lui rendre une fiere chandelle.

(--->ellipse--->le bal )

"Je vous remercie pour tout ce que vous avez fait messire. Je vous en suis reconnaissant et également redevable. Si vous avez quelques ennui, sachez que vous aurez au moins quelqu'un sur qui comptez."
Puis il le salua. Casachris fut étonné de ses mots. Lui qui était contre l'absolutisme et la noblesse, a fait l'éloge de celui ci. * C'est juste une exception* se dit il *quelques nobles sont gentils et essayent de comprendre* Maintenant il sera devant le roi. Lui le paysan pauvre à sa naissance, aura le privilège de rencontrer le Roi.

( Cabinet)

( Manoir de Cabellion )

Mr Cabellion revint à Fontainebleau. Il voulait avoir une audience aupres du Roy, pour lui parler de la réussite de la mission Marseille. Il se présenta devant le meme garde suisse qui gardait la porte lors de sa premiere audience. Le connaissant, il le laissa entrer dans l'antichambre et l'annonca au Roy. Il se rassit sur le meme fauteuil de velours vert et attendit la réponse de Sa Majesté.

( Le Cabinet )