Attente de Sir Nicolas

Sir Nicolas arriva dans l'antichambre et vit le monde qui attendait impatiement leur audiance pour le Roy.

*Hum... J'ai encore le temps d'attendre. Bon, asseyons nous un instant*

- "Bonjour !"

Personne ne lui répondit, ils étaient trop occupé à bavarder pour faire passer le temps mais dès que Sir Nicolas s'asseya, tout le monde arrêtèrent de discuter. Quelques personnes se levèrent et firent la révérence. Nicolas se sentit un peu gêner et fit un signe de la tête en guise de remerciemment

- "Merci à vous pour cet accueil, mais ce n'est point la peine, relevez-vous"

Il prit la main d'une dame et l'aida à se relevé.

Sir Nicolas avait trop attendu, il se précipita hors de la salle et y retrouva un garde

- "Bon Dieu ! Qu'est-ce qui lui arrive au Roy ??? Il est malade ou se sent-il point bien ? Sa fais je ne sais combien de temps que j'attend ! C'est scandaleux."

Des cris et des hurlements se fit s'entire dans la salle de l'antichambre. Des hommes était furieux et des femmes presque sur le point de taper quelqu'un

- "Hum... Il n'y a pas que moi sur cet avis ! Faites quelque chose ou je m'en charge"

Garde : - "Quenini ! Je ne peux rien faire Monseigneur ! Maintenant allez vous assoire sur le champs ou je me charge de vous !"

Les hurlements devenaient de plus en plus fort. Une dizaine d'hommes et de femmes avancèrent devant l'antichambre et bloquèrent le passage. Personnes ne pouvaient rentrer ou sortir !

- "Stop ! Mesdames et Messieurs arrêtez !"

Personne ne l'écoutèrent, le garde ne pouvant rien faire se précipita devant l'entrée de la salle du Trône. Sir Nicolas le suivit, et sortit son épée

"Cessez cela immédiatement !"

La voix qui avait prononcé ses mots était si autoritaire, si caverneuse, (et pourtant si différente de celle du Roy) que l'on s'arrêta naturellement a l'entendre.
Le marquis de Louvais était l'une des statures les plus imposantes de la cour, et regardait tous les demandeurs d'audience comme des moins que rien....

"Le Roy est en affaire, repassez donc plus tard !"

"Ou allez voir un de ses subordonnés..."

Il passa, le torse bombé, le menton haut, entre tous les quémandeurs, frayant un chemin a d'Eperneau qui tenait toujours fermement le bras de Chastignac, comme pour l'empêcher de tomber.... alors que celui ci tenait de nouveau tres bien sur ses jambes.

Le garde les laissa passer sans problème dans le cabinet, Adrien se laissant faire, sans volonté aucune, a peine conscient qu'il allait rencontrer le Roy en personne... son esprit bien plus rempli par l'idée complexe qu'une page de sa vie se tournait en cet instant.


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Sir Nicolas tenait toujours son épée dans sa main, il remetta sa cape sur son dos, affina sa moustache et regarda de haut en bas Mr Chastignac. A sa grande surprise, les gens repartaient tous en direction de l'antichambre

- "Hum... Je crois que je vais partir "

Il se retourna, fit voletait sa cape et marcha d'un pas décidé. Son allure accablante et autoritaire fit tressaillir toutes les personnes, y comprit le garde. Nicolas partit et claqua la porte