La grande chasse du mois.

Citation :

- Il m'arrive parfois de croire, Majestée, que ce loisir primitif sanglant et brutal ne soit en fait qu'une représentation simpliste de ce qu'est, au fond, la vie. Des pièges sont tendus, des proies s'y enfoncent et tentent tant bien que mal de s'en sortir.

-Toujours aussi philosophe cher. Ainsi donc vous vous considérez comme un tendeur de piège ? N'est ce pas le paradoxe de votre fonction ? Je vous ai gardé pour les déjouer et pour me défendre !

Le Roy fit une moue qui se serait voulue reproche, et posa ses poings sur ses hanches, lachant durant une secondes les renes de son nerveux étalon. Il les repris juste apres, ainsi que le visage joyeux qu'il avait affiché jusque là.

Louis, taquin aujourd'hui, ne voulait pourtant pas abuser des plaisanteries, et continua sur une voie plus sérieuse, sans pour autant affaiblir son radieux sourire.

-J'ignore si vous en avez déjà été informé, mais nous avons un nouveau chef de police... c'est un homme d'arme d'expérience, recommandé par Turenne lui-même, qui a connu plusieurs champs de batailles _dont il porte ce jour les stigmates_ mais j'ignore sa loyauté. Bien qu'il m'ai plus, vous vous en serez douté, je ne sais jusqu'où me fier avec lui. J'espere néamoins que vous saurez vous entendre et travailler cordialement, mais vous l'aurez compris... si vous sentez quelques actes suspect, je compte sur votre oeil avisé, venez me prévenir.

Victoria de Plébelière a écrit:

"Vous semblez être aussi perdue que moi, Madame" lui lançà t-elle, lui souriant.

Sylvie se sentait vraiment en monde hostile. Une fois que sa compagne lui eut parlé elle se dit que au moins elle aurait rencontré quelqu'un.

-Oui... La Cour est un endroit hostile pour une petite vicomtesse venant de Bretagne comme moi... Je m'apelle Sylvie de l'Isle... Et vous ?

l'Atmosphere autour d'elle sembla se deserrer. Elle se ne sentait plus etoufée au milieu du monde. Peut etre aurait-elle une amie ?

Citation :

Je suis la Marquise de Plébelière, Victoria

Citation :

Je ne suis pas une adepte de la chasse, d'ailleurs je crois que je n'ai jamais assité à une aussi grande que celle-ci."

-Vous n'etes pas la seule... je ne me souvien s pas avoir assister a une seule! Cette chasse ressemble plus a une fete qu'a autre chose...

Saint-Aignan observa sans vraiment s'y interresser la panoplie de sentiments qu'afficha Racine. Il semblait d'abord curieux, penchant la tête de coté, mais devient finallement presque interdit devant l'explication qu'avait fournis son protecteur... allons quoi ? Allait-on lui reprocher d'être ce qu'il n'était pas ? Cette pensée ainsi exprimée ressemblait étrangement a une antiphrase, mais était pourtant d'une véracité incontestable.

Quelque part Saint-Aignan fut soulagé d'avoir rammené le sujet de la cousine, évitant ainsi un interrogatoire genant sur son mal-être ambiant.
Racine sembla a son tour perturbé par la question, et balbutia avant de répondre, sans vraiment s'en préoccuper, qu'elle devait être partie les laisser seuls.

Citation :

- Enfin François ! J'avoue ne plus vous reconnaître... Quel intérêt qu'une vie vide d'action donc vide de sens ?

Allons bon, il n'en démordrait donc pas ! François se demanda comment il pouvait s'en étonner... Racine était une tête en l'air qui cherchait a comprendre... et tant que ce n'était pas fait, il irait jusqu'a chatouiller les nuages...

François semblait avoir déjà réfléchi a la question... quoi de plus normal pour un penseur ? Il analysait a présent les phrases aussi vite que s'il avait fait ça toute sa vie... certes, il y avait consacré une grande parti.

-Action doit-elle être associée a sens ? Notre vie a-t-elle un sens ? Tous nous la regretterons a la fin. L'ayant profitée de nos actes, nous serons amer de n'avoir pu changer le monde par nos pensées, de n'être qu'une poussiere parmis la poussiere... Ayant pensé a l'idéal du monde, se sera pour se reprocher de n'avoir pas agis. Nous ne servons a rien, Racine. Quelques années apres notre mort nous seront oublié, du vent, de la poussiere, dévoré par les asticots... La définition même de la vie est vide de sens... Nous sommes des morts tant que nous sommes vivants.

Saint-Aignan se sentait mal d'avoir tenu un tel discours... il ne pensait pas du tout ça avant d'avoir parler... mais a présent, il se demandait si sa réflexion pouvait être exacte, et s'en effrayait. Vite, Racine, trouvez une antithese ! Voila ce qu'esperait inconsciemment le comte. Car, bien que desespéré, il refusait de se considérer comme mort, et priait pour qu'on lui prouve le contraire.
Ce fut l'instant de quelques secondes... puis il se referma de nouveau sur lui même, carapace contre les sentiments... Il commençait finallement a s'accomoder a de telles divagations, et surement aurait-il réfléchis plus murement au sens de la vie s'il avait été dans un autre état d'esprit. Cependant, c'était cet état d'esprit qui l'avait ammené a cette réflexion... allons bon, François n'était qu'un paradoxe de la nature.

Racine fut un temps soit peu désarçonné par la réponse que lui fit Saint-Aignan... Il oscilla sur son cheval et claqua un moment des dents en se plongeant dans la réflexion.
C'était peu dire que le Comte lui paraissait étrange : il lui paraissait presque étranger ! Comme si l'homme qu'il avait connu n'était plus, remplacé par une pâle copie beaucoup plus terne que l'original !
Il finit par relever la tête et darda son regard dans celui de son Protecteur :

- Nous sommes morts dès lors que nous nous considérons comme tels !

C'était une sentence, c'était un couperet qui tombait... Racine n'arrivait pas à faire dans le cas présent de demie mesure. Pire il ne le voulait pas, essayant de secouer François afin qu'il se réveille de ce monde où il semblait enfermé ! Il s'était lui même érigé des limites imaginiaires, il avait bridé sa pensée qui ne tournait plus qu'autour d'une seul mot : désillusion !!
Et cela l'Ecrivain ne voulait pas l'entendre... pas maintenant... pas encore ! Même si cela pouvait s'avérer être la réalité crue de la Vie, il ne pouvait s'y résoudre, c'était signer son arrêt de mort ! Que pouvait-il donc faire des heures qui lui restaient s'il ne pouvait les employer à une action ayant un sens ? Une action sans sens ? Baliverne !
Il ne se contint plus et il parla, tentant dans un dernier sursaut de tirer Saint-Aignan vers les sphères qu'il adulait autrefois :

- Mais nous savons très bien vous et moi que l'Idéal n'est pas à notre portée ! Est-ce une raison pour ne pas tenter de s'en rapprocher ? Croyez-vous vraiment que nous formulons des phrases dans le seul but de parler sans y mettre le moindre sens ? Certes, vous avez raison, nous ne sommes rien mais la pensée reste ! L'acte réfléchi demeure ! Peut-être que votre nom et le mien seront oubliés bientôt François, c'est bien pour cela qu'il faut agir maintenant ! Je ne vous demande pas de révolutionner la société ou de renverser les moeurs ! Mais respirez en vue d'une action qui marquera votre différence ! Vivez pour sortir du chemin qui vous est tracé jusqu'à la tombe !

Racine se fit du mal à lui même en mettant de côté ses idéaux... Car il restreignait lui même sa parole, restant persuadé que l'homme pouvait un jour révéler le génie qu'il portait en lui et ainsi marquer les esprits à jamais !
Il renchérit donc :

- La vie a le sens qu'on lui donne François ! Dès lors où vous n'êtes plus maître à bord, les vents vous portent calmement vers les récifs, que vous, ignorant, vous prenez pour les rivages de la tranquilité et vous mourez sans avoir décidé qu'il était l'heure de votre mort ! Mais si vous manoeuvrez la barre et que vous vous obstinez à braver la tempête, alors vous pouvez mourir en gardant bien à l'esprit que vous avez conservé votre libre arbitre et qu'ainsi le sens reste vôtre !!

Le Dramaturge s'affaissa telle une baudruche dégonflée sous l'effet d'une trop grande pression externe. Il était fatigué, trop de tourments l'ayant frappé ces derniers temps... Si même son père spirituel baissait les bras, alors quel point d'ancrage resterait à Racine ? Car ce qu'il avait oublié de mentionner, c'est qu'avant de braver les tempêtes, il fallait être sûr qu'à chaque instant, une terre d'accueil resterait ferme à portée de bras, lorsque le bâteau de votre esprit semblerait lui-même instable...

Citation :

Ce n'est pas le genre de festivité que j'apprécie beaucoup... La Cour est déjà une grande chasse humaine selon moi. Bien des femmes se tirent déjà dans les pattes, pourquoi dans ce cas ne pas épargnez les animaux?"

Sylvie fit un sourire. apres tout c'etait assez vrai. Elle avait observée la cousine du roi se battre avec Une demoiselle... Oui la cour n'etait qu'une grande chasse. Sans compter les histoires d'amour, les intrigues et les duels.

- Ce que vous dites est bien vrai. Les femmes s'entretuent au sens verbal, les hommes s'entretuent a tous les sens et enfin les hommes tuent aussi les betes... Mais disons que sans ça la nourriture ne serais pas aussi bonne !

Citation :

Elle s'approcha quelque peu du lieu esperant de pouvoir converser avec quelqu'un

Remarquant une autre demoiselle aussi perdue que elle et la marquise tout à l'heure, elle sa'approcha de la jeune femme. Un bon sourie aux levres a son habitude, elle dit alors.

-Bonjour mademoiselle. Vous semblez aussi perdue que moi et ma compagne l'etions. Voulez vous vous joindre a nous ?

Tout compte fait les gens en France etaient sympatiques, elle ne voulait pas se joindre a un gros groupe mais un petit groupe de deux personnes lui sera suffisant pour faire conaissance. Elle inclina la tete en signe d'approbation. Elle scruta l'horizon pour voir l'heure selon la position du soleil et observa que c'etait l'apres-midi. Puis elle avanca en direction des deux femmes.

- Pardonnez moi je ne voulais attirer l'attention mais si ma compangie ne derange guere, je resterais. Je me nomme Sofia d'Alezich et je viens d'arriver, j'ignorais que vous aviez un si beau pays! fit-elle en souriant

-"Oh, et bien allez dire cela à notre cher Roy! Après tout c'est à lui que nous sommes censé le devoir..." plaisanta Victoria.

Après cette remarque elle cru bon de ne pas parlez à voix haute comme elle venait de le faire, car n'étant pas loin le principal intéréssé pourrait bien l'entendre et l'on ne savait jamais quelle réaction imprévisible il pourrait avoir.

Sofia avait l'air d'être une personne assez posée et réfléchie et dotée d'une gentilesse plutôt rare. Pour l'instant, Victoria n'avait pas à regretter ses rencontres. Et même si il n'y en avait que deux elles étaient positive.

Apres cette remarque, Sofia laissa un petit rire s'echapper, esperant ne pas avoir fait entendre cela au roi. La femme quant a elle avait un humour debordant, on ne devait pas s'ennuyer avec elle.

- Si vous parlez toujours ainsi, vous risquez de me trouver toujours pres de vous afin de changer mes moments tristes

Victoria laissa s'échapper un sourire de complaisance.

"Et bien cela ne me dérangerais pas..." répliqua t-elle.

"Mais j'espère néanmoins pour vous que vous n'ayez pas trop d'épreuves triste à subir..."

Une fois cela dit, elle détourna son regard de sa complice et amie, pour le poser sur le Roy. Essayant de voir si il n'avait pas remarquer ce qui c'était dit.

Sylvie assez contente du fait qu'elle avait introduite Sofia dans la conversation reprit.

Citation :

Pardonnez moi je ne voulais attirer l'attention mais si ma compangie ne derange guere, je resterais. Je me nomme Sofia d'Alezich et je viens d'arriver, j'ignorais que vous aviez un si beau pays!

-Apres tout vous n'etes pas la seule. je viens de Bretagne et je peux vous dire que tout est a peu pres nouveau pour moi...

Citation :

Oh, et bien allez dire cela à notre cher Roy! Après tout c'est à lui que nous sommes censé le devoir..."

-Allez y mais depechez vous le roi n'aime pas perdre son temps ! Personelement c'est la premiere fois qu e je le remarque a la cour. Je ne suis pqs la depuis longtemps !

Citation :

Si vous parlez toujours ainsi, vous risquez de me trouver toujours pres de vous afin de changer mes moments tristes

-Oh moi aussi vous m'y trouverez je m'ennuie souvent quand je suis seule !

Sylvie etait assez contente elle pensait s'etre peut etre fait deux amies. Enfin elle aurait de s amis ...

Elle n'etait pas la seule arrivee, ce qui expliquait qu'elle n'etait pas la seule, ensuite elle semblait bien s'y faire et ne pas trop jouer aux etrangeres. Elle vit le roy qui n'etait pas si loin puis regarda Victoria, il ne l'avait peut-etre pas entendue. Elle prefera pour sa part ne pas y pretter attention. Pour ce qui est de Sylvie, elle semblait bien a l'aise avec sa presence. Elle connait deja deux personnes ce qui considere comme comme tres bien pour une nouvelle arrivante mais il faut bien admettre que ce n'est pas elle qui les a chercher mais plutot les autres qui lui ont converser.

- Comme je peux voir nous avons certains points en commun mademoiselle... je ne me souviens pas d'avoir entendut votre prenom si je ne m'abuse?

Citation :

Comment? c'est la première fois que vous voyez le Roy depuis que vous êtes ici

-oui... je ne suis pas là depuis si longtemps... Je n'avait jamsi participé aux devertissements jusqu'a maintenant !

Citation :

Comme je peux voir nous avons certains points en commun mademoiselle... je ne me souviens pas d'avoir entendut votre prenom si je ne m'abuse?

-Je m'apelle Sylvie. Et vous ?

La femme s'apellait Sylvie, elle avait toujours une reponse a apporter en cas de desinteressement de la conversation. Il lui sembalit qu'elle prensenter avant mais cela ne lui fit rien de le repeter mais elle ne voulait pas montrer son accent du mieux qu'elle pouvait

- Mon prenom est Sofia

Puis ne voulant pas quitter une telle conversation elle essaya de trouver quelque chose d'interressant a dire.

- Je crois que nous n'avons la memes festivites par chez nous mais quelles sont les principales ici, j'aimerais tant apprendre de France

Victoria se tourna vers Sofia:

"Et moi c'est Victoria, Victoria de Plebélière. Où la Marquise de Plebélière si vous préférez!"puis elle lui adressa un sourire.

Puis elle repit:

"Je dois avouée qu'en réalité moi non plus je ne suis pas là depuis longtemps et c'est donc aussi c'est la première fois que lje e vois autrement que sur une pièce de monnaie (un louis d'or). Et pour être tout à fait franche...je le préfère en chaire et os qu'en or!" ironisa Victoria, le sourire aux lèvres.

Cette Victoria avait le sens de l'humour, comme a pu se l'assurer, il n'y avait que les nobles dans cet endroit. En plus de cela ce ne sont que des nouvelles arrivees d'apres ce qu'elle pouvait croire et n'avait pas de gene avec elles.

-Comme je peux le voir madame la marquise vous avez un humour debordant, quelle belle qualite que vous avez la fit-elle en souriant a nouveau, je dois vous avouer que je le prefere egalement vivant que sur une vulgaire piece

Victoria immortalisa son ordinaire sourire tout en laissant échapper :

"Merci Madame. Mais cet humour pourrait bien me couter la vie si l'unes des nombreuses maîtresse du Roy m'entendait prononcer quelque chose qui puisse ressembler à un compliment à son égard qui pourrait leur faire sous-entendre d'innombrables sornettes...."

"Vous vouliez savoir les festivités que nous avons en France, n'est-ce pas?" interrogea Victoria.

Sofia laissa un petit rire s'echapper, oh lalala cette femme l'amusait. Elle avait par contre raison sur le point des maitresses de Louis XIV, elle devrait etre plus prudente etant donner qu'il ne se trouve pas tres loin

- Oui vous avez parfaitement raison, ces petites plaisanteries ne peuvent etre crier du haut des toits! Et puis il est vrai que les festivites de la Frances m'interrese beaucoup

Les sujets de France semblaient tres interessants bien que quelqu'uns etaient commun a l'Espagne. Elle dit tout cela dans une politesse, qui fit sourire Sofia. Puis elle parla de deux sujets qui lui attira l'attention.

- J'adore danser, en Espagne la danse est considere comme quelque chose de gracieux et d'elegant. Ensuite vous me parler de litterature, la lecture me passionne mais j'ai de la difficulte de lire en francais, cela me semble flou et quelque peu incomprehensible. J'ai crut entendre que vous parliez de la liberte d'expression? Je trouve egalement cela dommage, mais que pouvons nous faire? Nous ne sommes que de vulgaires dames...

Sofia avait dit vraiment ce qu'elle pensait mais elle regretta ses paroles, elle oubliait la courte distance du Roy