[Adrien de Chastignac /
Adrien Lecouvreur]
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I-Me, myself & I
Date de naissance et âge né le 26 mai 1641, a 22 ans en 1663
Origines Françaises.
Classe sociale Vieille noblesse de province.
Métier/Titre Comte de Chastignac, petite terre de provence.
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II-Racines
Famille : Trois sœurs aînées : Béatrice de Vigny, Hélène de Castelgard et Marie-Anne, entrée chez les Ursulines sous le nom de sœur Bernadette De la Miséricorde.
Histoire : Cadet d'une famille de quatre enfants, Adrien est né aux alentours de la ville de Blois, dans le château familial de Castelgard. L'isolement préserva cet enfant influençable en ses jeunes années de la corruption de la cour.
Ainsi passa-t-il une enfance on ne peut plus calme en compagnie de ses trois sœurs aînées qu'il aimait tendrement. La plus grande fut mariée a M. de Vigny, et Adrien ne la revit plus pendant plusieurs années, gardant le souvenir d'une jeune fille fraîche et frêle.
Etant le seul garçon de la famille, il fut particulièrement choyé par son père, le comte de Castelgard, qui prit son éducation très à cœur.
A l'âge de dix-sept ans, celui-ci, soucieux de son bonheur, le fit hériter d'une petite terre, "Chastignac", et l'envoya à la cour de Paris afin qu'il puisse y connaître l'hypocrisie, reconnaître les méfaits qu'elle fait sur l'homme et préférer revenir le voir. En somme, il voulait faire de lui un homme.
Adrien se présenta donc à Fontainebleau sous le nom du comte de Chastignac et fut pris rapidement en amitié par le comte de St Aignan, homme du roi.
Il y retrouva Béatrice de Vigny, devenue une femme pulpeuse, consciente de ses atouts, et très ambitieuse. Ils devinrent vite amants : alors que Chastignac tomba éperdument amoureux de la femme que le malheur fit sa sœur, cette-dernière ne fit, tout au long de leur aventure, que profiter de lui.
D’abord pour rompre son ennui –Adrien était beau- et ensuite lorsqu’elle s’aperçut de l’amitié liant son frère avec l’un des hommes les plus influents de la Cour, le comte de Saint-Aignan.
Lorsqu’elle voulut s’en approcher, Saint Aignan flaira la flatterie et s’amusa d’elle en propageant la rumeur du double péché que pratiquait Madame de Vigny : l’adultère et l’inceste.
La rumeur s’enfla et parvint jusqu’à leur père, qui, fou de rage, déshérita Chastignac et le chassa à jamais de chez lui. Béatrice, elle, dut quitter la Cour à la suite de son mari, mort de honte.
Pris de remords, Saint-Aignan devint le protecteur de Chastignac, sans que celui-ci ne devine la véritable raison de cette magnanimité : il l’aurait tué.
Puis, calmé, Chastignac devint l’homme fougueux mais oisif et sans ressources de la Cour. Il offrait d’ouvrir sa couche à toutes sortes de femmes qui pourraient l’aider à gravir les échelons ou simplement à vivoter. Il se servait également de ses maîtresses pour se venger de Béatrice, les maltraitant à loisir de sa frivolité et de son dédain, trouvant en la gente féminine l’exutoire à son malheur.
En 1662, Adrien s'était trouvé une riche maîtresse, Adélaïde de Louvais, promise au duc d’Eperneau et fille du marquis de Louvais.
Adrien cherchait alors à tout prix à retrouver honneur, argent et terres. Mais le bougre était odieux avec sa maîtresse, si odieusement odieux que celle-ci en vint dans un moment d'égarement à tenter de le tuer. Or il osa l’accuser publiquement. Saint Aignan, quoique très proche du Roy, ne voulut soutenir Chastignac auprès de ce dernier, ayant contre lui une certaine ranqueur due à l’affront qu’il lui avait fait de rappeler son épouse tant détestée à la Cour de France.
Il préféra au contraire aider son ancien ami à fuir la Cour, pour ne pas se faire tuer. Celui-ci se cacha dans Paris, s’essaya aux pamphlets, et ce fut une période très mouvementée de sa vie : fréquentant les bordels, les soudards et les agitateurs, il en ressortit réellement amoché.
Il décida finalement de quitter l’agitation de Paris même et profita d’une femme en lui faisant miroiter le mariage afin d’user de l’argent du frère. Il rencontra chez cet homme un Racine enfiévré, et l’aida du mieux qu’il le put. Lorsque Racine s’enfuit, Chastignac se remit lui-même en question : il s’en alla à son tour, vers Castelgard, la demeure de son père.
Il y rencontra Béatrice, sa sœur et son ancienne maîtresse, tenta de la tuer mais n’y parvint pas.
Il renoua avec son autre sœur, Hélène, Marie-Anne étant entrée chez les Ursulines. Les relations avec Béatrice s'étaient apaisées mais un feu restait entre eux.
Sa mère était toujours en vie.
Un petit garçon de 12ans était là : son père avait ramené un bâtard pour le légitimer et en faire son « seul et unique fils ».
Le père etait alors au parlement de Paris pour plaider la cause en tant que témoin d’un de ses amis de longue date.
Et maintenant? : Adrien a appris que son père loge à la Cour afin de tenter d’approcher le Roy pour aider son ami.
S’il a changé, qu’il n’est plus le coq violent à donner des coups de bec au moindre affront, voir ce bâtard devenir le « seul et unique fils » du comte de Castelgard le choqua au point qu’il décida de rentrer à la Cour, sous un faux nom, afin d’approcher son père. Il ne sait pas vraiment lui-même ce qu’il désire en le revoyant.
Il se fait ainsi engager comme palefrenier de la Cour sous le nom d’Adrien Lecouvreur.
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III-Etats d'âme
Traits de personnalité : Adrien est sournois, moqueur, violent, hypocrite au possible, mais ses aventures parisiennes l’ont assagi. A présent chez lui se manifeste souvent une mélancolie dévastatrice. Cependant, il ne connaît pas la dépression ; il aime trop la vie, et n’est pas assez intelligent pour se poser des questions existentielles à longueur de journée.
C’est un homme d’action, pas de réflexion. Ses accès de colère le font perdre le contrôle de lui-même.
Il est fier et rancunier, ne supporte pas le ridicule, et peut parfois manifester de la méchanceté gratuite : un grain de sadisme.
Machiste, il considère que les femmes ne sont bonnes qu’à la procréation et qu’on devrait cesser ce mouvement des précieuses qui tend à les faire passer pour des personnes capables de penser.
Il est très conscient de sa place, et est très respectueux du rang social. Il est également fidèle en amitié.
C’est un homme courageux et de principes (qui lui sont propres), qui ne recule pas devant les difficultés.
Goûts : Il aime se dépenser physiquement. La chasse, l’équitation, l’escrime sont ses passes-temps favoris.
En effet, en plus de le faire se sentir vivre, ils lui permettent de fanfaronner auprès de ces dames (« oh, regardez le beau gibier ! »)
Il exècre tout ce qui a attrait aux lettres, et ne comprendra jamais ce qui peut attirer les hommes là dedans. Les écrivaillons, les plumitifs, ne seront toujours pour lui que des hommes qui cherchent à devenir des femmes, en se pâmant à la vue d’une goutte de sang.
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IV-Etre et paraître
Caractéristiques générales : De taille assez grande, il a une forte musculature, un bon maintien, la carrure d'un homme dans la fleur de l'âge élevé en plein air, bien bâti, de constitution parfaite. Bref, de quoi plaire aux damoiselles.
En détails : Adrien, yeux bleus presque noirs, cheveux bruns, a quelque chose de fougueux dans le visage et le corps qui le trahit à chaque instant et qui fait que, malgré ses longs entraînements, il n'a jamais pu rentrer dans les souliers d'un parfait courtisan. En effet la moindre émotion rejaillit sur ses joues et voilà bien une chose que la Cour et ses jeux de faux-semblants et d'hypocrisie ne peut souffrir.
Le dédain qu’il affichait autrefois n’est plus aussi flagrant à présent qu’il a quitté la Cour. Il est moins prompt à se dandiner comme un aristocrate, a désormais les mains calleuses, la peau basanée par des heures sous le soleil, des lèvres toujours fines mais sèches.
Une bagarre dans un bordel lui valut un violent coup sur le nez, qui le lui brisa. Etant dans l'impossibilité de s'apporter des soins compétents, il doit à présent se faire à l'idée qu'une bosse disgracieuse agrémente sa proéminence autrefois d'une monotone symétrie.
Habitudes : Très coquet, Adrien adore plaire. A l’époque bénie de son entrée à la Cour il était au nirvana de ce côté-là. Il n’a pourtant plus vraiment l’occasion de prendre soin de son image depuis quelques temps, et se trimballe avec sur le dos toujours la même chemise de coton qui commence à jaunir, des bas bruns solides et des bottes au cuir craquelé.
Il a le tic de se passer la main dans les cheveux lorsqu'il est préoccupé, anxieux ou simplement lorsqu'il réfléchit.
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V-La vie en société
Il avait des liens d’amitié très forts avec Saint-Aignan, même si il ne sait plus aujourd’hui ce qu’il en reste.
Il a rencontré Racine à plusieurs reprises pour qui il a du respect malgré son état de « plumitif ».
Il connait le comte de La Fère et son fils, Raoul de Bragelonne, pour qui il a beaucoup d'estime (je n'ose pas parler de tes autres personnages Kassey, je ne sais pas si tu vas les reprendre
)
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VI-Et puis le reste...
Prénom : Eli
Age : 18
Expérience et niveau RP : CF Lauranne lol
Présence sur le forum : Dépend de l’état de ma connexion Internet sur Dijon et de mon travail (oui, je travaille, ça m’arrive !). Disons au moins une fois le we.
Comment l'avez-vous connu? : j'ai participé à sa création
Code : gnééé ???
Est-ce que c’est : « acceptez moi, s’il vous plaîîît » ?
Tiens le vla ton code !!! expldr
["Le véritable nom d'Adrien de Chastignac est en réalité Champignac !"]