Cabellion Epicurien
Nombre de messages : 516 rang : le bout du monde Date d'inscription : 20/06/2005
| Sujet: Pendaison à Reims Sam Oct 22 2005, 09:16 | |
| ( Manoir de Cabellion) [HJ Pour connaitre les vetements qu'ils portent il y a le lien juste au dessus] Il était 7 heures. Il n'avait que 5 heures pour aller à Reims. Une mission presqu'impossible, mais Tcheng restait confiant. Il galopait à vive allure, comme deux ombres flottant dans l'air. Les quelques douaniers qu'ils rencontrerent ne prirent pas le temps de les arreter. Tout d'abord parce qu'ils allerent trop vite. Puis parce qu'ils étaient trop apeurés par ces étres maléfiques sortis tout droit des flammes de l'enfer. Des démons. Le voyage se fit finalement sans encombre. Mais il restait tres peu de temps. Le soleil était déja haut dans le ciel et ils n'étaient toujours pas encore arriver. Casachris était tres inquiet, mais il aurait juré n'importe quoi que ce n'était pas le cas de son maitre. Il se demandait comment il faisait pour rester aussi serein dans des situations aussi critique. Enfin à bout de force, ils apercurent les fleches de la cathédrale, là où le Roi Clovis a ete baptisé. Mais Casachris percut aussi le son lointain des cloches. - Pressons l'allure, le chatiment ne va pas tarder à étre accompli. - Au douxieme coup mon fils. Au douxieme coup. Ainsi ils galoperent de plus belle, dévalant les rues de la ville sous les coups des cloches. La douxieme avait retenti lorsqu'ils approcherent du centre. Quelques secondes plus tard, ils arriverent sur la place publique et déjà 5 personnes étaient au bout d'une corde. Le bourreau continuait à accomplir sa tache et était sur le point de faire une sixieme victime. Ne pouvant plus avancer avec leurs chevaux à cause de la foule. Ils descendirent de chevaux et se frayerent un passage dans la foule. Ceci était chose aisée car la foule en les voyant, croyant voir des démons , s'écarterent vivement et s'enfuirent en courant et en criant. Cela n'empechait pas le bourreau de faire une sixieme victime. Puis celui ci s'approcha du septieme personnage, qui avait des traits asiatique. Aussitot Casachris comprit que celui ci ne pouvait etre que le cousin de son pere. Le bourreau allait ouvrir la trappe, et eux étaient encore trop loin de l'estrade. Alors dans un grand cri de rage "AYAAAAAA" Tcheng envoya un catana dans le dos du bourreau qui retomba dans un rale sur le levier ouvrant la trappe. Avec une vitesse surprenante et une precision stupéfiante, il envoya son autre catana sectionner la corde. Son cousin était sauvé. Ils se ruerent tous les deux sur le cousin qui était tombé. Mais la police arrivait. Ils étaient une petite vingtaine. Casachris sortit sa lance et se tint immobile, attendant l'arrivée des hommes de la justice. Le premier qui fut trop sur de lui s'empala sur la lance. Le combat commencait. Tcheng s'occupait de délivrer les autres. Casachris était seul face aux autres. Il fit tournoyer sa lance, et avec des gestes ample, précis et sans grande puissance, il abattit d'autres gardes. Mais bientot ils l'entourerent. Alors il fit jouer sa vivacité. Il planta sa lance sur l'homme juste devant, sauta sur lui et fit un salto arriere tout en récupérant sa lance. A l'apogée de son saut, la tete en bas, il déchiqueta la tete du policier qui le regardait s'envoler. Une fois à terre, il se pencha à terre pour éviter, l'épée qui allait le toucher et dans un meme mouvement il fit tourner le bras, qui tenait l'épée, avec ses pieds, provoquant un craquement sinistre. Une fois remit debout il analysa rapidement la situation. Deux hommes foncerent sur lui à sa droite. Il courut à leur rencontre. Ils étaient à deux metres et les policiers pôintaient leur épee sur lui lorsqu'il sauta d'un bond prodigieux au dessus des deux hommes. Lorsque Casachris atterit ceux ci virent leur tete tombé au sol. Les autres policiers effrayés du carnage que faisait cette seule ombre, ne demanderent pas leurs restes et s'enfuirent. Le ministre masqué rejoint son pere qui coupait les cordes de tous les prisonniers. Ceux ci les remercierentet partirent en courant également. Si bien que sur la place couverte de poussiere, ne restait plus que deux ombres et un homme mal en point. Sans compter les 6 pendus et les cadavres des policiers qui jonchaient le sol. - Rentrons vite maintenant raisonna Casachris avec un sourire, avant que l'armée n'arrive. Ils s'appretaient à remonter sur leurs chevaux qui n'avaient pas bouger d'un poil, lorsque Tcheng félicita son fils adoptif. - Je suis tres fier de toi mon fils. Mais c'est bien loin d'une prestation d'un grand champion. La mine réjouite de Casachris fut assombri par ces paroles. Ils monterent à cheval et partirent. Le voyage se fit aussi rapide qu'à l'aller. Mais cette fois ci sous les protestation du révolutionnaire. - Ce n'est pas juste. Je les ai pourtant terrassé sans la moindre difficulté. - Non tu t'es épuisé pour rien. Qu'est ce qu'on a appris déjà? Les oreilles sont ta défense et non tes yeux. - Mais dans ces moments là, on a pas le temps de tout écouter. C'est trop difficile. - Voilà ce qui te rend différent d'un vrai et grand champion. - Mais... - Il n'y a pas de mais. Nous reprendrons l'entrainement des notre arrivée. - Mais... - Et tais toi. J'aimerais écouter le bruit du vent en paix. Cabellion trouvait cela un peu fort. C'était peu etre son pere adoptif et son maitre de combat. Mais c'était lui le maitre de maison. Il n'avait pas d'ordre à recevoir de la part d'autrui dans son manoir... | |
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