Les premiers pas de Livia à la cour...

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Le voyage qui avait semblé interminable tirait maintenant à sa fin. Livia, le nez pratiquement collé dans la vitre du carrosse, regardait les grands monuments de Paris défilés sous ses yeux émerveillé. Jamais elle n’avait vu autant splendeur réunis en un seul endroit. Elle qui avait passé toute sa jeune vie dans un domaine reculé de la Bavière, il y avait de quoi être impressionné. Malgré toutes ces richesses, la pauvreté était bien présente. Livia pouvait voir les badauds qui suivaient du regard le beau carrosse entamé le dernier cent mètre avant d’arriver à la cour du château. Parmi, il y avait hommes, femmes et de jeunes enfants qui cherchaient quelque chose à manger. Le côté sensible et humanitaire de Livia s’éveilla et elle regretta de ne pas être en mesure d’aider ses pauvres gens. Malheureusement, lorsqu’il y a richesse, il y a aussi pauvreté.

L’attelage ralentit le pas devant le grand grillage qui barrait l’entré au palais royale. Elle était enfin arrivée. Dans sa poitrine, son cœur s’accéléra et un grand frisson lui parcouru tout le corps. Qui serait là pour l’accueillir ? Allait-elle rencontrer sa Majesté ? Tant d’interrogation qui la faisait frémir de nervosité. Dans un grincement, les portes grillagés s’ouvrir enfin pour laisser passer le carrosse et Livia s’étira le cou pour mieux voir le palais. Ce qu’elle en vit lui donna une impression de profonde austérité et de magnificence. C’était peut-être le temps hivernale qui lui donnait cette apparence froide. Et toutes ses fenêtres et sa presque symétrie. Tout était rigueur et détail.

Le bruit des sabots des chevaux s’arrêta, elle était maintenant arrivée à destination. Le coché quitta son poste et vint ouvrir à Livia. Toute nerveuse, elle du fait un effort pour ne pas laisser paraître le flot d’émotion qui la submergeait. Avec beaucoup de grâce, elle posa enfin les pieds dans la grande cour du cheval blanc. Le temps plutôt froid la surprit, mais la température n’était pas aussi mordante qu’en Bavière. Les hivers pouvaient y être tellement froid parfois. Elle fit quelques pas, question de dégourdir ses jambes. Des serviteurs toujours fidèles au poste apparurent presque par magie pour prendre les bagages de la jeune femme et les emmener à l’intérieur sans qu’elle n’ait eu à dire un mot. Attendait-on son arrivé ? Son père avait bien entendu préparé son arrivé, mais elle ne connaissait pas tous les détails. En fait, il l’avait envoyé sans trop donner de précisions lui souhaitant un séjour productif. Que voulait-il dire par productif ?

Bon, pourquoi se poser tant de questions ? Livia alla plutôt voir les chevaux qui avaient travaillé si fort pour la conduire jusque dans ce petit paradis de verdure et de pierre. Les deux gros belges piétinaient d’impatience et ils avaient faim. La jeune femme était plutôt bonne cavalière et elle adorait les équidés. Au bout de quelques minutes, l’attelage était à nouveau partie laissant la jeune fille au cœur de se désert de pierre. Maintenant, la question qui se posait : où aller ?

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Matthizu enfourcha son cheval aux côtés de Charles son compagnon. Il partait vers une piste qu'on lui avait donné il y'a quelques jours, un homme qui aurait serait apparament inculpé dans l'enlèvement de son maistre d'armes. Un étranger parait-il, il aurait emmené sa fille à Paris, pourquoi? Matthizu ne le savais pas encore, il ne conaissait d'elle que son nom, du moins si son information était bonne, elle s'appelerait donc Livia.

Matthizu avait souttiré des informations à un vieillard en lui donnant une piècette, elle se dirigerait actuellement vers la cour du cheval blanc.

Matthizu esperais vraiment y trouver des réponses et esperais que cette jeune fille serait se montrer coopérative, car il n'aimait pas beaucoup s'en prendre aux femmes...

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Livia marcha durant un moment dans la grande cour, examinant avec attention chaque détail de l’architecture. Qui l’avait construit ? En quel année ? Autant de questions dictées par sa curiosité et son envie de savoir. Malgré cette excitation de se retrouver dans un endroit inconnue, elle devait avouer que d’être seul était plutôt effrayant. Il n’y avait personne qu’elle connaissait, aucun visage, ni même de ses serviteurs. Bon, pour l’instant, la jeune femme n’avait vu personne même si, en réalité, le château devait grouiller de vie.

*Mon Dieu, j’aurais du accepter l’offre de mon père et être accompagné par un serviteur. Au moins, j’aurais eu un peu de compagnie.*

La jeune duchesse s’apprêtait à entrer à l’intérieur lorsqu’un bruit attira son attention. En se retournant, elle réalisa que quelqu’un venait. Peut-être que c’était un nouveau venu ou encore quelqu’un qui vivait déjà au château, voilà une bonne occasion pour rencontrer quelqu’un. Ainsi, la jeune femme resta un moment de plus dans la cour, malgré la température plutôt fraîche. Elle resserra autour d’elle le châle qui la couvrait et attendit.

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Matthizu pressait le pas, quand il vit d'assez loin une personne se tenant dans la cour les bras croisés essayant en vain de se réchauffer. Matthizu fit signe à Charles de lui donner quelque chose qui pourrait la réchaufer, Matthizu s'en saisit et s'approcha de la silouhette.

Mademoiselle? Acceptez ceci je vous pris.

Matthizu lui mis une veste sur les épaules, puis commença à se présenter:

On m'appelle Matthizu, et vous, qui êtes vous?

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Livia fit l’un de ses plus beau sourire lorsque l’étranger arriva à sa hauteur. Lorsqu’il lui offrit une veste, la jeune femme accepta immédiatement, trop heureuse d’avoir enfin quelque chose pour se réchauffer. Se sentant déjà mieux, la jeune femme inclina légèrement la tête devant le nouveau venu.

« Duchesse Livia von Oberbayern, enchanté. Merci pour la veste, mais je ne vais pas tarder a entrer à l’intérieur, le temps n’est pas très agréable. »

Son nom ainsi que le charmant accent avec lequel elle s’exprimait, montrait bien que la jeune femme avait parcouru un long voyage avant d’arriver en terre française. Ses joues et son nez prenaient une teinte légèrement rosée ce qui lui donnait enfantin plus marqué encore.

(Mes messages sont pas très long, désolé tears

)

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Alerandro, de retour de sa terre natal, décida de passer par Fontainebleau saluer quelques connaissances qu'il n'avait vu depuis un certain moment ...
Le temps ici été très sec et froid comparé au climat méditerrannéen dont il était habitué. Et son teint hâlé ne blanchissait aucunement en cette saison d'hiver, bien au contraire il le faisait ressortir comme jamais.

Aussi il passa près de la cour du cheval blanc et apercut de son carosse une femme attendre dehors dans ce froid, pour seul manteau, un petit châle qu'elle tenait serrer sur ses épaules.
Alerandra intima l'ordre à son cocher de s'arréter, et de voir ainsi ce qu'il en était question, car une aussi jolie jeune femme seule dehors en Fontainebleau laisser présagers quelque chose ... Il descendit donc de sa voiture et commenca à marcher en direction de cette femme, quand il vit un homme le devancer et arriver à son hauteur .

Alerandro attendit tout de même de voir ce qu'il se passe, car s'il falait qu'il protège ( encore une fois !) une femme dans le besoin, il n'hésiterait pas à foncer ( d'ailleurs il n'avait dut se battre depuis un long moment, et cela lui manquait cruellement, outre les quelques entraînements qu'il donnait là bas en Italie ...); Mais contre toute attente les deux personnes avaient l'air de se connaitre, ils discutaient ensemble et l'homme lui avait offert une veste pour ce réchauffer ( bien que salutaire, Alerandro ne se serait permis de lui offrir sa veste pensant que s'était un geste trop familier ... enfin ces français l'étonneront toujours se dit-il tout en souriant .)
Aussi il attendit que les deux personnes s'éloignent et décident à rentrer pour reprendre son chemin, tout en essayant de découvrir le visage de cette jolie inconnue ...

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