Appartement du Duc Alexei

Le Duc Alexei était dans ces appartements. L'on était en fin de soirée. Il attendait sa dame de compagnie...Angélique d'Angennes. Il était vetu ce soir d'un habit entièrement noir. À faire frissoner, cette couleur était inhabituelle. Une teinte sombre, mais qui épousait bien le corps d'Alexei et qui lui conférait un luxe intéréssant.

Ses serviteurs étaient en sur le qui-vive à aménager les appartements du Grand Duc. La décoration était encore modeste, et tout restait à faire. Cela serait bientot fait.

Le Grand Duc buvait un verre de Vodka, debout. Sa dame arriverait bientot...elle servait en quelques sortes aussi à parer cet appartement, bien que sa place serait plutot dans le lit! Mais il était trop tôt pour ca... Elle était désirable mais il n'étais pas encore enflammé.

Sa précense était plutot divertissente. Par elle il apprennait certains usages, certaines connaissances nécessaire sur ce "nouveau champ de bataille." Où Alexei se devrait d'impressionner tous et chacun.

Cela ne serait pas si difficile, face à ces monsieurs bien poudrés qui craignaient d'être décoiffés, ou qui s'enflammait hardimment à la moindre provocation, mais qui ignorait tout du véritable art de combattre.

Tout semblait facile quand on était jeune et bien né... Une nouvelle confrontation avec Angélique aiguissait l'appétit. Car la jeune femme était capable à la fois de tenir son rôle et de ferrailler avec lui. Mais il comptait bien la faire pâmir d'admiration et d'une poigne de fer, la faire tombée dans ces bras.

Personne n'avait encore brisé la jeune dame. Son arrogance était devenue une seconde peau chez elle.

Ils devaient parler. Elle se faisait attendre...quelle surprise! Il était ironique bien sur. Comment osait-elle! Sa patience était fatigué ce soir!

Il commenca d'une voix forte, envers ces serviteurs:

-Que l'on l'aille immédiatement me chercher miss d'Angennes...si elle n'a pas finit de se vêtir, que l'on la presse et qu'elle vienne ainsi si il le faut! Je LA veux devant moi maintenant!

Il était plein de fougue et se contenait peu. L'on aurait dit un enfant colérique de ne pas avoir son jouet à sa disposition. Mais sa voix cinglante n'avait rien d'enfantin, et tous les laquais en tremblaient. Il parlait durement mais sans cette démonstration excessive de colère qui caractérisait les brutes. Sa voix était plutot d'une froideur....glaciale

-Peu m'importe qu'on doive défoncer sa porte et que cela fasse scandale...je...

Il n'avait pas vu que la porte de son appartement était déja ouverte et qu'Angélique avait tout entendue... mais en se retournant il venait de l'appercevoir. Ses joues ne purent s'empecher de devenir écarlante d'un tendre poupre presque innocent.

Un serviteur du duc vint tambouriner à la porte de ses appartements et lui parlait à travers celle ci ! elle n'eut pas le temps d'ouvrir que celui ci entra sans permission
Voilà que le duc faisait preuve d'impatience ! et envoyait ses serviteurs la chercher comme une vulgaire servante ! Elle eut juste le temps d'enfiler une robe, elle n'était pas maquiller et ses cheveux tombaient en cascade bouclée sur son dos

Et bien elle ne le ferait attendre plus longtemps même si son image n'était digne d'une fille de marquis !
sans lui parler il arrivait à raviver la flamme de colère en elle.
quel culot de venir ainsi chercher une dame
Elle entra en trombe dans les appartements du duc qui ne devait l'avoir entendu, il continuait à siffler des ordres aux serviteurs à son propos !

nul besoin de " défoncer" ma porte, votre boucan suffirait à sortir un ours de son hibernation !

le rouge aux joues et le cheveux mal coiffé elle vint rapidement vers le duc et lui fit une petite révérence tout aussi rapide
elle se releva le regard brillant, la mine toujours aussi sûre d'elle

et pour ce qui est du scandale je ne connaissais votre personne digne de cet outrage !

bien sûr elle ne le pensait pas ! le scandale faisait tout aussi parti de sa personnalité que la fierté !
les présentations faites elle ramarqua qu'il s'était habillé pour l'occasion, elle eut un peu honte d'ailleurs de son apparence, le noir faisait ressortir sa carrure musclée, il ne pouvait faire preuve de plus de virilité qu'à cet instant ... mais elle rerprit bien vite le cours de ses pensées

Messire vous devriez savoir que la patience est un art qui se cultive !
aussi, y aurait il une explication à tout ce tapage ?!

Elle était sûr que non mais elle voulait changer de sujet afin que ces yeux ne viennent se reperdres sur le corps herculéen de cet odieu personnage !

Il ne resta pas bien rouge longtemps, après une bonne respiration, et une rasade d'un verre de vodka, le feu sacré revint être ces veines. Mais il restait encore froid, et ces paroles étaient aussi bien aiguiser que des lames de poignards.

Bonsoir Miss d'Angennes...

Il l'avait fait déranger. Ce manque de patience n'était pas très bien. Mais pourquoi se priver d'un élan corporelle qui libérait quelques émotions revitalissante en lui. Il choisit très bien ces mots pour présenter une note d'excuse. Mais sans trop que cela soit équivoque. Car après tout il ne devait pas montrer qu'il était en tord.

-Je vous ai fait convoquer trop précipitament...cela est regrettable.

Elle n'était pas totalement coiffé, parer et vetu de tout ces atours. Il se sentit donc plus puissant en cette heure, car lui il affichait une mine exemplaire!

-Monsieur l'Ambassadeur, ne vous a t'il pas dit que vous deviez être disponible... jolie et parfumée donc, à tout moment pour satisfaire ce bras si languissant de votre poignet? Il recevra donc un blâme pour cette négligence... mais il vous faudra désormai être toujours prête...

Ainsi il détournait la faute de sur Angélique, après lui avoir reproché légèrement bien sûr, mais il lui sauvait ensuite "la face". Il se surprit à lui faire cette grâce et à préserver la dignité de miss d'Angennes. "Puisqu'elle m'appertient, je dois également polir son image " Bien qu'une pareille femme, si appétisante n'avait pas beaucoup besoin de polir d'avantage son corps et son image...

Elle était tout aussi bien ainsi...naturelle. Les vêtements et les coiffures chez elle, ne servait qu'à raffermir sa beauté. Alors que chez certaines femmes il n'y avait pas de beauté sans tout cela. Oui elle pouvait facilement garder la tête haute, sauf si elle était prissionnière de ces règles d'étiquette...ce qu'il verrait à l'instant. Il aimait bien qu'elle ait la tête haute car cela relevait bien sa poitrine en sa direction.

Elle parla de Boucan.

-N'est-ce pas...cette énergie à tout fracasser doit plutot vous plaire je crois, pour que votre regard soit si allumée et admirable.

Toujours aussi provocant et charmant du meme geste. Combinaison qu'il lui était réservé. Elle parla de scandale.

-Le Scandale n'est qu'un outrage que si on se trouve au dessous de lui. Certains hommes, particulièrement ceux qui ne connaissent pas la peur, ne peuvent pas y être atteint.

Il s'approcha d'elle et murmura tout près d'elle.

-Je suis un Scandale à moi seul...mais personne n'ose m'en blâmer...

Il refit quelques pas et s'éloigna légèrement d'elle.Elle parla d'art de patience.

-Je vous ai déja déja dit que je n'étais point artiste. Que ferais-je d'une t'elle patience d'ailleurs? Je n'en n'ai pas besoin.

-Ma servente vous aidera à terminer de vous peigner...

Zut sa servente n'était pas là encore!! Qu'elle maladroite cette baronne! Il serra un poing.

-Enfin l'on ira chercher une damoiselle capable de dompter votre crinière... je vous en prie sentez vous à l'aise entre ces murs...

Il lui fit un signe de la main pour lui signaler qu'elle pouvait utiliser ces lieux comme elle le désirait sans se sentir mal à l'aise.

-Ensuite nous pourrons parler.

Nouvelle rasade d'alcool. Oui il avait un autre conseil à lui demander. Il n'aimait pas rester hésitant très longtemps. L'hésitation endommagait la virilité. Son conseil pourrait éclairer la décision.

-Que l'on serve à boire à Miss d'Angennes...du Champagne je crois...oui c'est cela qui est approprié...une boisson aussi pétillante que votre regard...

Il savait désormai que les dames de la cour aimait bien cette boisson. Astucieuse découverte.

lui n'avait pas changé depuis leur promenade de ce matin, il était toujours aussi froid et imbu de sa personne
et voilà maintenat qu'il la prenait en faute de na pas le satisfaire à chaque moment et toute heure du jour

à vrai dire, tout le monde sait qu'une femme a besoin de temps afin d'essayer de plaire à son interlocuteur

et si vous m'aviez laissé un peu plus de ce temps j'aurai pu vous paraitre un peu plus présentable, mais votre impatience messire est indomptable et surtout imprévisible à ce que j'ai pu entendre !

il n'allait pas retourner la situation !
elle n'était pas un jouet et lui n'était plus un enfant capricieux, enfin peut être pas .
et voilà qu'il reparlait de punition ! cet homme resterait il un éternel insatisfait qui ne trouvait jouissance qu'en procurant le mal autour de lui ?!
bien sûr cela renforcait son côté sombre de sa personnalité, mais il excitait les sens de toutes femmes de part sa virilité qui en devenait presque étouffante

si quelqu'un est à blâmer ce n'est sûrement pas avec l'ambassadeur que vous trouveriez satisfaction !

Et si je suis si " non présentable" ainsi, je vais de suite retourner à mes appartements si vous m'en donnez la permission monsieur le duc !

elle avait un air de défi dans le regard, comme à chaque qu'elle s'adressait à cet homme, il avait le don de mettre tout ses sens en éveil !
Car elle le savait il n'allait pas la renvoyer dans ses appartements, ce serait une victoire pour elle !

mon regard est peut être brillant mais pas de plaisir ! à moins que vous ne confondiez plaisir et colère !
peut être n'êtes vous satisfait que par ce dernier !

elle ne savait comment prendre sa remarque, il s'amusait avec elle ... ce qui ne lui déplaisait pas, tout du moins pour le moment !
il s'approcha d'elle et lui murmura si doucemet qu'elle devait être la seule à pouvoir comprendre ce qu'il lui disait
elle sourit sa phrase terminait et elle se tourna vers lui alors qu'il s'éloignait

personne ?!.. je serais alors l'instigatrice, celle qui ose dire ce que les autres pensent !

d'ailleurs cela ne me déplait pas ! être la seule ... à vous faire face !

elle aimait jouer avec le feu ! mais elle se le garda bien de lui dire !
car un jour le feu à force d'être attisé deviendrait trop grand pour essayer de l'éteindre

la patience arrive quand on veut bien l'attendre !
elle vous servirait à nombre d'occasion croyez moi !.surtout avec les françaises ..

elle ne lui dit pas le pourquoi de son intervention. il apprendra avec les femmes qu'il rencontrera ici à quoi sert la patience, angélique le savait très bien, elle ne resterait longtemps son jouet favori, elle était comme une lubie pour un enfant auquel on répondait à tout ses désirs

et moi comme je vous l'ai déjà dit, nul besoin d'une de vos servante pour m'aider à me parer, je peux très bien retourner à mes appartements et vous revenir plus présentable, fut il que vous ayez une once de patience !

il l'invita à prendre place à son aise dans cette pièce, ce qu'elle fit, elle s'assit sur un des fauteuils, ses pieds n'en pouvant plus, elle était plus habitué chez elle à marcher pieds nus qu'à les coincer dans des chaussures talonnées ( après plusieurs heures de marches dehors en cette saison ! )

Il voulait lui parler, ainsi tel était le but de cette entrevue, angélique se demandait encore quel conseil il pouvait bien avoir besoin venant d'elle
il lui fit apporter du champagne, voilà de quoi l'aider à réfléchir pensa t elle ! le vin rouge aurait été plus approprié pour la circonstance mais elle accepta l'offre, un peu d'alcool pour enjoliver les choses, rien de meilleur !
elle attendit alors qu'il lui explique de quoi il voulait lui "parler"

-Qu'une femme ait besoin de temps je le concède, mais elle ne peut pas prendre de MON temps sans ma permission, et vous êtes présentement à ma disposition miss d'Angennes.

Sa logique était presque aussi cinglante que son humeur. Mais il s'adoucisait avec la précense de la jeune femme.

-Mon entière disposition...

Sa voix n'était plus qu'un murmure, dont il était maintenant coutume qu'ils s'échanges entre eux, pour tenter de déclencher quelques réactions ou émotions qui dégagait une énergie de séduction et de désir charnelle.

Elle ironisa sur le blâme de l'ambassadeur. Il reprit un ton normal.

-Tout blâme n'est pas plaisant à donner...! Les laquais sont là pour ca. Sans doute y trouverais-je plus de plaisir à vous punir...oui, mais pour le moment je n'en n'ai pas envi.

Comme si cela expliquait tout. Alexei n'agissait que sur le coup d'une émotion.

-Peut-être vous éprouvez vous cette envie de punition ...

Il sourit ironiquement.

-La seule à me faire face...oui mieux vaut faire face que tourner le dos... mais une femme "correcte" se dois de baisser son regard devant un homme...mais vous aimez désobéir...je le sais maintenant.

-Je n'apprendrai pas la patience...et peu me chaux les francaises...ce sont elles qui pliront avant moi, car je suis d'un tout autre alliage.

Il semblait s'entêter dans ce caprice. Et ce n'étais certainement pas vrai qu'il se fichait de toute les francaises maintenant... Mais il n'allait pas faire leur jeu! Il changerait les règles! Il était sur qu'il y réussirait à cause de sa masculinité et de sa prestance.

-Vous m'avez demandez trois fois en quelques phrases de retournez dans vos appartements pour vous y préparez. Seriez vous si mal à l'aise...pudique peut-être...vous êtes sufficament ravissante ainsi je vous prie de me croire...je tremble d'admiration devant vous. Je souffrirai trop de vous perdre du regard ne serais-ce que quelques instants.

Il souriait, mi-charmeur, mi-machiavélique. Il ne mentait pas, mais il ajustait les faits à sa convenance. Il savait complimenter tout comme choquer. En la complimatant autant il lui démontrairait qu'elle ne devait avoir honte de rien de sa tenue.

-Il nous faut d'abord traiter quelques affaires.

Il réfléchit un instant comme abordez le sujet. Il fallait éviter qu'elle saute à des conclusions fâcheuses ou innapropriés.

Il s'assit face à elle.

- Vous qui connaissez bien, mademoiselle d'Angennes, le coeur de ces francaises, dont vous me chantez tant quelques conseils pour leur plaire et éviter de choquer leur rondes joues, j'ai donc décidé de vous demander conseil en une affaire qui les concernes.

-Je désire offrir un cadeau à une femme au rang aussi impressionnant que sa personnalité. Je crois que vous êtes mieux placez que moi pour savoir ce qui conviendrait le mieux...en fonction bien entendu de mon propre rang et de mon tempérament...vous comprenez je crois...

-Cela doit plaire et être remarquer. Que peut bien désirer une jeune femme de ce pays? Dois-je aller arracher le coeur d'un de ces ennemi et lui offrir pour l'impressionner?

-Un Cheval peut-être...ou un bijoux d'une valeur inestimable. Ou peut-être préférait elle une robe? Un serviteur? Une peau d'un animal luxueux que je chasserai?

Une Statue d'un homme nu, comme celle devant l'entrée du chateau?

Elle le laissa tergiverser pendant quelques minutes les pensées ailleurs
il faisait preuve d'une grande arrogance, mais elle aimait s'en jouer

je ne doute pas que vous y prendriez un malin plaisir
mais je ne souhaite en aucun cas être punis et sûrement pas par vous !

cette perversion ne fait parti de mes vices !

elle lui rendit son sourire ironique, il tournait autour du pot et cela l'agacait, que lui voulait il donc ?!
et il continuait à la défier ou la provoquer, leur jeu commancait à ne plus avoir de limite, elle n'en avait aucun contrôle, ce qui avait don de la contraindre

une femme correcte se tient comme telle face à un homme qui en est de même !

cette remarque ne m'étonne pas venant de vous, vous pensez que tout vous est dut !

elle continua sur sette pointe ironique, elle ne voulait lui sembler outragante à son tour mais s'amusait à lui dire le fond des ses pensées
voilà maintenant qu'il l'a flatté, il savait comment faire tourner la tête à ces dames, mais elle ne connaissait que trop bien son jeu pour q'y perdre

je ne suis que de loin mal à l'aise, surtout avec vous !
la pudeur n'a de raison d'exister à vos côtés quelque soit la personne qui s'y trouve.

il s'assit en face d'elle pour "traiter affaires" comme il le disait
elle allez enfin prendre possession de son rôle pour lequel l'ambassadeur l'avait choisi, d'ailleurs la tâche que lui demandait le duc n'était pas fort difficile

un cheval .. bien sûr que non ... et une peau d'animal encore moins !
vous prenez les femmes françaises pour des soldats messires ?!

elle rit à ces propositions !
il avait vraiment besoin de ses services en la matière pensa t elle !

non si c'est une femme de très haut rang, comme vous avez l'air de me la décrire, une pierre précieuse serait cadeau des plus somptueux ! et sera surtout très remarqué .

ensuite vous choisirez quelle sorte de pierre suivant la personne, d'ailleurs si vous me disiez de qui il est question je pourrais peut être vous conseiller au mieux

Voila que maintenant elle se permettait de le relancer sur chaque mot, et d'y aller de pointe d'orgeuil et de provocation, arrogante et qui n'était pas de son ressort. Car dans certaines réponses elle allait beaucoup trop loin. Toutes ces insinuations déguisés...Il pouvait tolérer de "jouer" ensemble avec elle, mais pas certains mots. Elle aimait jouer avec le feu...

-Mademoiselle d'Angennes je vous trouve aussi légère que votre tenue dans vos mots et vos répliques. Sachez désormai tenir votre langue un peu plus disciplinée ou je devrais m'en occuper.

Réplique à double sens. Amusant mais normal. Toute armes tranchantes avaient deux côtés, sa parole était une arme et n'échappait donc pas à la règle.

-Lorsque vous serez punie vous ne pourrez pas y redire. Mais cela n'est pas encore arrivé, alors ne nous y attardons pas.

Cela était vrai. Il préférait vivre un moment à la fois. Elle croyait que punir était une perversion... mais ce n'était pas le moment de lui démontrer le contraire. Avec ces paroles aussi il la préparait à anticiper qu'elle aurait éventuellement à subir une punition...sauf si elle était infaillible en tout. Cela la révolterait, donc attiserait son caractère de nouveau traits encore plus désirable.

Elle revint sur le sujet de la pudeur.

- Bien mais prenez garde à ce que je ne vous demande pas de vous libérer totalement de cette pudeur, si mes yeux exprimeraient le désir d'être comblés par une vision si émerveillante que ce corps si aiguichant.

Il l'écouta attentivement sur la suite.

-Une pierre précieuse? Assorti en collier, bracelet, boucle d'orreille ou en bague je suppose.

-Je prend note de votre conseil...

-Vous n'avez pas à connaitre le nom de cette personne pour le moment. Utilisez donc cette patience donc vous ne cessez de me chanter les vertus petite muse!

Il lui toucha le front du bout du doigt. Humm sa peau était douce..mais il revint vite dans ces pensées.

Il lui révelerait ce nom plus tard. Pour le moment il était satisfait du conseil. Qu'elle patiente un peu.

-Vous pouvez aller terminer de vous parer à votre aise si vous le désirez....

Il lui permettait de se retirer si elle le désirait maintenant qu'il était éclairer de ses conseils.

-Vous pourrez ensuite revenir briller de milles feux devant moi.

Il se leva pour se diriger à nouveau vers son flacon de vodka.

La conversation fut soudain interrompue par deux petits coups frappés à la porte.On alla ouvrir cette porte et Edvokia fit son entrée,elle était seule ,la baronne ne l'avait pas accompagné.
Son regard était craintif,elle était effrayé à l'idée que le duc lui infligerait son courroux à coups de fouet,son visage était aussi pâle que la cire des cierges des églises cependant elle était ravissante dans cette robe vert amande qui lui allait à merveille,épousant ses formes parfaitement.
Elle regarda un instant le grand duc et le trouva superbe dans cet accoutrement aussi noir que le jais ,elle se prit à penser que cette couleur allait bien avec la noirceur de son âme mais se reprit bien vite.
Elle s'inclina devant Angélique puis se mit à genoux devant le duc ,sans doute pour implorer son pardon avant de se relever sans oublier de baisser les yeux.

-Votre Excellence ,avez vous besoin de mes services?

Angélique préférait se taire plutôt que de s'entrainait dans un flot d'ecplications et de paroles incontrôlables, pourtant l'envie de l'insulter lui brûlait les lèvres

elle resta la assise pensive, ne le regardant plus, ces oreilles lui restèrent toute fois fidèles
il passait d'un reproche à un compliment, il savait faire tourner les têtes pour au final ne plus rien comprendre de son discours

et bien mes précieux conseils s'arrêtent ici, je souhaite que cette offrande fasse plaisir à la personne destinée

je vais me retirer dans mes appartements, vous savez où et comment me joindre !

elle lui sourit ironiquement en pensant au tapage qu'il avait fait ... juste pour un conseil !
Si cela aurait été plus important elle n'imagine pas jusqu'où il aurait pu aller !

mais voilà que maintenant il avait des secrets, cela ne faisait qu'attiser sa curiosité et il devait s'en douter, pourquoi lui aurait il dévoiler une partie de celui ci et en ne voulant lui révéler sa fin ?!
mais elle ne dit rien et accepta cette barrière entre eux, les mystères ...
elle ne franchira plus cette ligne désormais, mais lui de même .

d'ailleurs elle se retourna pour partir de son côté, en elle même elle savait très bien qu'elle n'allait pas accourir ensuite vers lui comme une meute vers son dominateur, elle le laisserai venir à elle, quand il aura besoin de nouveau besoin de ces "précieux" conseils
avant de franchir la porte elle se tourna vers le duc

sachez que ma patience n'a pas de limite, vous serez mort quand celle ci atteindra son point limite !

et elle ne lui laissa le temps de répondre, le laissant seul réfléchir au sens de ses mots
elle allait sortir alors qu'une servante entrait, c'était le moment pour s'échapper en toute discrétion pendant qu'il était occupé, ce qu'elle fit

Angélique prononcait quelques paroles à la significaiton obscur et subtil. Cela était bien dans la nature des femmes... Il n'y réfléchit pas...être trop intellectuel éffiminait un corps. Elle était très jolie mais aussi légèrement râleuse songea t'il.

Edvokia se tenait devant la porte. Elle posa une question idiote.

-Non je n'ai pas besoin de tes services....je suppose aussi qu'en t'enfuyais ainsi avec la Baronne tu n'avais pas envie de me servir de toute facon...

Il but une rasade d'alcool.

Elle venait d'être frappée au coeur par cette accusation. Elle l'avait décue visiblement. Une seule entorse sufficait... Que deviendrait-elle si elle la répudiait? Peut-être que la Baronne voudrait-elle la prendre... Elle était naive.

-Ne reste pas devant la porte! Cesse de paresser et va préparer cette potion avant que ton maître s'écroule misérablement! Quant à cette robe...chercherait tu à éclipser ton maitre en beauté?

-Nul n'est plus beau que vous votre Excellance. Je vais la retirer immédiatement si elle vous offense. J'ai j'ai également cueilli des fleurs pour la Marquise.

Elle sortit de son dos un adorable bouquet de fleur. Il lui tendit en souriant. Contente d'avoir accomplis la dernière tache qu'il lui avait demandé.

Il la gifla alors.

-Peu m'importe ces fleurs, crois tu que moi le fils du Tsar je n'offrirai que des fleurs comme un vulgaire manant à LA marquise? J'ai décidé de lui offrir une pierre précieuse à la hauteur de sa beauté et de ma richesse. Allons maintenant hâte toi...!

Il retourna à son flacon de vodka, avec d'autres pensées.

Les fleurs tombèrent sur le sol, la jeune femme également, elle avait une larme à l'oeil. Elle s'était tant inquiéter pour lui! Il était vraiment trop injuste! Mais l'injustice était le privilège des princes...

Un courant d'air fit soulever les fleurs...qui se mélêrent aux traces du doux parfum qu'avait laissé flotter Angélique.


Le capitaine Vassili arriva alors sur les entrefaits.

-Vous m'avez demandez votre Excellance.

-Oui capitaine...j'ai sous ma protection, une jeune dame de compagnie, elle m'appartiendra également sous peu...je n'aimerais pas la voir brusquer ou endommager, envoyez un de vos hommes veiller à sa sécurité, dormir sur le pas de sa porte...il la surveillera aussi discrétement...prenez un homme jeune et charmant mais assez habile pour ces tâches...qu'il soit propre également, je ne voudrais pas que l'on dise que mes gens sont mal soigné.

Le capitaine hocha la tête et s'éloigna avec ces nouvelles directives.