A la recherche de la Dame "perdue"....

Catharina ne savait pas où elle en était mais voyant Le regard bastien fuire le sien elle sût qu'il mentait, et qu'il mentait sur les ordres de sa maitresse.

Bastien, c'était bien éssayer. mais j'ai toute confiance en cet homme. et pour ce qui ets de dévoiler des informations sur ma personne il est trop tard pour revenir en arrière. Allez vas-t-en retourne voir ton abominable maitresse.

cath se dégagea de l'emprise de Bastien et s'en alla d'un pas décidé vers la table ou se trouvait Alcibiade.

Jean-Jean se tenait à l'écart, dans l'auberge : venant d'arriver à Paris, il lui fallait bien faire bonne chair, après un long voyage. En effet, après avoir participé à la construction d'une nouvelle abbaye, le voilà à Paris, affamé et assoiffé : "La Corne d'Abondance" lui semblait être l'endroit idéal. Le bon vin aidant, il lève la tête dès que mouche bouge, et assiste avec plaisir à cette vie trépidante, à ces éclats de voix et rires qui ne faisaient pas partie de son quotidien.
Catharina montant vers sa chambre, il la suivit du regard, et se demanda si l'auberge qu'il avait choisie, était un lieu recommandable...
Peu importe, que la couche soit bonne, et que la nuit soit longue, là étaient ses pensées, quoique...
Les quelques sols déposés sur la table, il décida de monter à son tour dans sa chambre, et demain, à nous Paris !

[tu n'es pas encore validé Jean-Jean, un peu de patience]

Jean-Jean était tellement émerveillé par cette nouvelle vie trépidante, qu'il s'est laissé aller à coucher (sur papier) ses premières impressions, la nuit sera peut-être longue, elle est entre vos mains, et qui sait ...

Jean-Jean se réveilla à 4.00 du matin : bigre, les habitudes du monastère : les matines depuis son plus jeune âge faisaient que, celui-ci était prêt à se lancer dans la ville, mais que celle-ci était encore endormie. Endormie était un grand mot : en rue, Jean-Jean se rendait compte, en regardant au travers de la fenêtre que de mystérieux personnages passaient, et repassaient, que d'autres avaient des difficultés à supporter le vin, et que les chants à la cantonnade faisaient partie de la vie citadine.
Il eut des difficultés à retrouver le sommeil, se demandant qui était la gracieuse Catharina.
Comment se faisait-il qu'elle soit montée seule ? Aurait-elle été rejointe ?
Pourrait-il l'approcher dans la journée. Ces questions tinrent Jean-Jean éveillé, c'est donc de bonne heure qu'il descendit dans l'auberge, mangea frugalement, et à l'aise, espérant voir la silhouette de Catharina descendre et s'attabler. S'il ne devait la revoir le matin dans l'auberge, il décida d'essayer de la revoir, de lui parler : trop fatigué hier, et le bon vin aidant, elle ne lui semblait pas fort recommandable, mais à la réflexion, son port décidé et élégant lui faisait penser qu'elle était de bonne famille, et pourrait l'aider à mettre pied à Paris, et à Fontainebleau.

Jean-Jean, toujours assis dans son petit coin, décida de ne plus attendre que Catharina, dont le port altier et l’élégance continuaient à le tracasser, descende les escaliers. Néanmoins, que faisait-elle dans cette auberge ?

Son entreprise ne pouvant attendre, il décida de reconnaître la ville.

Il paya son dû, et souhaita une bonne journée à l’aubergiste…

Jean-Jean descendit la ruelle, et découvrait enfin Paris de plein jour.
La ville lui sembla immense : le moyen le plus simple de la découvrir, était à l’époque une nouveauté, « les carrosses à cinq sols », entreprise de carrosses publics, qui exploitait cinq lignes, dont le « Tour de Paris » : il passa donc par : le Luxembourg, la Porte Saint-Antoine, Saint-Roch, Montmartre et la Bastille. Dont prix cinq sols.

Il décida ensuite de se rendre à la cathédrale, d’y faire ses dévotions, d’y passer quelque temps et visiter l’endroit : en effet, notre clerc architecte se devait d’admirer cet endroit, et, qui sait, peut-être y rencontrerait-il un membre du clergé, qui pourrait le loger, et lui indiquer quelles étaient les personnes importantes (et intéressantes) du moment…

De par ses voyages, et ses rencontres, Jean-Jean restait habité par une idée bien définie :

« La première demeure de Dieu, le premier Temple à lui construire, c'est l'homme lui-même fait à l'image de Dieu. »

Tel était son leitmotiv, tel était son devoir.

Jean-Jean, l’esprit en communion avec le Seigneur, entendit un déplacement de siège. C’était le premier depuis son arrivée, ce qui d’ailleurs l’interpellait, que peu de monde en cet endroit saint ! Le matin, il faut penser que ces parisiens sont occupés à d'autres tâches…

Il détourna quelque peu le regard, et dévisagea la nouvelle arrivée aux mains jointes.

Ses dévotions terminées, Jean-Jean resta néanmoins assis, et attendit que la jeune fille se lève : elle pourra peut-être l’aider à contacter, sinon l’Evêque, du moins quelque curé responsable de la Cathédrale, et, qui sait, a-t-elle des connexions à Fontainebleau !

Jean-Jean voyant la jeune fille se relever, se signa, et décida de se présenter en sortant de la Cathédrale.

Devant le portail central, appelé portail du jugement, il accosta la demoiselle :

« Permettez, Mademoiselle, que je me présente, je m’appelle Jean-Jean Chanteloup, et arrive de province, ceci est ma première journée à Paris. Etant Clerc et Architecte, ma première visite était réservée à la Cathédrale, afin de faire mes dévotions, et découvrir ce beau lieu de culte. Je suis étonné du peu de monde en ces lieux saints, mais suis agréablement surpris de vous avoir rencontrée ».

Avant que la jeune fille ait eu le temps de se présenter, Jean-Jean lui décrit le superbe portail qui les surplombait.

Il s’excusa d’avoir beaucoup parlé, sans laisser l’occasion à la demoiselle de se présenter, et lui demanda comment il se faisait qu’une jolie jeune fille vint à la Cathédrale pour faire ses dévotions, et en profita pour lui demander si elle connaissait les curés qui y officiaient.

Louise fut étonné de voir ce gentilhomme gesticuler devant elle puis finalement elle trouva cela distrayant.Lorsqu'il lui dit qu'elle était une jolie jeune fille ,elle rougit .

-Bonjour messire Chanteloup,il n'y a rien d'étonnant à ma présence en ces lieux ,je suis croyante et je pratique ma religion ,comme tout bon chrétien il me semble .Je me nomme Louise baronne de Frenolec ,ne vous excusez pas votre description du portail fut fort complète ,seriez vous dans le métier de la pierre?

A la deuxième question de l'homme ,elle répondit

-Non je ne connais pas le curé ,je ne suis pas d'ici mais de Bretagne je loge à Fontainebleau et suis suivante de la Duchesse d'Agenois .

Jean-Jean fut très content d'avoir pu nouer conversation avec Louise, et lui répondit :

"Effectivement, je suis mêlé au métier de la pierre, étant Architecte, mais surtout, étant également Clerc, j'ai la chance de connaître les personnages du Portail, ainsi que leur histoire. J'ai été élevé dans un monastère, et ai eu l'occasion d'y lire les grimoires, réservés au clergé, avant d'en faire partie. Quel dommage que vous ne connaissiez le ou les curés officiant dans la cathédrale...Mais peut-être pourriez-vous me présenter le curé de l'Eglise que vous fréquentez régulièrement : en effet, j'ai passé ma première nuit en l'Auberge de la Corne d'Abondance, mais je préfèrerais dormir dans un presbytère, ou tout autre lieu proche d'une chapelle ou d'une Eglise. Cela vous semble-t-il possible ?
Si non, peut-être pourriez-vous me désigner un endroit correct où je pourrais passer mes premières nuits ..."

Louise lui fit un grand sourire

-Messire il se trouve que n'étant pas de la région je ne connais pas un seul curé ,je suis ravie d'avoir affaire à un homme aussi érudit que vous ,j'ai une proposition à vous faire ,voilà,le seul logis que je puis vous accorder serait mon appartement de Fontainebleau,les auberges sont des repères d'escrocs et les gens ne sont guères enclins ici à Paris à fournir l'hospitalité à un inconnu.Acceptez messire cela me fera de la compagnie !

"j'ai une proposition à vous faire ,voilà,le seul logis que je puis vous accorder serait mon appartement "

Voici une offre difficile à refuser, se disait Jean-Jean, après une journée à Paris, l'on me propose de loger à Fontainebleau. Jean-Jean s'adressa à Louise :

"Mademoiselle, sachez que je tiens à vous remercier de votre aimable proposition; c'est avec plaisir que je l'accepte, mais étant membre du clergé, ma présence ne devrait pas s'éterniser, en effet, il n'est pas d'usage qu'un clerc partage l'appartement d'une jeune fille. Je tâcherai de rencontrer le responsable de la Chapelle Royale, ou un de ses clercs, afin de dénicher un appartement. D'autre part, je vous propose de devenir votre confesseur, et mets mon âge et mes connaissances à votre service. Je me dois de vous faire cette proposition, et espère que vous l'accepterez."

Les malles de Jean-Jean se trouvant à l'entrée de la Cathédrale, Louise et Jean-Jean pouvaient prendre la direction de Fontainebleu.

Louise lui sourit de nouveau et lui dit

-Messire,quelle aubaine pour moi , j'accepte et je vous fais mon confesseur !Maintenant nous pouvons y aller.

Elle tapa dans ses mains et le cocher un beau jeune homme d'une vingtaine d'anné'es vint prendre les malles et les installa sur le toit du carosse puis il baissa un marchepied pour laisser passer la baronne .Il s'inclina ensuite devant l'architecte ,le laissa entrer et referma la portière puis il grimpa sur l'avant du carosse et fit partir les chevaux au galop d'un bon coup de fouet.

-Maintenant messire ,nous allons en direction de Fontainebleau ,le carosse s'arretera dans la cour du cheval blanc.

à suivre :https://1663.forumsrpg.com/viewtopic.forum?p=15192#15192

Cath se réveilla en sursaut ce matin là. "Foutue poissonière!" grogna-t-elle en comprenant ce qui l'avait réveillée.
Reveillée bien trop tôt a sont gout!
Se résignant Catharina sortit un orteil de sous les couvertures, puis deux, puis trois, puis le pied, la jambe et enfin tout son corps.
Cath frissona et courrut jusqu'a la cheminée afin d'y remettre une bûche.

Se redressant, son regard fut attiré par une bourse et un parchemin posé a même le sol devant la porte.

"Qu'est ce que c'est? Ce n'est certainnement pas moi qui ait laissé une bourse aussi pleine par terre.
Et celà ne doit pas être Pierre non plus..." pensa-t-elle.

Cath regarda tendrement pierre qui dormait toujours dans le grand lit qu'elle venait de quitter.
Il avait reprit des couleur et avait perdu sa silhouette squeletique depuis qu'elle l'avait trouvée.
Elle l'aimait déja de tout son coeur ce petit garçon débrouillard de 10 ans.

Puis Cath se décida, prit le parchemin et la bourse, plus lourde qu'elle ne l'aurait cru, et s'installa sur la petite table servant de bureau.
Cath déscellat le parchemin et y lut :

Citation :

Chère Damoiselle Catharina,
Je ne vous ais jamais parler et de vous ne connait que le prénom, la grâce et la beauté parfaite de vôtre visage.
Je vous ait appercut dans une rue de Paris avec un petit enfant, vôtre frère peut-être?
En tout cas c'est grâce a lui que je connais vôtre doux prénom, Catharina, et la chambre que vous occupez a l'auberge.

A cette heure-ci je viens de me retirer de vôtre chambre où je suis entrée par effraction afin de vous donner ce parchemin accompagné de la somme de 5 000 Louis d'or.

Je sais que vous cherchez un hôtel particulier a acheter.
Je vous offre le mien pour 2 000 Louis d'or. Les 3 000 restant seront pour l'acquisition de domestiques, de vêtements que sais-je encore.... 5 000 autre Louis d'or vous parvindrons plus tard.

Je vous supplis d'accepter cet argent, non pas que je veuille vous acheter, loin de moi cette idée, je veux seulement vous aider.
Acceptez je vous en supplit ma mie.
Cet hôtel ne sera que plus beau en vôtre possession. Pour ce faire contacter maître Horace Burr.

Peut être nous reverrons nous dans les rues de Paris ou bien peut être a la cour.

Je vous aime,


Le chevalier X, mousquetaire du Roy.

Catharina ne savait ni que dire ni que faire. Elle voulut interroger Pierre mais s'abstint, il était trop mignon lorsqu'il dormait.
Elle irait se renseigner chez les mousquetaires, et puis pourquoi refuser un hôtel particulier a 2 000 Louis d'or?! Elle irait donc voir cet Horace Burr, achèterait l'hôtel et irai aprés se renseigner chez les mousquetaires.

Catharina soupira, tout celà était on ne peu plus troublant....


Elle s'habilla en quatrième vitesse, écrivit un mot a Pierre qui savait enfin lire pour qu'il ne bouge pas de la chambre jusqu'a son retour et fila demander au tavernier l'adresse de maître Horace Burr.







Quelques heures plus tard, Catharina débarqua les clés en main, a l'auberge paya son dû au tavernier et monta apprendre la nouvelle a Pierre et faire les malles aidée de quelques employés du tavernier.
Une fois le tout dans la voiture qu'elle avait loué Cath respira enfin un peu, direction le nouvel hôtel particulier de Catharina De Bianza.