1663 : Face aux Feux du Soleil Changez l'Histoire de France, personnifiez votre héros... |
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| La Cour principale | |
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Invité Invité
| Sujet: La Cour principale Mar Oct 25 2005, 11:10 | |
| Une heure plus tard, le rassemblement de la garnison dans la cour était achevé, une garnison qui ne devait compter pas plus d'un centaine homme, et encore certains semblait atteint par une limite d'âge certains, et les autres n'avaient de soldats que de nom.
Le spectacle avait le don de faire friser les moustaches de Lassalle, il avait trop vu ce genre de choses pour le laisser passer.
Perché sur son cheval, il jaugea avec colére chacun des hommes, puis se replaca auprès du Marquis de Motté, qui semblait fondre à vu d'oeil.
Son discours se fit alors sec et furieux:
" Je n'avais vu dans ma carriére une telle incurie !!! J'ai vu des brigands mieux fagotés que cela ! Es ce sur cela que le peuple compte pour sa sécurité ? Mais ci ce n'était pas si grave, j'en rigolerai ! Désormais tout manquement à la discipline sera sévèrement chatié ! Je vous rappele que nous sommes dans une prison ! Et il y a toujours une geôle humide de prête pour un mauvais soldats"
Prenant une pause pour laisser l'effet de son discours pénétrer les consciences, il rajouta peu après:
" Désormais le temps de l'incurie est fini ! Le temps de la disclipne et de l'action nous attend ! J'entend sous peu négocier avec le Roy une augmentation significative de nos effectifs ! Et dés mon retour effectuer une grande rafle dans Paris ! Veuillez donc vous tenir constamment sur vos gardes ! ROMPEZ !!!"
La garnison à l'aune de cette ordre ne demanda pas son reste, et se dispersa. |
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| Sujet: Re: La Cour principale Mer Nov 16 2005, 02:32 | |
| C'est sur sa monture que Lassalle fit son apparition, trottant dans la cour, et devant les hommes rassemblés en silence, se contentant d'observer avec froideur la troupe qui allait l'accompagner...
S'arrêtant de trotter, il se posta devant les dix hommes, il cracha sur les pavés, et fit d'un ton sec et d'un débit lapidaire:
" J'attend de vous discipline et rigueur, si ces deux conditions sont respectés vous aurez double prime et des gratifications, autrement... nos galères manquent de bras... tenez le vous pour dit..."
Prenant une pause, il laissa l'effet de son discours faire effet, puis il ajouta:
" Et maintenant en avant, ay !" Il éperonna sa monture, et s'élança au galop hors de la forteresse... |
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| Sujet: Re: La Cour principale Jeu Mai 04 2006, 12:40 | |
| Après trois mois passés à Reims, pour une conclusion qui le satisfaisait guére, Lassalle faisait enfin son retour à la bastille.
Ses trois mois de perdus l'avaient rendu furieux, il avait tant à faire à Paris, il ne voulait plus perdre une seconde. Déjà pendant son séjour Rémois, il en avait profité pour lancer quelques mouches pour se renseigner sur ce qu'il devait faire. Mais la distance l'empêchait d'avoir une vision d'ensemble.
Il était accompagné d'une dixaine d'hommes en plus de son escorte, ses dix lieutenants les plus fidèles de ses activités passés, les chefs du réseau qu'il avait mis en place à Reims. Les futurs relais de sa politique. Il avait en eux une confiance absolu, ils étaient bien les seuls à en bénéficier. Ils avaient passés un pacte avant d'arrivé à la bastille, celui de rester unis quelqu'en soit les épreuves, et de mettre en coupe reglé la ville. Ils allaient former le premier cercle de son organisation, sa garde prétorienne.
C'est par une froide, et sombre matinée que la troupe déboucha dans la Cour de la bastille. Ils furent immédiatement accueillis par le Marquis de Motté, qui comme à son habitude, se montra suave et mielleux. Lassalle n'aimait pas ce genre d'homme, il ne lui faisait aucune confiance, et sa premiére décision sera de s'en débarasser.
" Avez vous fait bon voyage Excellence ?"
Lassalle ne répondit pas, se contentant d'un regard noir, et de descendre de sa monture. Une fois pied à terre, il commenca par s'épousseter avec un gant, avant de répondre:
" Comme mon humeur: Atroce ! Votre rapport durant mon absence ? - La routine Excellence, troublée par la seul visite de deux mousquetaires malpoli et maladroit, qui ont pris leurs aises et ont commis des dégats qui m'ont obligé à faire des frais ! - Des mousquetaires vous dites ? Il faudra tout même leur faire apprendre qui est le maître ici ! L'ére de leur impunité est révolu !"
Lassalle claqua des talons, et s'engouffra dans la forteresse, suivit de peu de ses dix lieutenants, qui au passage ne se privérent pas de bousculer Motté, qui maugréa de l'impolitesse des dix inconnus. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Cour principale Mar Jan 23 2007, 16:17 | |
| Le soleil avait peine quitté les bras de morphée, qu'une activité fébrile régnait dans la Cour de bastille,
Une nuée de soldats, de palefreniers et de valet se démenaient à nettoyer la cour, ou le moindre petit carré de tissu de leurs rutilant uniforme de parade !
Les couleurs du Roy de France, et de la Commune de Paris avaient été fiérement apportés en haut des tours, et quelques instants, plus de 300 pimpants soldats étaient au garde-vous sur 3 rangs, avec à la baguette le sergent-chef Maxim Von Krypotz, vieux mercenaire prussien des guerres de 30 ans.
Le personnage tant attendu fit son arrivée quelques minutes plus tard, celui-ci fut célébré à grand renfort de trompettes, et de tambours, à vrai dire il est vrai que ce fier cavalier, borgne, atteint par un certaine embonpoint, au visage marqué par une durêté noble, n'était pas moins que le commandant de la place.
Le Chevalier Auguste Antoine Charles de Lassalle, Ritter de son état, ici par la grâce de sa majesté trés catholique, Louis le Grand, ou "petit louis" selon les points de vue, qui perclu de quelques soucis de goûtte et quelques problèmes familiaux avaient du s'absenter quelques temps pour un séjour dans les eaux d'Auvergne. Mais ayant retrouvé une soudaine jeunesse, il était désormais de retour dans ses domaines, au mileu de sa formidable arme de combat: sa police.
Faisant trotter son destrier sombre, il observa avec fierté la belle ordonnance de ses hommes, et félicita le sergent Maxim Von Kyprotz de l'ordre qu'il avait maintenu ici en son absence.
Puis saluant ses hommes, il mit pied terre, lança un vibrant vive le Roi ! Avant de leur donner congé, et de s'engoufrer dans son antre. |
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