Laura et les gens de la cour !

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Seigneur que de rencontre! La comtesse était confortablement installée dans son carrosse orné d’argent et portant les emblèmes de sa famille. Elle avait toute la journée courut un peu partout et sa visite à l’auberge avait été fructueuse. Le grand blond qu’elle avait rencontré avait été très sympathique. Laura avait bien envie de le revoir un de ces jours pour reprendre leur conversation que la comtesse s’était vue obligée de mettre en suspens. Le cochet quant à lui gardait le sourire même s’il n’avait pas du tout dormi la nuit précédente. Il était bien trop occupé à batifoler aux côtés de jeunes femmes plus belles les unes que les autres. Néanmoins, Laura ne lui en voulait pas. Qu’il s’amuse! Cela faisait bien longtemps qu’il servait la famille Langeac et dieu seul sait si il a pu profiter de sa jeunesse étant jeune homme. Il restait raide comme un piquet, tenant les brides des cheveux dans ses mains et avait l’air fier de lui comme si il conduisait le carrosse du roy en personne.

L’intérieur du carrosse était magnifique mais tout cela n’était rien comparé à la nouvelle demeure de Laura en Auvergne. Même le Roy lui-même serait heureux d’habiter dans un aussi simple manoir, il y serait confortablement bien installé. Au fur et à mesure que le paysage défilait devant ses yeux, Laura bailla et sorti de sa veste une lettre qu’on lui avait donnée il y a peu. Une lettre provenant du comte Alessandro di Negrar. Un homme formidable, gentil et très amoureux. Il n’avait pas hésité à lui faire une demande en mariage et cela avait touché la comtesse. Cependant elle avait refusé cette demande, ne se sentant pas prête, l’amour n’était pas son fort et elle n’aimait pas beaucoup lui faire face. Bien sûr elle avait déjà au moins lu cette lettre une bonne dizaine de fois et ne s’en lassait pas. Quand elle la replaça dans sa veste, un sourire apparut aux bords de ses lèvres. Sa bonne humeur venait d’être restaurée.

Et puis, le palais apparut à la vue de la comtesse. Le carrosse s’arrêta devant celui-ci. La comtesse descendit de son transport habituel, gracieusement et gravit les nombreuses marches qui menaient à la cour du palais. Arrivée dans le hall principal, elle souffla un bon coup et s’aventura dans un énorme couloir. Elle croisa nombreux courtisans et nombreuses courtisanes qu’elle salua poliment. Elle s’arrêta ensuite cherchant à se repérer dans cette immense demeure.

Invité

James revenait de l'auberge, titubant.
Il avait pris un fiacre quin le pauvre pensait trouver de l'argent en ammenant ce noble.
Mais James avait tout dépensé en beuverie, et la chance n'avait pas duré dans les dés.
La chance, insaisisable et changeante.
Le véritable vent de bonheur.
Et il revenait à la cour, les poches vides, l'orgeuil froissé, l'esprit brumeux.

James tourna au coin d'un bâtiment non sans s'en être pris le coin.
Un ange.
James se passa la main sur le front.
Avait-il à ce point bu pour voir des êtres suprêmes?
Ou était il mort aprés avoir foncé dans le mur?

Il sourit à cette derniére pensée.
C'est sûr il avait bien bu.

Il reporta son attention sur l'ange.
C'était, il s'en souvenait, la dame aux milles charmes de la premiére auberge.
Celle au chasseur blond.
La perle

James se redressa, arbora son sourire et chassa les vapeurs de sa tête (autant qu'il était possible)
Voyant l'air égaré de la jeune fille, se dit qu'il valait mieux en profiter.
Il balbutia légérement sur ses premiers mots français mais se reprit vite.

"Excusez moi gente dame, vous avez l'air un peu perdu.
Alors que la derniére fois que je vous ai vu, vous étiez lumiére.
Accepteriez vous le modeste guide que je suis?"

C'était bas, James le sentait.
Ces flatteries étaient plates et sans trop de sens.
Il garda néanmoins contenance en attendant sa réponse et en priant le ciel, qu'il ne sollicitait que lorsqu'il désirait quelque chose.

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Laura marchait de long en large, essayant de trouver quelque chose à dire à sa majesté le Roy quand elle aurait enfin l’occasion de passer devant lui. Cependant, elle n’avait pas encore demandé d’audience, préférant réfléchir à ce qu’elle doive faire une fois devant le monarque de France. Depuis des années elle avait attendu ce moment mais elle redoutait qu’il ne soit une fois de plus repoussé. Mais au fond, elle savait qu’elle aurait d’autres moments à consacrer au Roy. Et puis elle se mit à réfléchir, posant ses doigts sur son menton. Ses idées n’étaient plus très claires, elle était malheureusement prise par une fatigue soudaine.

Puis au bout d’un moment à réfléchir, à ne rien faire d’autre, un homme portant l’odeur de l’alcool l’accosta poliment. Elle le reconnu tout de suite, l’homme de l’auberge! Ce même homme qui lui avait gentiment payer un nouveau pichet d’eau et qui n’était pas resté très longtemps dans l’auberge, il était parti aussitôt qu’il était venu. Laura sourit quand elle le reconnut, bien qu’elle n’était pas habituée à voir un homme à moitié ivre devant-elle. Elle s’avança vers lui et inclina la tête comme pour le saluer.

- J’accepte seulement votre compagnie! Dit-elle en riant. Converser un peu lui ferait le plus grand bien. Laura n’avait pas besoin de guide, elle venait peut-être à peine de débarquer mais elle connaissait déjà les parties importantes du palais. La comtesse reprit doucement en ne perdant pas son sublime sourire.

- Mais avant que vous restiez à mes côtés pour entamer la discussion, j’aimerais pouvoir donner un nom au visage qui me fait face. Quant à moi, je suis Laura de Langeac, comtesse et marquise d’Auvergne.

Dit-elle tout en patientant de pouvoir connaître le nom de celui qui l’avait accosté.

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James esquissa un légére réverence.
En tenter une plus grande l'aurait fait s'écrouler par terre.

"Un ange comme vous devrait s'appeller Ange, mais si Marquise de Langeac vous convient, il en saura de même pour moi.
Quant à moi je suis juste Lord James de Corbeleye qui accepte de vous tenir compagnie, car cela représente un immense honneur."

James avait retrouvé peu à peu ses maniéres et sa flatterie habituelle, quoique l'alcool lui battait bruyamment les temps.
Le magnifique sourire de la Marquise le fit fondre.
Parbleu, voilà une perle quis erait celle de son collier.

"Que faites vous en ces lieux ma dame?"

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Laura était fatiguée mais pas au point de le montrer et d’y succomber. Elle était de nature forte et l’épuisement ne l’effrayait pas. Il lui suffisait de penser aux plus démunis qui travaillaient dur pour nourrir leurs familles et elle regagnait confiance en elle, ignorant l’envie de s’affaler sur un bon lit douillet. Elle resta donc là, à faire face à son interlocuteur qui n’était pas dans son état normal … Sa petite révérence avait bien failli le faire vaciller sur le côté et pourtant il se tenait toujours debout. Laura déposa une de ses mains sur son épaule et regarda les prunelles de Lord James. Dilatés, ses yeux étaient dilatés mais pas au même stat que les ivrognes qu’elle avait pu rencontrer. Elle était surprise de voir qu’il pouvait adopter un état normal bien qu’il était sous l’envoûtante emprise de l’alcool.

- Je ne crois pas être un ange, mais je suis tout de même enchantée de faire votre connaissance. Maintenant je pense que vous devriez vous asseoir.

Elle avait dit cela un peu inquiète de le voir s’écrouler au sol. Elle ne se voyait pas le traîner jusqu’à ses appartements et encore, elle n’était pas sûre qu’il réside au palais. C’était bien sa veine! Il fallait qu’il arrive à se contenir ...
Puis il lui demanda ce qu’elle pouvait bien faire au palais. C’était évident, le Roy attirait la curiosité de Laura et cela depuis des années. Mais elle n’avait pas encore eu la chance de le rencontrer. La comtesse hésita un peu avant de répondre et finalement elle dit tout en ironisant :

- Je crois bien m’être perdue …

Elle le regarda en souriant. Elle hésitait aussi à lui demander si il avait besoin d’aide.

Invité

James comprit que els attentions qu'elle lui témoignait était dû au fait qu'il était passablement...éméché par l'alcool.
Il fut un moment desappointé.
Essayer de charmer une dame qui vous sait àhors de votre esprit.
Pourtant James savait qu'il tenait plutot bien l'alcool.
Tant pis, il haussa les épaules.
Continue Jimmy.

"Vous avez raison, un ange est pâle comparé à vous."

Mais James s'assit tel qu'elle lui avait demandé.
Puis il reprit.

"Perdue? que cherchez vous à attendre.
Je peux me vanter de connaitre ce palais assez bien.
Mais que faites vous en ces lieux?
Lieux de débauches et déboires"

Il souligna ces derniers mots d'un sourire échappé de ces lévres.
Devant l'inaction de sa partenaire il avança:
"Sorry, je vous ai peut être offensé...
Que diriez vous d'un tour dans les jardins?"

Et sans plus attendre, il se mit à déambuler dans els jardins quoique légérement trébuchant, mais l'air parfaitement heureux

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